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Bonjour
NEUCHATEL – La santé psychique de la population suisse est meilleure qu’il y a dix ans.
Environ 60 % des personnes interrogées se disent aujourd’hui sereines et équilibrées. Selon des chiffres publiés hier par l’Observatoire suisse de la santé (OBSAN), plus de la moitié des Suisses (55%) se sentent émotionnellement stables, contre 45% à peine en 1992. Les troubles tels que la fatigue psychique, le pessimisme, la nervosité et les troubles du sommeil sont en recul depuis une dizaine d’années, et la fréquence des troubles chroniques sévères tend à diminuer, notamment chez les hommes. Néanmoins le nombre de personnes qui se font soigner pour des problèmes psychiques a légèrement augmenté depuis 1997. Les hommes sont plus nombreux à consulter que les femmes. Selon l’étude les médecins accordent aujourd’hui une plus grande attention aux maladies psychiques que par le passé, et les possibilités thérapeutiques se sont élargies. Par ailleurs le nombre des personnes déclarées invalides en raison de troubles psychiques a quasi doublé au cours des dix dernières années. Le pourcentage des rentes AI versées pour cause de maladie psychique est passé de 20% en 1986 à 37% en 2005.
Selon le rapport, les hommes et les personnes âgées sont plus nombreux que les femmes et les jeunes à se déclarer «maîtres de leur existence», un signe important de bonne santé psychique. Au contraire un cinquième de la population se sent «à la merci des aléas de la vie». Pour surmonter les crises psychiques, les gens comptent surtout sur le soutien émotionnel de leur partenaire.
(ats/ap
NEUCHATEL – La santé psychique de la population suisse est meilleure qu’il y a dix ans.
Environ 60 % des personnes interrogées se disent aujourd’hui sereines et équilibrées. Selon des chiffres publiés hier par l’Observatoire suisse de la santé (OBSAN), plus de la moitié des Suisses (55%) se sentent émotionnellement stables, contre 45% à peine en 1992. Les troubles tels que la fatigue psychique, le pessimisme, la nervosité et les troubles du sommeil sont en recul depuis une dizaine d’années, et la fréquence des troubles chroniques sévères tend à diminuer, notamment chez les hommes. Néanmoins le nombre de personnes qui se font soigner pour des problèmes psychiques a légèrement augmenté depuis 1997. Les hommes sont plus nombreux à consulter que les femmes. Selon l’étude les médecins accordent aujourd’hui une plus grande attention aux maladies psychiques que par le passé, et les possibilités thérapeutiques se sont élargies. Par ailleurs le nombre des personnes déclarées invalides en raison de troubles psychiques a quasi doublé au cours des dix dernières années. Le pourcentage des rentes AI versées pour cause de maladie psychique est passé de 20% en 1986 à 37% en 2005.
Selon le rapport, les hommes et les personnes âgées sont plus nombreux que les femmes et les jeunes à se déclarer «maîtres de leur existence», un signe important de bonne santé psychique. Au contraire un cinquième de la population se sent «à la merci des aléas de la vie». Pour surmonter les crises psychiques, les gens comptent surtout sur le soutien émotionnel de leur partenaire.
(ats/ap