La moudjahida Malika IghilAhriz s’en va
L’une des dernières survivantes du réseau Jeanson de la Zone autonome d’Alger, la moudjahida Malika Ighilahriz, s’est éteinte dans la soirée de dimanche à l’âge de 67 ans.
http://www.elwatan.com/2005-05-10/2005-05-10-18994
Sœur cadette de Louisette, la défunte a été accompagnée à sa dernière demeure, hier, au cimetière de Dély Ibrahim, par de nombreux compagnons d’armes. Moins médiatisée que son illustre sœur qui a fait partie, elle aussi, du réseau des poseurs de bombes et qui a connu les pires atrocités de la part des hommes d’Aussaresses, Malika a été arrêtée le 6 août 1957. Torturée par le lieutenant Schmitt dans les locaux de l’école Sarouy (basse Casbah), elle sera internée successivement à Serkadji et à Toulouse, en France. Juriste de formation, Malika Ighilahriz a été de tous les combats pour l’émancipation de la femme et la liberté d’expression. « Je perds ma sœur jumelle ; elle ne m’a jamais quittée, même au plus fort de la Bataille d’Alger. Comme moi, elle a été atrocement torturée par l’armée française », nous dira Louisette, en pleurs. Malika laisse derrière elle sa famille et les deux derniers survivants du réseau Jeanson : Rachid Ferrahi et Ghania Belgaïd.
L’une des dernières survivantes du réseau Jeanson de la Zone autonome d’Alger, la moudjahida Malika Ighilahriz, s’est éteinte dans la soirée de dimanche à l’âge de 67 ans.
http://www.elwatan.com/2005-05-10/2005-05-10-18994
Sœur cadette de Louisette, la défunte a été accompagnée à sa dernière demeure, hier, au cimetière de Dély Ibrahim, par de nombreux compagnons d’armes. Moins médiatisée que son illustre sœur qui a fait partie, elle aussi, du réseau des poseurs de bombes et qui a connu les pires atrocités de la part des hommes d’Aussaresses, Malika a été arrêtée le 6 août 1957. Torturée par le lieutenant Schmitt dans les locaux de l’école Sarouy (basse Casbah), elle sera internée successivement à Serkadji et à Toulouse, en France. Juriste de formation, Malika Ighilahriz a été de tous les combats pour l’émancipation de la femme et la liberté d’expression. « Je perds ma sœur jumelle ; elle ne m’a jamais quittée, même au plus fort de la Bataille d’Alger. Comme moi, elle a été atrocement torturée par l’armée française », nous dira Louisette, en pleurs. Malika laisse derrière elle sa famille et les deux derniers survivants du réseau Jeanson : Rachid Ferrahi et Ghania Belgaïd.
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