Tweet
Figurant parmi les 80 pays importateurs de la viande bovine brésilienne, l'Algérie est devenue un marché très prisé pour le Brésil qui assure le tiers des exportations de ce produit alimentaire à l'échelle mondiale. C'est dans ce cadre, qu'une délégation de l'Association brésilienne des Industries Exportatrices de Viande de Boeuf (ABIEC), qui regroupe 69 entreprises et qui est basée à Sao Paulo, va effectuer une visite à Alger entre le 2 et le 4 septembre.
Conduite par son directeur exécutif, M. Antonio Jorge Camardelli et composée des représentants du Centre brésilien d'aliments halal (CIBAL) et de la Fédération des associations musulmanes du Brésil (FAMBRAS), la délégation veut faire la promotion de son produit en Algérie et étudier, avec toutes les parties, les moyens de renforcer la coopération dans le secteur.
Pour ce faire, il est prévu des réunions avec le ministère de l'Agriculture et du développement rural, avec le ministère du Commerce, le ministère des Affaires religieuses, l'entreprise portuaire d'Alger et aussi les importateurs de viande de boeuf congelée pour aborder toutes les questions liées à l'abattage des animaux, à la qualité de la viande importée, aux procédures d'exportation et aussi à l'authenticité du certificat hallal.
La venue de cette délégation en cette période de l'année n'est pas fortuite puisqu'elle coïncide avec l'approche du mois sacré du Ramadhan. Un mois qui généralement connaît une forte demande en matière de viande fraîche et congelée et qui constitue également une occasion propice pour les spéculateurs de faire monter les enchères et créer la crise sur le marché comme cela a été le cas en 2003. Le prix de la viande fraîche avait atteint les 1.200 DA.
Pour réguler le marché, l'Etat a décidé donc de recourir à l'importation de ce produit et casser ainsi les prix. C'est ainsi que l'Algérie, après une rupture d'importation due à l'épidémie de la fièvre aphteuse, a repris l'importation de ce produit du Brésil au mois de mars 2006. Elle est classée en 3ème position parmi les pays arabes importateurs de viande après l'Egypte et l'Arabie Saoudite. Depuis, les importations ne cessent d'augmenter enregistrant une moyenne de 50.000 tonnes par an en 2006. C'est ce qui a motivé les exportateurs brésiliens à miser de plus en plus sur le marché algérien après la France et l'Argentine, considérés, eux aussi, comme les principaux fournisseurs de notre pays en viande rouge.
Pour se faire une place dans le marché mondial, le Brésil a développé l'élevage du cheptel au point où ce dernier représente, actuellement, 19 % du cheptel mondial, soit 204 millions de têtes. De 1996 à 2004, le cheptel de ce pays a augmenté de 2,7 %, occupant ainsi la première place en matière d'exportation en l'an 2005 et précédant l'Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis et l'UE. Le Brésil est entré, de ce fait, dans une guerre commerciale dans le cadre du groupe des pays émergents, avec l'OMC et les pays du Nord.
L'Algérie et le Brésil sont signataires d'un protocole d'entente de cinq ans relatif à la sécurité sanitaire et phytosanitaire de produits d'origine animale et végétale. Le Brésil est soumis au système HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Points) de sécurité alimentaire.
source : Quotidien d'Oran
Conduite par son directeur exécutif, M. Antonio Jorge Camardelli et composée des représentants du Centre brésilien d'aliments halal (CIBAL) et de la Fédération des associations musulmanes du Brésil (FAMBRAS), la délégation veut faire la promotion de son produit en Algérie et étudier, avec toutes les parties, les moyens de renforcer la coopération dans le secteur.
Pour ce faire, il est prévu des réunions avec le ministère de l'Agriculture et du développement rural, avec le ministère du Commerce, le ministère des Affaires religieuses, l'entreprise portuaire d'Alger et aussi les importateurs de viande de boeuf congelée pour aborder toutes les questions liées à l'abattage des animaux, à la qualité de la viande importée, aux procédures d'exportation et aussi à l'authenticité du certificat hallal.
La venue de cette délégation en cette période de l'année n'est pas fortuite puisqu'elle coïncide avec l'approche du mois sacré du Ramadhan. Un mois qui généralement connaît une forte demande en matière de viande fraîche et congelée et qui constitue également une occasion propice pour les spéculateurs de faire monter les enchères et créer la crise sur le marché comme cela a été le cas en 2003. Le prix de la viande fraîche avait atteint les 1.200 DA.
Pour réguler le marché, l'Etat a décidé donc de recourir à l'importation de ce produit et casser ainsi les prix. C'est ainsi que l'Algérie, après une rupture d'importation due à l'épidémie de la fièvre aphteuse, a repris l'importation de ce produit du Brésil au mois de mars 2006. Elle est classée en 3ème position parmi les pays arabes importateurs de viande après l'Egypte et l'Arabie Saoudite. Depuis, les importations ne cessent d'augmenter enregistrant une moyenne de 50.000 tonnes par an en 2006. C'est ce qui a motivé les exportateurs brésiliens à miser de plus en plus sur le marché algérien après la France et l'Argentine, considérés, eux aussi, comme les principaux fournisseurs de notre pays en viande rouge.
Pour se faire une place dans le marché mondial, le Brésil a développé l'élevage du cheptel au point où ce dernier représente, actuellement, 19 % du cheptel mondial, soit 204 millions de têtes. De 1996 à 2004, le cheptel de ce pays a augmenté de 2,7 %, occupant ainsi la première place en matière d'exportation en l'an 2005 et précédant l'Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis et l'UE. Le Brésil est entré, de ce fait, dans une guerre commerciale dans le cadre du groupe des pays émergents, avec l'OMC et les pays du Nord.
L'Algérie et le Brésil sont signataires d'un protocole d'entente de cinq ans relatif à la sécurité sanitaire et phytosanitaire de produits d'origine animale et végétale. Le Brésil est soumis au système HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Points) de sécurité alimentaire.
source : Quotidien d'Oran