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EADS, Las Vegas : Dubaï multiplie les coups médiatiques, non sans risques

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  • EADS, Las Vegas : Dubaï multiplie les coups médiatiques, non sans risques

    Des coups médiatiques qui contribuent à vendre le produit Made in Dubai.

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    Des casinos de Las Vegas à Airbus, des grands magasins de New York aux Bourses nordiques, Dubaï multiplie les investissements médiatiques afin de diversifier au maximum ses revenus, une politique de « coups » qui n’est toutefois pas sans risques. Face à la pénurie annoncée de l’or noir, l’émirat a choisi de flamber. Sur son sol, il s’est lancé dans le tourisme de luxe à grand renfort de projets faramineux, telle la construction dans les eaux du Golfe d’une île artificielle en forme de palmeraie. En terme immobilier, l’édification de la plus haute tour du monde (plus de 700 mètres de haut) est en cours.
    Sur le marché international, les récentes acquisitions visent « le tourisme, les services et la logistique », relève Eckart Woertz, un responsable du département économique du Centre de recherche du Golfe (CRG), qui note une « cohérence avec la diversification » à Dubaï même.
    Pour le seul mois d’août, la liste des opérations de renom menées par les groupes émiratis est riche. Dans les premiers jours, le fonds Istithmar, présidé par le sultan Ahmad ben Soulayem, acquiert la chaîne américaine de grands magasins Barneys New York, au nez du groupe japonais Fast Retailing.
    Le 17, Borse Dubaï présente une offre publique d’achat (OPA) de l’opérateur boursier nordique et balte OMX, déjà cible d’une offre de l’américain Nasdaq.
    Le 22, la puissante holding gouvernementale Dubai World annonce son arrivée dans l’univers des jeux de Las Vegas via 5 milliards de dollars d’investissement dans le géant des casinos MGM Mirage. La transaction prévoit notamment le financement d’un projet de 300 000 m2 qui inclut hôtels de luxe, appartements et boutiques.

    En juillet déjà, l’émirat avait acquis plus de 3 % du capital du groupe européen d’aéronautique EADS. Et sa toute jeune société de services aéronautiques et aéroportuaires Dubai Aerospace Enterprise (DAE) vient d’annoncer qu’elle s’intéressait aux usines mises en vente par Airbus.
    Cette politique de coups médiatiques n’est toutefois pas sans risques, préviennent des experts.
    « C’est une stratégie à risque car elle repose sur un haut niveau de crédit », souligne Eckart Woertz à l’AFP. Pour exemple, au terme du combat avec Fast Retailing, l’acquisition de Barneys New York s’est faite au prix fort : 942,3 millions de dollars.
    « D’un point de vue économique, ce n’est plus rationnel », a estimé le groupe d’habillement japonais après avoir jeté l’éponge.
    Parfois, les méthodes employées sont aussi mises en cause : dans le cadre de son OPA sur OMX, Dubaï a été accusé de « violer la loi sur les prises de contrôle dans les marchés boursiers », échappant de peu à des poursuites de l’Autorité suédoise de surveillance financière (FSA).

    De plus en plus souvent, ses groupes se heurtent au protectionnisme des pays concernés. L’an dernier, Dubai Ports World avait été contraint de renoncer à des projets aux États-Unis du fait de l’opposition du Congrès américain. Eckart Woertz cite également les tentations protectionnistes de plus en plus fortes en Europe, citant l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie. Dubai Aerospace Enterprise veut prendre une participation majoritaire dans Auckland International Airport, en Nouvelle-Zélande, mais « il y aura des velléités protectionnistes », prévient Mary Nicola, économiste au sein de la Standard Chartered Bank. Ces deux experts évoquent enfin l’effet « trompe-l’œil » de ces investissements médiatiques au regard de ce que font les émirats voisins. « Là ou Dubai International Capital gère 5 à 10 milliards de dollars, les actifs d’Abu Dhabi Investment Authority atteignent 875 milliards de dollars », signale M. Woertz. « Les acquisitions de Dubaï s’accompagnent de beaucoup de publicité. (...) Pendant ce temps, le Koweït investit en Indonésie. Et cela ne fera pas les gros titres des journaux », résume Mary Nicola.

    31 août 2007. L'Orient Le Jour.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Quand les Arabes veulent prendre le pouvoir economique, les Europeens leurs ferment la porte.

    Vraiment des racistes!

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    • #3
      Qu'ils viennent chez nous

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      • #4
        Pendant ce temps, le Koweït investit en Indonésie. Et cela ne fera pas les gros titres des journaux », résume Mary Nicola.
        Pourquoi ca fera pas les gros titres?

        Car ces un pays Musulman, les autres profitent des devises arabes et se permettent de jouer les protectionistes.

        Il est grand temps à une coopération réelle entre les pays musulmans car la guerre economique est morale a deja commencer.

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