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« Ni p*tes ni soumises » : une supercherie d'Etat

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  • « Ni p*tes ni soumises » : une supercherie d'Etat

    Lorsque Fadela Amara est élue en 2000 à la tête de la Fédération nationale des maisons des potes (FNMP), collectif d’associations de quartier unifiées sous l’égide de SOS Racisme, lui-même très proche du parti socialiste, elle est claire sur sa priorité : la condition des femmes. Elle a toujours travaillé sur ce sujet, notamment à Clermont-Ferrand, sa ville natale, dont elle est conseillère municipale socialiste depuis 2001. Quatre ans plus tard, Fadela Amara a réalisé son projet : la FNMP vivote, mais sa filiale, le mouvement Ni ***** ni soumises (NPNS), a atteint une notoriété exceptionnelle. Fadela Amara et son équipe ont créé cette association en avril 2003 après les succès retentissants de l’appel intitulé Ni ***** ni soumises (2002), puis de la Marche des femmes des quartiers pour l’égalité et contre le ghetto (février-mars 2003).

    NPNS revendique aujourd’hui 52 comités locaux et 2800 adhérents. Nous n’avons néanmoins pu en identifier qu’une poignée réellement actifs sur le terrain. Le bilan des actions concrètes du mouvement reste maigre : ses deux premiers projets, la mise sur pied d’un Guide de l’éducation au respect et le montage d’une Maison itinérante des femmes dans l’Essonne, étaient inaboutis fin 2004, plus d’un an et demi après leur définition. L’autre priorité de NPNS était d’obtenir des appartements pour les femmes victimes de violences dans les cités. Le gouvernement a recensé une cinquantaine d’hébergements en dehors des 90000 lits d’urgence dont disposent les services sociaux nationaux. « Quelques femmes, au cas par cas » ont déjà pu bénéficier de ces appartements, assure-t-on prudemment au gouvernement, qui cherche désormais à « structurer ce dispositif avec NPNS et d’autres acteurs associatifs. - L’apparition de ce mouvement a permis de casser certains tabous, mais je n’ai pas vu que les pouvoirs publics donnent aujourd’hui plus de moyens, rétorque Fatima Lalem, une des responsables du Mouvement français pour le planning familial. Je suis en demande et en attente de voir aboutir des collaborations efficaces avec Ni ***** ni soumises comme avec les pouvoirs publics. »

    Explosion médiatique

    L’ampleur du débat initié est, par contre, immense. « Nous avons provoqué un déclic dans la société : on parle sans arrêt des relations entre sexes, et ça c’est nouveau », souligne Ingrid Renaudin, une des marcheuses. Les médias se sont en effet rués avec enthousiasme sur NPNS, derrière le magazine Elle et les grands quotidiens : « Ce mouvement, dès 2002, véhiculait quelque chose de non-entendu ailleurs, de trop souvent ignoré par les associations : la question des femmes dans les cités. C’est pourquoi je leur ai consacré des articles très tôt, explique Charlotte Rotman, journaliste à Libération. À partir de la marche pourtant, il y a eu emballement médiatique : c’était un événement porteur, facile à comprendre, avec de jolies filles qui parlaient bien et un sens certain de la mise en scène... »

    Rachid Essabity, artiste et militant associatif à Grenoble, en garde une grosse amertume : « Très vite, dès que j’entendais parler des Ni ***** ni soumises, je zappais. À la base, les idées étaient louables, mais au final, ça participe d’un battage médiatique anti-banlieue et anti-islam. - Cette explosion médiatique, je l’ai vécue comme une chance, soutient Loubna Méliane, une des marcheuses aujourd’hui simple adhérente à NPNS... et animatrice radio pour un poids lourd de la FM. Cela nous a ouvert beaucoup de portes et permis de sensibiliser plus de monde. » Ingrid Renaudin nuance : « Les médias nous ont utilisées... Une seule partie du combat transparaissait : “Les petites meufs des cités qui se rebellent”. Or on dénonçait aussi un système dont hommes et femmes sont victimes, pas seulement les filles des quartiers ». Ce raccourci était prévisible, comme le soulignent Nacira Guénif-Souilamas et Eric Macé, sociologues à l’EHESS, dans leur livre Les féministes et le garçon arabe : « Même si cette interprétation est récusée par les membres du mouvement, les mots “Ni ***** ni soumises” s’adressent aux hommes des quartiers et pas à tous les sexistes. Ils ne prétendent pas dénoncer les ghettos que l’incurie des politiques a laissés se développer, mais le comportement machiste, violent, incivilisé des hommes que les femmes sont contraintes de côtoyer ».

    Instrumentalisé par les politiques

    Les politiques ont, comme les journalistes, adhéré avec bonheur à la démarche des Ni ***** ni soumises, du parti socialiste à Jean-Pierre Raffarin ou Dominique de Villepin. Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, a exposé les photos des marcheuses au fronton du Palais-Bourbon, un symbole énorme : « Comparons cet accueil à celui réservé aux féministes classiques, analyse Christelle Hamel, anthropologue. Les politiques qui encensent les NPNS, ce sont les mêmes qui n’appliquent pas la parité, qui ont réduit (ou, avant, peu encouragé) les subventions aux associations féministes. Les violences subies par les femmes, on veut bien les voir dans les cités mais pas ailleurs ! En ce sens, les politiques ont instrumentalisé NPNS. - Le gouvernement a d’un coup eu la sensation de pouvoir parler directement à la banlieue, souligne Charlotte Rotman, il a trouvé un interlocuteur privilégié là où elle n’en disposait pas ». Fadela Amara a accédé au statut de référent dans le débat politique français ; elle a notamment été invitée à siéger dans plusieurs hauts comités de “sages” : observatoire de la Parité, observatoire des Zones urbaines sensibles, Commission nationale consultative des droits de l’homme. Elle a également été un porte-voix du mouvement anti-voile. De son côté, Loubna Méliane est entrée au Conseil national du parti socialiste en mai 2003.

    Sur le fond, une critique a pris de l’ampleur : NPNS serait une stigmatisation de plus envers les cités et les populations immigrées. Christelle Hamel résume : « Les Ni ***** ni soumises ont raison de dénoncer les violences dans les cités, puisqu’il y en a, mais le problème réside dans la façon dont la société française reçoit cette dénonciation. La figure médiatique classique, c’était un jeune Arabe délinquant. Désormais, c’est un jeune Arabe délinquant ET violeur ». Hicheme Lehmici, politologue à Lyon, tape encore plus dur : « Ce mouvement a permis aux acteurs politiques d’opérer un retournement de vision et de discours. De victimes, les habitants des cités deviennent des accusés, pour le plus grand bien des décideurs qui ont laissé la situation sociale se dégrader. J’y vois la reprise d’un discours profondément colonial où le colonisé doit prouver son appartenance à la civilisation. NPNS a allumé des contre-feux détournant l’attention, notamment médiatique, sur des faits terribles qui ne sont malheureusement pas propres aux cités ».

    Des effets contre-productifs

    Loubna Méliane réfute : « Parfois c’est pas très beau de se regarder dans un miroir, mais il faut le faire. Je ne hiérarchise pas les souffrances des femmes, je ne stigmatise pas : je veux juste que ça change ! Qu’on se rende compte de ce que vivent celles qui souffrent, et qu’on vienne prendre la mesure de ce qui se passe dans les quartiers. Le coeur du problème, ce sont les ghettos ». Nora Belharbi, éducatrice en Seine-Saint-Denis, répond tranquillement : « Certes, il y a aujourd’hui des petits groupes de garçons violents qui cherchent à imposer leur loi, mais la majorité des jeunes des cités sont aujourd’hui, comme tous les jeunes Français, dans une recherche d’égalité ! Il ne faut pas caricaturer : les filles des cités sont très nombreuses à avoir progressé ces dernières années, à s’être émancipées, y compris chez les musulmanes pratiquantes. “Ni ***** ni soumises” les renvoie à un pur statut de victimes, en déniant toute existence médiatique et politique à la majorité qui se bat pour l’égalité et progresse ».

    Le discours de NPNS est reçu par certains comme un message discriminant, quoi qu’en disent les marcheuses. Zebeïda Chergui, auteur, militante associative et veuve de Kateb Yacine, le rappelle : « C’est bien qu’il y ait émergence de femmes qui dénoncent. Mais pour briser une mentalité de guerre des sexes, faut-il encore en rajouter sur les discriminations ? Les garçons les plus durs vont se hérisser davantage... Il importe aujourd’hui de soutenir une avant-garde de filles et de garçons capables de sortir des sentiers battus et de transformer les rapports publics et familiaux au sein des quartiers ». Pour elle comme pour d’autres, le succès des “Ni ***** ni soumises” a surtout des effets contre-productifs. Le débat est ouvert.

    François Carrel
    Respect Magazine
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    Fadela Amara est une quadra dynamique, une entrepreneuse qui a tout compris. Elle adapte l’offre à la demande, se positionne sur le segment idéologique le plus porteur et rafle les parts de marché du nouveau féminisme. Elle est devenue la grande prêtresse des politiques et des médias.

    Car son ascension sera fulgurante. Tout démarre dans l’indifférence générale, en janvier 2002. Elle est encore une illustre inconnue, présidente de la Fédération nationale de la maison des potes [2] . Elle organise les états généraux des femmes des quartiers à la Sorbonne. Dix mois plus tard, à Vitry-sur-Seine, une jeune fille, Sohane Benziane, meurt dans un local à poubelles brûlée vive par un jeune beur de sa cité. Au même moment, Samira Bellil publie Dans l’enfer des tournantes [3] un témoignage bouleversant sur les viols qu’elle a subis. Deux faits divers sordides qui rebondissent sur le terrain médiatique. Car l’opinion publique est émue. C’est le moment, pour Fadela et son équipe, de partir en croisade contre les « machos de banlieue ». Entre février et mars 2003, la marche des femmes des quartiers passe par vingt-trois villes de France. Amara sait que pour exister il faut capter l’attention des journalistes. La communication est confiée à un pro, Franck Chaumont, recruté par la présidente en personne à la veille de la marche, en février 2003. C’est un membre de la « famille » : ancien de SOS Racisme Toulouse, il a été rédacteur en chef à Beur FM, employé au service de presse de la fondation Danielle Mitterrand, à la communication interne de la SNCF…. Bref, il a de la bouteille. Une ancienne porte-parole du mouvement, Ingrid Renaudin, a immédiatement mesuré le savoir-faire du communicant : « Après la marche, le discours s’est structuré. Chaumont, son boulot, c’était de nous recadrer : il faisait passer un message court, simple : “C’est la mort de Sohane qui a déclenché notre action.” [4] » Le slogan fait mouche. Elle, Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Obs…, tous les organes de presse et de télévision ouvrent leurs pages et leurs micros à la nouvelle association. « Le discours a été simplifié, poursuit Ingrid Renaudin. Le terrain, ça n’intéressait pas les médias, alors le message a perdu en nuance, explique la jeune femme, qui a quitté le mouvement. Très vite, le seul sujet, c’était le voile. Les médias et Fadela se sont cristallisés sur la dénonciation de l’islam radical, comme tout le monde après le 11 septembre [5] . » Premiers visés, les garçons des cités, machos et parfois même intégristes, qui voilent et violent les filles. Comme l’explique la sociologue Nacira Guénif [6] , NPNS (Ni ***** ni soumises) désigne la figure détestable du « garçon arabe » à la vindicte médiatique. « Peu à peu une équation au simplisme effrayant s’est imposée : islam des Maghrébins = non-intégration + violence + antisémitisme + oppression de la femme, constate le sociologue Laurent Mucchielli. De sorte que ce sont progressivement toutes les valeurs que nous concevons comme le fondement de la civilisation occidentale qui seraient niées par ces populations perçues comme un autre bloc civilisationnel : l’Orient musulman [7] . » Baromètre de la psychose ambiante, NPNS reprend à son compte les reproches, vrais ou exagérés, faits aux jeunes Maghrébins.

    À entendre les leaders du mouvement, pourtant issus eux-mêmes de l’immigration, ce qui devrait les inciter à la nuance, les banlieues ont le monopole du sexisme et l’islam celui de l’oppression des filles. À preuve, la conférence de presse du 2 mars 2005. Fadela Amara y annonce que NPNS ne manifestera pas avec le reste du mouvement féministe le 8 mars, car il accepte dans ses rangs des femmes voilées. En renfort, des VIP tout à fait insolites. Arlette Laguiller, d’abord, venue témoigner de sa « solidarité avec nos sœurs d’Algérie, d’Iran et d’Arabie Saoudite ». De quoi donner au débat une tournure dramatique… Elle défilera le 6 mars avec NPNS, ses nouvelles « alliées ». Dans la salle, personne ne tique sur le fait que Laguiller dirige un mouvement connu pour décourager toute mixité, au point de faire asseoir les hommes et les femmes séparément lors des réunions politiques, comme aux meetings de la très conservatrice Union des organisations islamiques de France !

    Le micro tombe ensuite entre les mains de Hamida Labidi, avocate tunisienne responsable de l’association Aime, proche du régime de Ben Ali au point qu’elle n’hésite pas à prôner le « modèle tunisien » (dont les manquements aux droits de l’homme sont pourtant aujourd’hui établis) pour lutter contre l’intégrisme : « Nous avons un magazine électronique qui a pour but de critiquer l’islam et la communauté arabo-musulmane. Nous participons à la création d’une coalition internationale contre l’islam politique. En France, on assiste à un retour sans précédent de l’islam. Il y a des prédicateurs partout ! Le nouveau combat féministe consiste à dire non à l’islam ! » Quant aux banlieues françaises, Fatima Lalem, du Planning familial, les décrit comme « des quartiers où des petites filles sont violées tous les soirs par des messieurs choisis pour elles comme “maris” par leurs parents. Aujourd’hui, on profite de la République qui laisse les femmes voilées travailler… Mais ce sont des femmes qui portent des revendications politiques, qui se battent contre la démocratie ! » Dans un brouhaha de congratulations, Fadela Amara donne rendez-vous à l’assemblée le 6 mars, pour une manifestation interdite aux « voilées ». Ce dimanche-là, sous les banderoles, on entendait : « Ni burqha, ni charia, l’islam [sic] ne passera pas ! » « Les médias l’ont poussé à radicaliser son discours sur l’islam, admet Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, maison mère, en quelque sorte, de NPNS. Mais elle a été formée à SOS, elle aurait dû savoir comment s’y prendre ! Il faut qu’elle se recentre sur le féminisme, les questions sociales [8] … »

    Pour justifier des propos aussi violents à l’égard de l’islam devant les journalistes, les responsables de NPNS ont recours aux témoignages de jeunes femmes des quartiers, dont les parcours sont aussi violents que sordides. Il est vrai que les aggressions ne manquent pas dans les cités. Mais là, l’égérie en fait un système. Elle va à la pêche aux ralliements. Ainsi, Samira Bellil, auteure du récit poignant sur les viols dont elle a été victime adolescente, est happée par les filles et devient marraine de l’association. Loubna Méliane, une autre marcheuse, aujourd’hui vice-présidente de SOS Racisme, publie à son tour un livre racontant le mariage forcé qu’elle a subi à dix-neuf ans. Les journalistes sont comblés : grâce à l’association, qui se réclame à la fois du féminisme et des banlieues, ils ont accès à une source d’informations délicates à obtenir. Les filles de Ni ***** ni soumises deviennent même des prestataires de service. Ainsi, lorsque le magazine Elle publie une enquête qui donne la parole à des jeunes femmes issues de l’immigration opposées au port du foulard à l’école [9] , la majorité des interviewées sont proches de NPNS. Quelques médias soutiennent activement le mouvement. L’Humanité offre une tribune à Loubna Méliane, une journaliste du Monde écrit le livre de Fadela Amara [10] . Le magazine Elle engage même un membre de l’association comme pigiste et l’une des reporters rédige une biographie de Safia Lebdi, la vice-présidente du mouvement, qui ne paraîtra jamais… D’autres, plus cyniques, en tirent profit en termes d’image, comme Canal+ qui offre pour la deuxième année consécutive [11] quelques heures d’antenne à l’association. Grâce à NPNS, la chaîne du foot et du porno s’achète une bonne conscience féministe à peu de frais.

    Manifestement, le consensus médiatique est total. « Chez les journalistes comme chez les politiques, l’indignation tend de plus en plus à remplacer l’analyse, l’émotion à prévaloir sur la réflexion. Dès lors, tous les sujets qui semblent mettre en cause le civisme et la morale font l’objet d’un consensus immédiat. La sécurité en est un, la défense des femmes un autre [12] », conclut Laurent Mucchielli.

    [...]

    Selon son éditeur et ami Olivier Rubinstein [26] , le patron de Denoël, Samira Bellil se sentait « récupérée » par Fadela Amara et refusait, dans les derniers mois de sa vie, d’être associée à NPNS. Quant à Kahina Benziane, la sœur de la jeune fille brûlée vive par un jeune d’origine maghrébine, elle est scandalisée par la récupération dont cette tragédie a fait l’objet et ne suit plus le mouvement depuis longtemps. Au moment du procès de l’assassin de sa sœur, elle a affirmé : « Le combat est noble. Mais l’association s’est servie de la mort de Sohane pour exister. […] Fadela Amara, la présidente de l’association, nous a donné rendez-vous. Mais les caméras étaient déjà là. Il n’y a eu aucun entretien en aparté. Fadela Amara n’a même pas présenté ses condoléances à mon père comme le veut la tradition. […] Je peux vous dire que ma sœur, si elle était vivante, ne serait pas une de leurs militantes [27] . » La rappeuse Diam’s – qui vend des centaines de milliers d’albums – s’est aussi très vite désolidarisée du mouvement : « Au début, elles m’ont plu. Et puis j’ai vu leur discours changer, et je me suis rendu compte qu’elles faisaient mal aux quartiers. Quand j’ai vu qu’elles posaient aux côtés de Raffarin et du PS, je me suis dit : “C’est foutu.” [28] »

    par Stéphanie Marteau et Pascale Tournier.
    Ni ***** Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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    • #3
      Bravo!!!

      Je n'ai pas lu tout l'article mais de ce que j'en ai lu jcrois que tout est bien analysé!!

      Ca fait un moment que cette association bidon me sort par les yeux notamment Mlle loubna Meliane il fut un temps tjrs invitée sur les plateaux afin de tenir son rôle de beurette de service forcément plus "évoluée" ou "modérée" parce que contre le port du voile!! grrrrrrrrrr....

      Ces filles sont passées aux oubliettes (bien ke Fadela amara ait connu une ascenssion fulgurante avec mssieu Sarko) mais à quand le prochain grand débat qui mettra en cause les musulmans "non modérés", "Banlieuzards délinquants" ou autres pour qu'elles puissent à nouveau venir pleurnicher sur les pateaux???

      Jcrois que je peux le dire ces nénettes me font honte à moi et surement à leurs "frères" qui deja auparavant stigmatisés en tant que méchants voyous des cités, bruleurs de voitures et voleurs de sacs à main de vieilles dames sont desormais tous des violeurs en puissance!!!

      Loin d'etre une sociologue et bien qu'analphabète Je crois que comme à son habitude ma chère maman dirait les concernant: "Akountssi dichiyah rebé el BOUMBA"!!!
      A ceux qui comprennent veuillez vous joindre à sa prière!!
      "Anerez wala neknu" (Mieux vaut rompre que plier)

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      • #4
        C'est bizarre avant l'ouverture tout le monde chantait les louandes de l'asso a gauche, et des que sarkozy a invité des gens de gauche a rejoindre le front pour se battre tous unis pour la France, tout le monde a gauche les rabaisse xD
        /SEt shop :Want to sell credibility xD

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        • #5
          C'est bizarre avant l'ouverture tout le monde chantait les louandes de l'asso a gauche
          faut croire qu'entre temps, Fadela amra a ouvert ce qui lui sert de bouche..

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          • #6
            Elle a toujours ouvert sa bouche je crois lol
            Y'a qu'a voir le nombre de plateau tv qu'elle faisait xD
            La vous chantiez ces louanges xD
            Non mais arrete deux secondes hein ^^ faut pas etre hypocrite, tu peux quand meme dire, que le PS c'est de la ***** actuellement et que la gauche est en perte de vitesse.
            Ce n'est pas un mal que de dire la verité, meme si elle blesse, parce que si tu le fais pas, tu ne pourras pas regler les problemes.

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            • #7
              Quasard

              En ce qui me concerne et sans prendre en compte tout le jeu politique qu'il y avait et qu'il y a autour je n'ai jamais changé d'avis: Pour moi cette femme et ses copines ne valent pas une cacahuète!! je n'ai jamais adhéré à leurs idées quand bien même elles en auraient
              "Anerez wala neknu" (Mieux vaut rompre que plier)

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              • #8
                C’est exactement cela !
                Et quand je parlais autour de moi à mes amiEs et soeurs de cette asso il y a deja quelques années de cela on me traitait vite de demago or je voyais très bien cette dérive de l’arabo-musulman vivant dans la cité qui terrorise toutes les femmes !
                Et c’est dommage car cette assos dont les figures médiatiques sont pour la plupart des magrébines issue de l’immigration aurait pu prédire cela ! On occulte totalement le but m^me de l’assos qui est de rendre aux femmes et à ttes les femmes leur statu.
                C’est un gros gachi car je ne pense pas que la maghrébine ou arabo_musulmane « moyenne » issue de l’immigration soit la plus malheureuse du point de vue des « ni **** ni soumise »

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                • #9
                  Ce n'est pas un mal que de dire la verité, meme si elle blesse, parce que si tu le fais pas, tu ne pourras pas regler les problemes.
                  y'a longtemps que j'ai fait le bilan des assoc' tels "sos racisme" ou autre supercheries destinées à faire croire au gens qu'on veille sur eux et que quelque chose est fait.
                  Maintenant que le télépone est compris dans l'abonnement, ça fait encore moins de monde dans les rues...

                  Quand à "la verité"
                  c'est que si la gauche a créée des assoc' la droite a créee des "commissions".
                  Au moins, avec la gauche, on pouvait faire du social en embauchant des pauvres dans ces assoc'.

                  Mais pour ce qui est des commissions et qui y siege..ahhaha, rien que d'y penser..
                  ou penser encore au nom de ces commisions..ahhahah!

                  Idéologiquement, la droite n'a rien créé, n'a rien fait évoluer, ce qui n'est pas le cas sous Mitterand, ou les prise de conscience se sont faite sur de multiple sujet longtemps oublié depuis 68...

                  Et Sarko n'a rien trouvé de mieux a faire que de s'attaquer à ça...
                  C'est sur que si il avait voulu éradiquer la violence endemique de nos rapport sociaux,
                  il aurait fallu qu'il soit la premiere cible de cette tâche.
                  Au flashball à à bout portant de préférence.
                  Dernière modification par reeeeeverblu, 30 août 2007, 13h33.

                  Commentaire


                  • #10
                    « Ni burqha, ni charia, l’islam [sic] ne passera pas ! »

                    un discours digne d'un front national en plein essort.

                    si leur cause etait vraiment juste jamais,jamais elles n'auraient eu l'appui des medias francais. elle se font mener en bateau mais elles ne savent pas.

                    Dommage tant d'energie gaspillees dans des aboiements agressifs qui n'ont fait que creuser le fausse entre les parties concernes.

                    Commentaire


                    • #11
                      En ce qui me concerne et sans prendre en compte tout le jeu politique qu'il y avait et qu'il y a autour je n'ai jamais changé d'avis: Pour moi cette femme et ses copines ne valent pas une cacahuète!! je n'ai jamais adhéré à leurs idées quand bien même elles en auraient
                      Ah mais je n'adhere pas a ces idées tout de meme, et je n'ai pas dit que c'etait ton discours a toi, je parlais des officiels de la gauche xD

                      Idéologiquement, la droite n'a rien créé, n'a rien fait évoluer, ce qui n'est pas le cas sous Mitterand, ou les prise de conscience se sont faite sur de multiple sujet longtemps oublié depuis 68...
                      Qui a créé le systeme capitaliste? la gauche peut etre? xD
                      Qui a sauvé la France de la noyade mainte et mainte fois? la gauche peut etre?
                      Jamais la France ne s'est porté mieux financierement parlant sous la gauche, alors qu'a chaque fois que la droite reprenait le pouvoir elle reprenait des couleurs.
                      Je te rappelle qu'au debut la gauche avait le monopole du pouvoir, ce n'est que recemment que la droite a repris le dessus et pour longteeeeeeeeeeeeeeeeeeeemps ca je peux te l'assurer, ca prendra bien dix ans au PS pour se refaire une santé xD

                      Et Sarko n'a rien trouvé de mieux a faire que de s'attaquer à ça...
                      C'est sur que si il avait voulu éradiquer la violence endemique de nos rapport sociaux,
                      il aurait fallu qu'il soit la premiere cible de cette tâche.
                      Au flashball à à bout portant de préférence.
                      C'est une critique qui en vaut une autre, si tu as des idées, propose les =)

                      Commentaire

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