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Le volontarisme économique selon Sarkozy

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  • Le volontarisme économique selon Sarkozy

    Invitation au débat à l’adresse de la BCE, interdiction des enquêtes fiscales provenant de lettres anonymes, ouverture des magasins le dimanche... Dans son discours prononcé devant l'université d'été du patronat, le chef de l'Etat a fait feu de tout bois.


    Voici les principaux points de l’intervention de Nicolas Sarkozy.


    SUEZ/GDF : Un nouveau montage pour la fusion


    Nicolas Sarkozy s’est à nouveau déclaré favorable à la fusion des deux entreprises mais y a fixé une condition : "que Suez fasse un choix stratégique en se spécialisant dans l'énergie" ce qui impliquerait que l’entreprise cède sa branche environnement. "Il appartient maintenant à ses actionnaires d'en décider", a ajouté le chef de l’Etat. Pour plus de détails, cliquez ici.


    FONCTIONNAIRES : Vers la réforme de l’Etat


    Nicolas Sarkozy a annoncé une simplification de toutes les structures de l'Etat avec notamment la division par deux du nombre des directeurs d'administrations centrales. "La comptabilité publique et les impôts seront fusionnés. La DST et les renseignements généraux seront rapprochés", a ajouté le chef de l’État, précisant qu’il n’entendait pas faire cette réforme "sans" les fonctionnaires. Nicolas Sarkozy a assuré qu'il n'avait "pas renoncé" à ne pas renouveler un emploi de fonctionnaire sur deux partant à retraite, même si le budget 2008 atteindra seulement le ratio d'un sur trois.


    ANPE-Unedic : Une fusion "avant la fin de l'année"


    "Je souhaite que la fusion des réseaux opérationnels de l'ANPE et de l'Unedic soit décidée d'ici la fin de l'année, en liaison avec les partenaires sociaux", a déclaré Nicolas Sarkozy offrant là un calendrier à l’une de ses propositions formulées pendant la campagne électorale.


    35 HEURES : " Aller plus loin dans l’assouplissement »


    Nicolas Sarkozy a dit souhaiter aller "beaucoup plus loin" dans l'assouplissement des 35 heures afin de "redonner des marges de manœuvre plus importantes à la politique salariale". Rappelant son opposition avec ce qu'il nomme "l'idéologie de la fin du travail", Nicolas Sarkozy affirme vouloir "engager avec les partenaires sociaux une discussion sur la possibilité de donner une plus grande place aux accords de branches et d'entreprises".


    CONTRAT DE TRAVAIL : Pour une "séparation à l'amiable"


    Nicolas Sarkozy s’est dit "favorable à ce que soit ouverte la possibilité d'une séparation à l'amiable dans les entreprises", reprenant une formule déjà utilisée par la présidente du Medef, Laurence Parisot. "Pour les familles, il y a bien un divorce par consentement mutuel", a-t-il dit. Pour le chef de l'État, "c'est la sécurisation juridique de l'employeur et la sécurisation du parcours professionnel du salarié".


    FISCALITÉ : "Interdire les dénonciations anonymes" ...


    Nicolas Sarkozy a annoncé avoir demandé à la ministre de la Justice, Rachida Dati, "d'interdire la pratique des dénonciations anonymes", notamment dans le domaine fiscal. "A quoi sert-il d'expliquer à nos enfants que Vichy, la collaboration, c'est une page sombre de notre histoire, et de tolérer des contrôles fiscaux sur une dénonciation anonyme, ou des enquêtes sur une dénonciation anonyme? Si quelqu'un veut dénoncer, qu'il donne son nom et l'administration garantira son anonymat", a expliqué le président de la République. Cette procédure existe déjà en partie depuis les lois Perben, avec le témoignage "sous X", relativement peu utilisé.


    ... et poursuivre la réforme


    Nicolas Sarkozy souhaite "aller plus loin" dans la réforme fiscale. Il s'est ainsi engagé à poser "la question de la taxe professionnelle, de la taxe sur les salaires, de l'assiette des cotisations sociales".


    RISQUE PÉNAL : "Protéger les entrepreneurs"


    Nicolas Sarkozy a aussi annoncé qu'il avait demandé à Rachida Dati de lui faire rapidement des propositions pour lutter contre la pénalisation du droit des affaires. "Je veux rendre aux Français le goût d'entreprendre. Mais comment y parvenir si le droit, au lieu de circonscrire le risque le rend ingérable? "Pourquoi doubler systématiquement les procédures civiles par des procédures pénales ?" s’est interrogé le chef de l’Etat.


    POUVOIR D’ACHAT


    SALAIRES : Aux patrons de "jouer le jeu"


    Nicolas Sarkozy a pressé les chefs d'entreprises de respecter l'obligation annuelle de négocier sur les salaires et de "faire un effort" en la matière "chaque fois que c'est possible". "Depuis les 35 heures on ne parle plus de salaire dans notre pays, on ne parle plus de pouvoir d'achat", a regretté le président de la République qui a incité les patrons à "jouer le jeu" dans ce domaine, paraphrasant le slogan de l’université d’été du Medef.


    TARIFS ENERGIE : "Ne pas pénaliser le pouvoir d’achat"


    Le président de la République a affirmé qu'il "n'accepterait pas" que "les tarifs de l'électricité et du gaz augmentent plus vite que les coûts", et ce "au nom d'une fausse conception de la concurrence". "Si on a le nucléaire, on a les avantages du nucléaire et pas tous les inconvénients du pétrole", a-t-il ajouté.


    INDICE DES PRIX : "On se moque des Français"


    "Je ne veux plus qu'on se moque des Français avec des indices des prix qui ne veulent rien dire, qui ne mesurent pas le coût de la vie, qui n'ont aucun rapport avec la réalité vécue par les ménages", a déclaré Nicolas Sarkozy. Selon lui, "expliquer que l'euro n'a pas fait monter les prix, c'est se moquer du monde".





    OUVERTURES DES MAGASINS LE DIMANCHE : "Changer les choses"


    Nicolas Sarkozy, a répété son souhait d’un système permettant à certains magasins d'ouvrir le dimanche. "Je ne dis pas qu'il faut ouvrir tous les magasins le dimanche, dans toutes les villes, et je comprends parfaitement que le repos dominical, ça compte", a-t-il déclaré. "Je pense qu'il faut changer les choses", a-t-il affirmé.


    BCE : "La Banque centrale européenne doit accepter le débat"


    Le chef de l’Etat est revenu sur le niveau de l’euro, trop haut par rapport aux autres monnaies selon lui. Répétant qu’il croyait "en l’indépendance de la BCE", il a toutefois appelé cette dernière à "accepter le débat".
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