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Le cours du pétrole atteint 72 dollars à New York

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  • Le cours du pétrole atteint 72 dollars à New York

    Les cours du pétrole ont marqué une légère augmentation hier, en situant au-dessus de 72 dollars le baril pour le brut léger américain, des problèmes dans plusieurs raffineries aux Etats-Unis alimentant des craintes sur les stocks d’essence.

    Des traders relèvent que la stabilité des cours à des niveaux élevés, en dépit de nouvelles indications de faiblesse de l’immobilier américain qui ont relancé les spéculations sur la santé de la première économie mondiale, montre que le marché pétrolier se recentre sur ses fondamentaux.

    Sur le New York Mercantile Exchange, vers 9h30 GMT, le brut léger de light sweet crude a gagné 8 cents, soit 0,11 %, à 72,05 dollars le baril, après avoir progressé de 88 cents avant-hier. Sur le marché londonien, à la même heure, le baril de brent de la mer du Nord a gagné 13 cents, soit 0,18 %, à 71,08 dollars.

    Les cours ont perdu 8,5 % depuis leur plus haut niveau historique du 1er août, date où ils avaient atteint 78,77 dollars le baril. Avant-hier, les cours de l’essence ont vivement grimpé à la suite d’une série d’incidents dans des raffineries américaines et dans l’anticipation d’une baisse des stocks.

    La production est ralentie dans la raffinerie de Citgo à Corpus Christi, au Texas, ainsi que sur une partie de la raffinerie de Valero Energy à Port Arthur, au Texas. Le marché attend aussi de savoir quand Chevron reprendra la production dans une unité de Pascagoula au Mississippi, l’une des dix plus grandes raffineries des Etats-Unis, ayant subi un incendie la semaine dernière.

    Chevron a indiqué qu’il pensait annuler ou diriger vers d’autres sites certains de ses approvisionnements en brut en raison de cet arrêt. Quant à Murphy Oil, il a annoncé la fermeture d’une unité de traitement de brut pour effectuer des réparations sur son site de Superior, dans le Wisconsin, à partir du 15 septembre.

    Le marché trouve également un soutien dans les prévisions de stocks américains. Les chiffres, qui sont publiés chaque mercredi, devraient montrer une baisse de 1,3 million de barils des réserves d’essence la semaine dernière et un recul de 600 000 barils des stocks de brut, selon des économistes.

    Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, M. Abdullah Al Badri, a pour sa part réaffirmé avant-hier que le marché était correctement approvisionné, ce qui laisse entendre que l’OPEP, comme cela est largement anticipé, n’augmentera pas sa production lors de sa réunion du 11 septembre à Vienne.

    Une position confortée actuellement par un équilibre entre l’offre et la demande que plusieurs ministres des pays membres de l’OPEP ne cessent de réitérer à chaque occasion.


    - Le jeune independant.
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