La société mixte algéro-américaine protégée par Chekib Khelil était un nid d'espions et une pompe à fric
Plus de 187 milliards de dinars envolés dans les surfacturation et les transactions douteuses couvertes par de hauts responsables civils et militaires
Ces pillages se sont faits avec des complicités au sein de ministère de la Défense nationale et de la compagnie Sonatrach
Des officiers de l'ANP sont en outre impliqués dans des opérations d'espionnage au bénéfice des Etats-Unis
Le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais a entendu 45 personnes mêlées à l'affaire Brown & Root Condor
Plus de 18 000 milliards de centimes (2 milliards de dollars) envolés et des documents militaires qui étaient vendues à la CIA ! Voilà à quoi servait la compagnie « Brown & Root Condor » dirigée par un proche de Chekib Khelil et couverte par des militaires et par le clan présidentiel. Le directeur en question, Ould Kaddour, est en prison, mais comment est né ce scandale ? La justice a enquêté depuis un an. Des sources judiciaires bien informées ont indiqué à El Khabar que le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais a achevé les auditions de toutes les personnes concernées par l’enquête sur l’affaire de la compagnie « Brown & Root Condor », qui était chargée de la réalisation de plusieurs projets pour le compte du ministère de la Défense nationale et de la compagnie Sonatrach.
Plusieurs personnes suspectées d’être en relation directe avec des dépassements survenus dans cette compagnie, qui feront peut être l’objet de poursuites judiciaires, seront convoquées.
Ces sources ont indiqué que près de 45 personnes ont été entendues, dans le cadre de l’enquête entreprise par le tribunal de Bir Mourad Rais sur les violations et la surfacturation dans les transactions de cette compagnie avec les ministères de l’Energie et des Mines et de la Défense, la valeur de ces transactions a atteint 5700 milliards de centimes avec le ministère de l’Energie et 13000 milliards de centimes avec le ministère de la Défense.
L’enquête sur cette affaire a été entourée d’une grande confidentialité, le doyen des juges d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais a auditionné, en personne, les personnes concernées par l’affaire, sans présence d’un greffier souvent, et ce afin d’éviter que des renseignements filtrent, les policiers se chargeaient de remettre les convocations aux personnes sans passer par le service du tribunal.
Aucune mesure n’a été prise à l’encontre de ces personnes qui ont été entendues en temps que témoins dans cette affaire, des accusations peuvent être portées à certaines d’entre eux après leur audition la seconde fois pour compléter l’enquête sur cette affaire, qui va se poursuivre les prochains jours.
Cela coïncide avec une autre affaire dans le même dossier qui est l’accusation portée par la justice militaire à Abdelmoumen Ould Kadour, ancien directeur général de la BRC, et d’autres haut responsables de l’Etat, dont des officiers dans l’armée et un nombre de civil notamment un directeur de compagnie d’assurances privée située à Hydra. L’accusation en question est «espionnage pour le compte d’un pays étranger et atteinte à la sécurité de la Nation ».
Ces sources ont révélé que l’enquête sur la BRC a connu plusieurs développements « dangereux », après que les services de sécurité spécialisés aient découverts qu’un officier militaire était derrière le vol et la fuite de documents ultra confidentiels de la direction des renseignements militaires, la même personne aurait présentée cela à Ould Kadour à travers un propriétaire d’une compagnie d’assurances qui a bénéficié de contrats d’assurances dans les différentes transactions de la BRC.
Nos sources ont précisé que les documents en question comportent des renseignements indiquant que les autorités américaines connaissent tout ce qui se passe en matière d’installation et d’assemblage de différents équipements techniques modernes et secrets effectués par la compagnie, ce qui signifie, selon nos sources, que la compagnie mixte et ses responsables étaient des espions des autorités américaines en fournissant des renseignements classés confidentiels.
1 septembre, 2007
Algérie aujourd'hui
Plus de 187 milliards de dinars envolés dans les surfacturation et les transactions douteuses couvertes par de hauts responsables civils et militaires
Ces pillages se sont faits avec des complicités au sein de ministère de la Défense nationale et de la compagnie Sonatrach
Des officiers de l'ANP sont en outre impliqués dans des opérations d'espionnage au bénéfice des Etats-Unis
Le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais a entendu 45 personnes mêlées à l'affaire Brown & Root Condor
Plus de 18 000 milliards de centimes (2 milliards de dollars) envolés et des documents militaires qui étaient vendues à la CIA ! Voilà à quoi servait la compagnie « Brown & Root Condor » dirigée par un proche de Chekib Khelil et couverte par des militaires et par le clan présidentiel. Le directeur en question, Ould Kaddour, est en prison, mais comment est né ce scandale ? La justice a enquêté depuis un an. Des sources judiciaires bien informées ont indiqué à El Khabar que le doyen des juges d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais a achevé les auditions de toutes les personnes concernées par l’enquête sur l’affaire de la compagnie « Brown & Root Condor », qui était chargée de la réalisation de plusieurs projets pour le compte du ministère de la Défense nationale et de la compagnie Sonatrach.
Plusieurs personnes suspectées d’être en relation directe avec des dépassements survenus dans cette compagnie, qui feront peut être l’objet de poursuites judiciaires, seront convoquées.
Ces sources ont indiqué que près de 45 personnes ont été entendues, dans le cadre de l’enquête entreprise par le tribunal de Bir Mourad Rais sur les violations et la surfacturation dans les transactions de cette compagnie avec les ministères de l’Energie et des Mines et de la Défense, la valeur de ces transactions a atteint 5700 milliards de centimes avec le ministère de l’Energie et 13000 milliards de centimes avec le ministère de la Défense.
L’enquête sur cette affaire a été entourée d’une grande confidentialité, le doyen des juges d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais a auditionné, en personne, les personnes concernées par l’affaire, sans présence d’un greffier souvent, et ce afin d’éviter que des renseignements filtrent, les policiers se chargeaient de remettre les convocations aux personnes sans passer par le service du tribunal.
Aucune mesure n’a été prise à l’encontre de ces personnes qui ont été entendues en temps que témoins dans cette affaire, des accusations peuvent être portées à certaines d’entre eux après leur audition la seconde fois pour compléter l’enquête sur cette affaire, qui va se poursuivre les prochains jours.
Cela coïncide avec une autre affaire dans le même dossier qui est l’accusation portée par la justice militaire à Abdelmoumen Ould Kadour, ancien directeur général de la BRC, et d’autres haut responsables de l’Etat, dont des officiers dans l’armée et un nombre de civil notamment un directeur de compagnie d’assurances privée située à Hydra. L’accusation en question est «espionnage pour le compte d’un pays étranger et atteinte à la sécurité de la Nation ».
Ces sources ont révélé que l’enquête sur la BRC a connu plusieurs développements « dangereux », après que les services de sécurité spécialisés aient découverts qu’un officier militaire était derrière le vol et la fuite de documents ultra confidentiels de la direction des renseignements militaires, la même personne aurait présentée cela à Ould Kadour à travers un propriétaire d’une compagnie d’assurances qui a bénéficié de contrats d’assurances dans les différentes transactions de la BRC.
Nos sources ont précisé que les documents en question comportent des renseignements indiquant que les autorités américaines connaissent tout ce qui se passe en matière d’installation et d’assemblage de différents équipements techniques modernes et secrets effectués par la compagnie, ce qui signifie, selon nos sources, que la compagnie mixte et ses responsables étaient des espions des autorités américaines en fournissant des renseignements classés confidentiels.
1 septembre, 2007
Algérie aujourd'hui
Commentaire