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« Le Président n’est ni en vacances ni en convalescence »
La réponse est sèche. « Le Président va bien », répond Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, au sujet de l’état de santé du président Bouteflika.
S’attendant à une telle question de la part des journalistes, le chef du gouvernement apporte un démenti formel et catégorique aux dernières rumeurs ayant circulé sur l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika. « Il n’est ni en congé, ni en vacances, ni en convalescence. Il est chez lui. Il travaille », indique-t-il. Visiblement agacé par l’insistance sur ce sujet des journalistes présents à sa conférence de presse hier à la résidence El Mithaq à Alger, M. Belkhadem lâchera : « Mais le Président n’est pas malade pour que l’on publie son bulletin de santé. D’ailleurs, vous allez le voir aujourd’hui à la télévision. » Le chef du gouvernement estime que les médias exagèrent dans le traitement de cette question. « S’il (le Président) est présent à la télévision, vous dites qu’il occupe trop les médias. Et s’il n’y apparaît pas pour une période, vous dites pourquoi », relève-t-il. En programmant la conférence de presse pour aujourd’hui, M. Belkhadem semble être sûr que le Président va réapparaître à la télévision. Ce qui s’est vérifié quelque temps plus tard. Le chef de l’Etat a été en effet montré à la télévision publique dans la journée, au moment où il s’est rendu au domicile mortuaire du général-major Smaïn Lamari où il a présenté ses condoléances à la famille du défunt. C’est ainsi qu’il marqua son retour médiatique, après un effacement de vingt jours. Le président Bouteflika a également reçu dans la même journée Andrew David Sordes Henderson, qui lui a remis ses lettres de créance, l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en Algérie. Il a aussi reçu l’ambassadeur du Koweït, Shamlan Al-Roomi, et l’ambassadeur de la République d’Italie, Giovan Battista Verderane, lesquels lui ont rendu une visite d’adieu au terme de leur mission en Algérie. Comme également il a rendu visite à cheikh Youssef Al Qaradaoui, admis depuis presque une semaine à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja. Depuis qu’il est malade, le président Bouteflika semble avoir pris de nouvelles habitudes, comme celle de disparaître pour une période et de marquer ensuite un retour médiatique en force, et ce, en recevant notamment des ambassadeurs et autres hautes personnalités. En mai dernier, il avait fait la même chose, en recevant, après s’être effacé de la scène médiatique pendant plusieurs jours, Lakhdar Brahimi, ancien secrétaire général adjoint et conseiller spécial auprès du secrétaire général de l’ONU, et Jean Daniel, journaliste et directeur de la rédaction du magazine Le Nouvel Observateur. C’était le 13 mai. C’est d’ailleurs Jean Daniel qui avait rassuré sur son état de santé.
M. A. O. (El Watan)
La réponse est sèche. « Le Président va bien », répond Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, au sujet de l’état de santé du président Bouteflika.
S’attendant à une telle question de la part des journalistes, le chef du gouvernement apporte un démenti formel et catégorique aux dernières rumeurs ayant circulé sur l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika. « Il n’est ni en congé, ni en vacances, ni en convalescence. Il est chez lui. Il travaille », indique-t-il. Visiblement agacé par l’insistance sur ce sujet des journalistes présents à sa conférence de presse hier à la résidence El Mithaq à Alger, M. Belkhadem lâchera : « Mais le Président n’est pas malade pour que l’on publie son bulletin de santé. D’ailleurs, vous allez le voir aujourd’hui à la télévision. » Le chef du gouvernement estime que les médias exagèrent dans le traitement de cette question. « S’il (le Président) est présent à la télévision, vous dites qu’il occupe trop les médias. Et s’il n’y apparaît pas pour une période, vous dites pourquoi », relève-t-il. En programmant la conférence de presse pour aujourd’hui, M. Belkhadem semble être sûr que le Président va réapparaître à la télévision. Ce qui s’est vérifié quelque temps plus tard. Le chef de l’Etat a été en effet montré à la télévision publique dans la journée, au moment où il s’est rendu au domicile mortuaire du général-major Smaïn Lamari où il a présenté ses condoléances à la famille du défunt. C’est ainsi qu’il marqua son retour médiatique, après un effacement de vingt jours. Le président Bouteflika a également reçu dans la même journée Andrew David Sordes Henderson, qui lui a remis ses lettres de créance, l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en Algérie. Il a aussi reçu l’ambassadeur du Koweït, Shamlan Al-Roomi, et l’ambassadeur de la République d’Italie, Giovan Battista Verderane, lesquels lui ont rendu une visite d’adieu au terme de leur mission en Algérie. Comme également il a rendu visite à cheikh Youssef Al Qaradaoui, admis depuis presque une semaine à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja. Depuis qu’il est malade, le président Bouteflika semble avoir pris de nouvelles habitudes, comme celle de disparaître pour une période et de marquer ensuite un retour médiatique en force, et ce, en recevant notamment des ambassadeurs et autres hautes personnalités. En mai dernier, il avait fait la même chose, en recevant, après s’être effacé de la scène médiatique pendant plusieurs jours, Lakhdar Brahimi, ancien secrétaire général adjoint et conseiller spécial auprès du secrétaire général de l’ONU, et Jean Daniel, journaliste et directeur de la rédaction du magazine Le Nouvel Observateur. C’était le 13 mai. C’est d’ailleurs Jean Daniel qui avait rassuré sur son état de santé.
M. A. O. (El Watan)