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L'armée libanaise a pris dimanche le contrôle du camp palestinien de Nahr al-Bared, après trois mois de combats meurtriers. Mais le chef des islamistes du Fatah al-Islam aurait pris la fuite.
Désormais Nahr al-Bared résonne des tirs de joie des soldats libanais. Au bout de trois mois de combats acharnés, l’armée a enfin réussi à s’emparer du camp où s’étaient retranchés depuis le 20 mai les islamistes du Fatah al-Islam. L'armée avait annoncé peu avant qu'elle ne rencontrait plus de résistance dimanche à l'intérieur du camp de réfugiés palestinien. Dans une tentative désespérée, des dizaines de combattants avaient tenté de fuir à la faveur de la nuit. Une opération, qui s’est soldée par la mort d’au moins 28 des rebelles et l’arrestation d’une quinzaine d’autres. Les soldats libanais continuaient en fin de journée à rechercher les fuyards à l'intérieur et aux alentours du camp.
Cette victoire pourrait en effet être entachée par la fuite éventuelle du chef du Fatah al-Islam, un groupuscule sunnite revendiquant des liens idéologiques avec Al-Qaïda. "Chaker al-Abssi, n'est ni parmi les cadavres, ni parmi ceux qui ont été arrêtés", a précisé un officier. "Nous pensons qu'il se serait enfui à la tête d'un petit groupe" a-t-il ajouté. Aussitôt, l'armée a lancé une vaste opération de recherche dans les villages environnants, demandant l'aide de la population.
158 soldats libanais tués
Au cours de la semaine écoulée, l'armée a refusé l'évacuation des blessés demandée par les islamistes après le départ, le 24 août, de leurs femmes et enfants, derniers civils restés à Nahr al-Bared, déserté par ses 31.000 habitants. Une soixantaine de combattants se trouvaient alors dans le camp, dont plus d'une trentaine étaient blessés.
Malgré les 3.000 hommes mobilisés pour cette bataille, la progression de l'armée a été extrêmement lente dans les ruines piégées du camp. L'armée, mal équipée, manquant de munitions et de moyens aériens, a fait face à des combattants très bien armés et entraînés, pouvant s’appuyer sur un réseau d’abris souterrains, capables de résister aux raids aériens israéliens. Depuis le début des affrontements lorsque le Fatah al-Islam avait lancé des attaques meurtrières contre des soldats aux alentours de Nahr al-Bared, 158 hommes de l’armée libanaise ont perdu la vie.
Le Figaro
Désormais Nahr al-Bared résonne des tirs de joie des soldats libanais. Au bout de trois mois de combats acharnés, l’armée a enfin réussi à s’emparer du camp où s’étaient retranchés depuis le 20 mai les islamistes du Fatah al-Islam. L'armée avait annoncé peu avant qu'elle ne rencontrait plus de résistance dimanche à l'intérieur du camp de réfugiés palestinien. Dans une tentative désespérée, des dizaines de combattants avaient tenté de fuir à la faveur de la nuit. Une opération, qui s’est soldée par la mort d’au moins 28 des rebelles et l’arrestation d’une quinzaine d’autres. Les soldats libanais continuaient en fin de journée à rechercher les fuyards à l'intérieur et aux alentours du camp.
Cette victoire pourrait en effet être entachée par la fuite éventuelle du chef du Fatah al-Islam, un groupuscule sunnite revendiquant des liens idéologiques avec Al-Qaïda. "Chaker al-Abssi, n'est ni parmi les cadavres, ni parmi ceux qui ont été arrêtés", a précisé un officier. "Nous pensons qu'il se serait enfui à la tête d'un petit groupe" a-t-il ajouté. Aussitôt, l'armée a lancé une vaste opération de recherche dans les villages environnants, demandant l'aide de la population.
158 soldats libanais tués
Au cours de la semaine écoulée, l'armée a refusé l'évacuation des blessés demandée par les islamistes après le départ, le 24 août, de leurs femmes et enfants, derniers civils restés à Nahr al-Bared, déserté par ses 31.000 habitants. Une soixantaine de combattants se trouvaient alors dans le camp, dont plus d'une trentaine étaient blessés.
Malgré les 3.000 hommes mobilisés pour cette bataille, la progression de l'armée a été extrêmement lente dans les ruines piégées du camp. L'armée, mal équipée, manquant de munitions et de moyens aériens, a fait face à des combattants très bien armés et entraînés, pouvant s’appuyer sur un réseau d’abris souterrains, capables de résister aux raids aériens israéliens. Depuis le début des affrontements lorsque le Fatah al-Islam avait lancé des attaques meurtrières contre des soldats aux alentours de Nahr al-Bared, 158 hommes de l’armée libanaise ont perdu la vie.
Le Figaro
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