La justice britannique devrait décider aujourd'hui du sort de l'ex-magnat en statuant sur la demande d'extradition de Paris.
Le tribunal de Westminster à Londres, le juge Anthony Evans a annoncé la mise en délibéré de sa décision sur l'extradition au 29 août et le maintien en détention de l'homme d'affaires. Rafik Khalifa, 40 ans, a été arrêté le 27 mars en Grande-Bretagne où il s'était réfugié, dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le Tribunal de grande instance de Nanterre (région parisienne).
La France le réclame en vertu de l'information judiciaire ouverte fin 2003 par le parquet de Nanterre pour « abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée ». Les juges français enquêtent sur des malversations présumées survenues au sein du groupe Khalifa, dans les ex-sociétés Khalifa Airways, Antinéa Airlines, et Khalifa Rent-a-Car (KRC, location de voitures), toutes enregistrées en France.
Rafik Abdelmoumène Khalifa sera-t-il extradé ? Selon Richard Job, un de ses avocats, Rafik Khalifa ne peut être extradé comme le demande la France car, il n'y est pas personnellement mis en cause. « Le tribunal doit protéger ses droits. Une personne ne peut être extradée que si elle est poursuivie, pas pour être interrogée », a-t-il affirmé, soulignant que « M. Khalifa n'est pas accusé en France ».
Mais la justice française a d'autres arguments. Elle avance que l'établissement d'un mandat d'arrêt par la France signifiait que la justice française entendait le poursuivre parce qu'elle le soupçonne d'avoir détourné de l'argent, des titres et des actifs appartenant aux compagnies du groupe Khalifa, causant ainsi leur liquidation et le licenciement de plus de cent salariés et laissant une dette de plus de 90 millions d'euros. Trois personnes ont été mises en examen fin mai en France dans cette affaire, dont la femme de Rafik Khalifa.
Verdict dans la journée.
Algérie aujourd'hui
Le tribunal de Westminster à Londres, le juge Anthony Evans a annoncé la mise en délibéré de sa décision sur l'extradition au 29 août et le maintien en détention de l'homme d'affaires. Rafik Khalifa, 40 ans, a été arrêté le 27 mars en Grande-Bretagne où il s'était réfugié, dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le Tribunal de grande instance de Nanterre (région parisienne).
La France le réclame en vertu de l'information judiciaire ouverte fin 2003 par le parquet de Nanterre pour « abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée ». Les juges français enquêtent sur des malversations présumées survenues au sein du groupe Khalifa, dans les ex-sociétés Khalifa Airways, Antinéa Airlines, et Khalifa Rent-a-Car (KRC, location de voitures), toutes enregistrées en France.
Rafik Abdelmoumène Khalifa sera-t-il extradé ? Selon Richard Job, un de ses avocats, Rafik Khalifa ne peut être extradé comme le demande la France car, il n'y est pas personnellement mis en cause. « Le tribunal doit protéger ses droits. Une personne ne peut être extradée que si elle est poursuivie, pas pour être interrogée », a-t-il affirmé, soulignant que « M. Khalifa n'est pas accusé en France ».
Mais la justice française a d'autres arguments. Elle avance que l'établissement d'un mandat d'arrêt par la France signifiait que la justice française entendait le poursuivre parce qu'elle le soupçonne d'avoir détourné de l'argent, des titres et des actifs appartenant aux compagnies du groupe Khalifa, causant ainsi leur liquidation et le licenciement de plus de cent salariés et laissant une dette de plus de 90 millions d'euros. Trois personnes ont été mises en examen fin mai en France dans cette affaire, dont la femme de Rafik Khalifa.
Verdict dans la journée.
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