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Emeutes : moyens d'expression ?

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    Edito : La voie de l’émeute

    Par said kaced


    Depuis octobre 1988 et son insondable manipulation des foules – les thuriféraires de la «révolution spontanée» parlent encore du «premier acte de naissance» de la jeune démocratie – l’Algérie s’est installée dans un cycle inouï de violence aux conséquences imprévisibles.

    Depuis ce funeste événement, la moindre revendication, comme hier à Blida pour une «fermeture» de marché clandestin, s’exprime, dans le tumulte, à même la rue.
    A mesure que l’agitation s’empare du pays, le fossé se creuse, chaque jour un peu plus, entre l’Administration et ses administrés.

    L’algérien moyen sait – peut-être depuis l’Indépendance ?- qu’il ne «sert à rien» de faire le siège des représentations de l’Etat pour améliorer ses conditions de vie. Pour une panne d’électricité, le bitumage d’une route de campagne, l’adduction d’un village à l’eau potable… de paisibles citoyens se transforment, l’espace d’une petite jacquerie, en mutins décidés à en découdre avec les forces de l’ordre. Avant de donner l’assaut, les maires et les walis viennent, enfin, parlementer près des frêles barricades. Pour «inaugurer» le dialogue autour de la fumée âcre d’un pneu brûlé!

    Des budgets colossaux sont consacrés à la dotation des forces de l’ordre en moyens mieux répressifs pour tenter d’empêcher la colère des oubliés de la manne pétrolière de s’exprimer.

    A toutes ces vicissitudes criardes du quotidien, l’émeute est-elle le seul recours viable ? L’Etat devrait-il abandonner ses prérogatives d’arbitre et se confiner, tel qu’il le fait systématiquement à présent, dans son rôle de pompier ?

    Si les pouvoirs publics ne prennent garde, la multiplication de ces foyers de fronde – l’expression d’un ras-le-bol généralisé devant les dérives de l’Administration – est un terreau propice à l’agitation permanente. Peu favorable à l’effort de développement entrepris par le pays et de nature à rebuter certains investisseurs étrangers.

    Pour contenir cette propension à l’émeute, les forces de l’ordre font montre de retenue. Un comportement bienvenu qui aurait pu épargner la vie de dizaines de jeunes manifestants du Printemps noir de Kabylie abattus par des snipers de la gendarmerie… chargés de rétablir l’ordre !
    Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

  • #2
    Ce journal demande que ça!
    Ca lui fait de la pub à moindre frais.

    Arretons d'attacher de l'importance à ces irrespectueux!

    Laissez les dieu jugera!

    Commentaire


    • #3
      attention jeune homme
      on est deriere un pc mais on peut aussi etre devant vous

      Commentaire

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