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“Ali Benhadj est un pyromane”
Un repenti de la région de Constantine, qui considère que le défunt Smaïn Lamari est à respecter au moins pour ses principes, son honnêteté et son engagement pour l’Algérie, croit dur comme fer que “si le processus engagé entre l’État algérien et l’AIS a abouti, c’est parce que les pyromanes de l’espèce de Benhadj et Abassi sont restés à l’écart”.
Pour tous ceux que nous avons rencontrés ces deux derniers jours, la sortie de Benhadj est une autre “attaque contre la ouma qui a fait de la réconciliation l’un des piliers de son futur édifice”.
Les propos ne sont pas de la direction de l’ex-AIS, mais de ceux qu’on peut appeler les ex-hommes de troupe. Ces derniers voient dans l’activisme du “cheikh sans sagesse” de véritables jets d’huile versée sur un brasier que “tous les hommes sincères veulent étouffer”.
À Skikda, Jijel et Constantine, d’où sont issus les Mezrag et autres Kebir, on a pu vérifier que les sorties de Benhadj ont toujours étaient perçues comme de véritables appels au meurtre. “Ce fou n’a jamais été touché dans sa chair, ‘ma ihass bel jamra ghir eli gaâd aliha’, c’est pour cela qu’il est en retard d’une guerre”, ironise un ancien de l’AIS qui a perdu son propre frère dans les années 90.
Les propos ne sont pas de la direction de l’ex-AIS, mais de ceux qu’on peut appeler les ex-hommes de troupe. Ces derniers voient dans l’activisme du “cheikh sans sagesse” de véritables jets d’huile versée sur un brasier que “tous les hommes sincères veulent étouffer”.
À Skikda, Jijel et Constantine, d’où sont issus les Mezrag et autres Kebir, on a pu vérifier que les sorties de Benhadj ont toujours étaient perçues comme de véritables appels au meurtre. “Ce fou n’a jamais été touché dans sa chair, ‘ma ihass bel jamra ghir eli gaâd aliha’, c’est pour cela qu’il est en retard d’une guerre”, ironise un ancien de l’AIS qui a perdu son propre frère dans les années 90.
En effet, le tempérament haineux de Benhadj et la présence de son fils dans les maquis terroristes rendent les ex de l’AIS plus prudents, préférant se prononcer dans l’anonymat.
L’image d’un Benhadj profitant de la “clémence-zélée” de ses supposés bourreaux, appelant au meurtre de deux diplomates algériens, est toujours vivace.
L’image d’un Benhadj profitant de la “clémence-zélée” de ses supposés bourreaux, appelant au meurtre de deux diplomates algériens, est toujours vivace.
Selon un ancien de l’AIS, Benhadj ne cesse de monologuer, croyant pouvoir berner d’autres Algériens et les pousser à s’entretuer. “Il n’a de courage que son verbe puisé dans la langue de bois”, ironise-t-il. C’est le même avis d’un autre ex-cadre de l’AIS de la région de Collo.
Un repenti de la région de Constantine, qui considère que le défunt Smaïn Lamari est à respecter au moins pour ses principes, son honnêteté et son engagement pour l’Algérie, croit dur comme fer que “si le processus engagé entre l’État algérien et l’AIS a abouti, c’est parce que les pyromanes de l’espèce de Benhadj et Abassi sont restés à l’écart”.
Un repenti de la région de Constantine, qui considère que le défunt Smaïn Lamari est à respecter au moins pour ses principes, son honnêteté et son engagement pour l’Algérie, croit dur comme fer que “si le processus engagé entre l’État algérien et l’AIS a abouti, c’est parce que les pyromanes de l’espèce de Benhadj et Abassi sont restés à l’écart”.
MOHAMED BENMASSAOUD (Liberté)
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