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par M. D.
Le mystère qui a entouré la maladie du syndrome néphrétique aigu déclarée à Sidi Bel-Abbès semble s'acheminer vers un épilogue qui ouvrirait la voie à la remise en cause de tout un environnement. Le communiqué de la DSP établi hier a relevé que «les premiers résultats des examens adressés à l'Institut Pasteur révèlent que c'est une infection d'origine virale (Virus à ARN positif) qui est à l'origine de l'apparition de la maladie». Des spécialistes expliquent que le virus à ARN veut dire virus à multiplication par les acides ribonucléiques dont le nom scientifique n'est autre que l'hantavirus» ou «Hantaan» comme nous l'avous annoncé dans nos précédentes éditions. Les hypothèses ainsi émises précise-t-on dans le communiqué «demandent à être confirmées afin de déterminer la nature exacte de ce virus à ARN». Les spécialistes de la cellule de crise pensent qu'il s'agit d'un «virus transmis généralement à l'homme par l'intermédiaire de rongeurs (rats d'égout, des champs et autres souris, mulots et compagnols...), néanmoins la voie de transmission n'a pas été précisée dans le communiqué. Pour cela, a-t-on ajouté, des échantillons de produits sanguins recueillis auprès des patients ont été adressés à l'Institut Pasteur d'Alger et «à un centre de référence» pour l'étude de ce type de virus «à l'étranger» en vue de confirmer les résultats obtenus et de faire des analyses complémentaires pour le typage de ce virus et l'étude de ses caractéristiques et sa traçabilité.
Ceci souligne-t-on dans le communiqué afin que l'équipe multidisciplinaire en charge de ce problème puisse compléter les mesures préventives concernant l'amélioration de l'hygiène générale, l'assainissement et le contrôle de l'environnement. Abordant le type d'infection virale, le communqué indique qu'elle se traduit par une «néphropatie de type épidémique» qui est rare dans nos contrées et n'a jamais été décrite en Algérie.
Elle s'est traduite de par le monde par des épidémies déjà décrites il y a quelques années en Amérique du Nord, en Asie et plus récemment en Europe. Donc, selon le communiqué qui se refère à l'analyse de l'évolution clinique des patients hospitalisés et du contexte épidémiologique, l'hypothèse infectieuse virale est confirmée et l'on s'achemine par le virus à ARN positif vers l'»hantarivus» ou «Hantaan». Nous apprenons de source médicale que les résultats partiels des analyses qui ont abouti à ces conclusions ont été obtenus dans un laboratoire à Marseille (France).