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Si un doute subsistait sur une éventuelle reddition des derniers groupuscules de l’ex-GSPC encore en activité, Droukdel alias Abou Mossaab Abd el Ouadoud vient de le balayer, dans un communiqué daté du 28 août 2007 censé être la réponse de l’organisation d’al-Qaïda au Maghreb à l’appel “à déposer les armes” de l’“émir” national de l’ex-Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag.
Droukdel, en effet, exclut dans son communiqué toute possibilité de dialogue, non sans tenter de jeter le trouble sur les intentions du pouvoir en place, en évoquant d’une manière tronquée l’épisode des négociations engagées par Hassan Hattab avec les autorités en septembre 2005.
En fait, rien de surprenant, le document en question s’inscrit dans la logique du discours qu’on a appris à reconnaître à l’“émir” de l’ex-GSPC.
Autant dire vindicatif et résolument orienté vers le discrédit de tout ce qui représente l’État et ses institutions. Un fonds de commerce, avouons-le, qui se nourrit de ses propres contradictions.
En effet, Abou Mossaâb Abd el Ouadoud tente maladroitement de justifier son refus de tout dialogue en rejetant la faute sur une prétendue “roublardise” du pouvoir dont aurait fait les frais Hassan Hattab. Selon l’“émir” de l’ex-GSPC, Hassan Hattab aurait fait l’objet d’une tentative d’assassinat, alors qu’il avait affiché son intention de déposer les armes. Sauf que, par ailleurs, le signataire du communiqué déclare que “la conquête de l’État islamique ne peut se réaliser que par les armes”, affichant ainsi une position de principe qui confirme que celui-ci n’a cru un seul instant aux vertus du dialogue autre, bien sûr, que celui, comme il le souligne, “des balles et des bombes”.
Ce qui par définition rend caduque toute la littérature développée par l’“émir” du GSPC dans sa réponse à Madani Mezrag autour du marasme social, même si cette réponse tente désespérément de coller à l’actualité pour y puiser ses arguments.
À bien y regarder, si en apparence le message de Droukdel est destiné à l’ex-“émir” national de l’AIS, il n’en est pas moins une tentative désespérée de convaincre ses propres compagnons de ne pas céder à la tentation de descendre des maquis. D’autant plus que le GSPC connaît depuis le début de cet été une véritable saignée dans ses rangs, particulièrement après la nouvelle stratégie développée par l’ANP pour nettoyer définitivement les maquis. N’est-ce pas que l’essentiel du communiqué de Abou Mossaâb Abd el Ouadoud est consacré à l’équation qui voudrait que le terrorisme en Algérie est en passe de réaliser ses objectifs face à un État décrit en pleine décrépitude et aux abois ?
En effet sans sourciller, aurions-nous dit, Droukdel veut convaincre les candidats à une éventuelle reddition que l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique “est en position de force”. Comme il veut les convaincre que son organisation (plutôt ce qui en reste) “dispose d’un armement très diversifié”, bien mieux, d’un armement dont une partie est tout ce qui se fait de mieux en matière de technologie.
L’“émir” de l’ex-GSPC tente également d’agir sur le registre idéologique et religieux en référence “à ce qui a été déclaré licite et ce qui a été interdit conformément aux règles politiques et juridiques” par les grands théologiens de l’islam pour légitimer les actions terroristes.
D’ailleurs les derniers propos du communiqué ne trompent pas sur les véritables destinataires du message censé être une réponse à Madani Mezrag. “Le meilleur chemin de la rédemption des péchés et le pardon, c’est le djihad au nom de Dieu” ou encore “c’est à travers le djihad que vous aurez la fierté et l’estime en ce bas monde et la réussite dans l’au-delà”. N’est-ce pas là une tentative, encore une, de galvaniser ses propres troupes en pleine déroute ? L’appel à la reddition de Madani Mezrag aura été la bonne opportunité
Si un doute subsistait sur une éventuelle reddition des derniers groupuscules de l’ex-GSPC encore en activité, Droukdel alias Abou Mossaab Abd el Ouadoud vient de le balayer, dans un communiqué daté du 28 août 2007 censé être la réponse de l’organisation d’al-Qaïda au Maghreb à l’appel “à déposer les armes” de l’“émir” national de l’ex-Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag.
Droukdel, en effet, exclut dans son communiqué toute possibilité de dialogue, non sans tenter de jeter le trouble sur les intentions du pouvoir en place, en évoquant d’une manière tronquée l’épisode des négociations engagées par Hassan Hattab avec les autorités en septembre 2005.
En fait, rien de surprenant, le document en question s’inscrit dans la logique du discours qu’on a appris à reconnaître à l’“émir” de l’ex-GSPC.
Autant dire vindicatif et résolument orienté vers le discrédit de tout ce qui représente l’État et ses institutions. Un fonds de commerce, avouons-le, qui se nourrit de ses propres contradictions.
En effet, Abou Mossaâb Abd el Ouadoud tente maladroitement de justifier son refus de tout dialogue en rejetant la faute sur une prétendue “roublardise” du pouvoir dont aurait fait les frais Hassan Hattab. Selon l’“émir” de l’ex-GSPC, Hassan Hattab aurait fait l’objet d’une tentative d’assassinat, alors qu’il avait affiché son intention de déposer les armes. Sauf que, par ailleurs, le signataire du communiqué déclare que “la conquête de l’État islamique ne peut se réaliser que par les armes”, affichant ainsi une position de principe qui confirme que celui-ci n’a cru un seul instant aux vertus du dialogue autre, bien sûr, que celui, comme il le souligne, “des balles et des bombes”.
Ce qui par définition rend caduque toute la littérature développée par l’“émir” du GSPC dans sa réponse à Madani Mezrag autour du marasme social, même si cette réponse tente désespérément de coller à l’actualité pour y puiser ses arguments.
À bien y regarder, si en apparence le message de Droukdel est destiné à l’ex-“émir” national de l’AIS, il n’en est pas moins une tentative désespérée de convaincre ses propres compagnons de ne pas céder à la tentation de descendre des maquis. D’autant plus que le GSPC connaît depuis le début de cet été une véritable saignée dans ses rangs, particulièrement après la nouvelle stratégie développée par l’ANP pour nettoyer définitivement les maquis. N’est-ce pas que l’essentiel du communiqué de Abou Mossaâb Abd el Ouadoud est consacré à l’équation qui voudrait que le terrorisme en Algérie est en passe de réaliser ses objectifs face à un État décrit en pleine décrépitude et aux abois ?
En effet sans sourciller, aurions-nous dit, Droukdel veut convaincre les candidats à une éventuelle reddition que l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique “est en position de force”. Comme il veut les convaincre que son organisation (plutôt ce qui en reste) “dispose d’un armement très diversifié”, bien mieux, d’un armement dont une partie est tout ce qui se fait de mieux en matière de technologie.
L’“émir” de l’ex-GSPC tente également d’agir sur le registre idéologique et religieux en référence “à ce qui a été déclaré licite et ce qui a été interdit conformément aux règles politiques et juridiques” par les grands théologiens de l’islam pour légitimer les actions terroristes.
D’ailleurs les derniers propos du communiqué ne trompent pas sur les véritables destinataires du message censé être une réponse à Madani Mezrag. “Le meilleur chemin de la rédemption des péchés et le pardon, c’est le djihad au nom de Dieu” ou encore “c’est à travers le djihad que vous aurez la fierté et l’estime en ce bas monde et la réussite dans l’au-delà”. N’est-ce pas là une tentative, encore une, de galvaniser ses propres troupes en pleine déroute ? L’appel à la reddition de Madani Mezrag aura été la bonne opportunité
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