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Du chantage occidental à l’activisme oriental

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    Grands chantiers : du chantage occidental à l’activisme oriental
    Par said kaced le 27/08/2007 à 08:33


    L’image «vendue» aux quatre vents d’une Algérie riche et prospère où il est redevenu bon vivre, «réconciliée» avec elle-même, à l’ombre d’une paix retrouvée, se dissipe comme un nuage d’été pour laisser place à un amoncellement de doutes et d’inquiétudes sur l’état réel du pays.

    Quelle «tutelle» secrète s’exerce sur nous pour que nous ne soyons plus arbitres de notre destin commun ? D’insondables faillites ont-elles à ce point affaibli le pouvoir nouveau pour inciter les dépositaires de la «bonne vertu» internationaux à barrer notre pays des tablettes de la bonne gouvernance ?

    Situation ubuesque : l’Algérie n’a jamais autant disposé de liquidités, donc de capacités de paiement particulièrement appréciées par les négociants, mais les grands chantiers peinent à trouver preneurs et lorsqu’un opérateur étranger «s’aventure» en nos contrées –la fantasmagorie outre-mer le comparerait alors à un aventurier de l’extrême perdu dans la brousse, c’est en «héros» qu’il faudra d’autorité lui accorder le marché de ses rêves et à ses seules conditions imposées. Et les largesses accordées aux pionniers…
    « L’industrie industrialisante» a vécu et les gouvernants peinent à trouver le savoir-faire qui rendrait force et beauté au pays! Pour l’heure, seuls des légions de bâtisseurs venus du lointain Orient, aux us mystérieux et chez qui le jour a définitivement rattrapé la nuit, acceptent bien de nous élever ces tours et ces ouvrages – d’art ?- où se déroulerait notre vie aseptisée de demain.

    Les Occidentaux souffrent-ils à ce point de la concurrence de ces dumpers envahissants, qui négocient à bas prix jusqu’aux centrales nucléaires selon le mythe en vigueur pour bouder l’Algérie et ses juteux contrats ? Le recul n’est-il que stratégique pour mieux s’octroyer des parts de marché en «respect» de la logique froide de la «sphère d’influence», résidu nauséabond de la bête immonde coloniale ?

    L’Etat algérien va-t-il rompre avec sa démarche traditionnelle du «partenariat diversifié» et, au nom du réalisme économique, coopérer avec les pays qui en manifestent la volonté et se signalent par leur présence active sur le terrain ?

    En l’état de paralysie des grands projets, la tentation est grande d’avancer vite pour respecter la parole donnée aux Algériens qui fondent un espoir immense en les virtualités du programme de relance économique. A n’importe quel prix et de n’importe quelle manière ?



    S.TSA
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