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Nucléaire: l'Iran ne pliera jamais face à l'intimidation (Khamenei)
TEHERAN (AFP) — Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé lundi que l'Iran "ne pliera jamais face à l'intimidation" dans le dossier nucléaire, dans des propos diffusés par la télévision d'Etat.
La nation iranienne a résisté, résistera et ne pliera jamais face à l'intimidation sur le dossier nucléaire et les autres questions", a dit la plus haute autorité de l'Etat iranien, dans un discours devant des étudiants à Téhéran. L'Iran court le risque de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité des Nations unies s'il persiste dans son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.
L'ayatollah Khamenei a dénoncé "ces pays qui disent ne pas nous faire confiance, ne pas vouloir que nous ayons" la technologie nucléaire. "Ceux qui disent cela ont lancé deux guerres mondiales en 20 ans", a-t-il ajouté en référence aux protagonistes des deux grands conflits du XXe siècle.
Le message du guide suprême fait suite à celui du président Mahmoud Ahmadinejad dimanche, dans lequel ce dernier annonçait que l'Iran avait franchi un nouveau cap dans son programme nucléaire, en faisant fonctionner selon lui 3.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium.
Mais les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) mettent en doute cette affirmation. L'Agence a écrit dans son dernier rapport qu'à la date du 19 août, seulement 1.968 centrifugeuses étaient en opération et 656 autres étaient à des stades divers d'installation et d'essai.
L'ayatollah Khamenei s'en est pris aussi aux propos "haineux, arrogants et violents" du président américain George W. Bush. Ce dernier a averti l'Iran mardi dernier qu'il agirait pour protéger les soldats américains en Irak, qui sont en partie la cible de groupes soutenus selon lui par les Gardiens de la révolution iraniens.
S'en prenant plus généralement aux nations occidentales, le guide suprême a assuré que "l'Iran vaincra ces puissances ivres et arrogantes en utilisant ses moyens habiles et sages".
Téhéran fait l'objet de trois résolutions du Conseil de sécurité, dont les deux dernières comportent des sanctions, à cause de son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.
Les Etats-Unis et la France notamment ont indiqué qu'ils chercheraient à obtenir rapidement une nouvelle résolution contre l'Iran s'il persiste dans son refus.
La République islamique s'est engagée auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique à répondre au plus tard d'ici la fin décembre à un ensemble de questions en suspens sur la nature de son programme nucléaire. Le directeur de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, a prévenu samedi que cet engagement représentait peut-être une dernière chance pour l'Iran de prouver sa bonne foi sur le dossier nucléaire.
Téhéran affirme que son programme atomique a un objectif exclusivement civil, alors que de nombreux pays le soupçonnent de chercher à obtenir l'arme nucléaire.
La nation iranienne a résisté, résistera et ne pliera jamais face à l'intimidation sur le dossier nucléaire et les autres questions", a dit la plus haute autorité de l'Etat iranien, dans un discours devant des étudiants à Téhéran. L'Iran court le risque de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité des Nations unies s'il persiste dans son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.
L'ayatollah Khamenei a dénoncé "ces pays qui disent ne pas nous faire confiance, ne pas vouloir que nous ayons" la technologie nucléaire. "Ceux qui disent cela ont lancé deux guerres mondiales en 20 ans", a-t-il ajouté en référence aux protagonistes des deux grands conflits du XXe siècle.
Le message du guide suprême fait suite à celui du président Mahmoud Ahmadinejad dimanche, dans lequel ce dernier annonçait que l'Iran avait franchi un nouveau cap dans son programme nucléaire, en faisant fonctionner selon lui 3.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium.
Mais les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) mettent en doute cette affirmation. L'Agence a écrit dans son dernier rapport qu'à la date du 19 août, seulement 1.968 centrifugeuses étaient en opération et 656 autres étaient à des stades divers d'installation et d'essai.
L'ayatollah Khamenei s'en est pris aussi aux propos "haineux, arrogants et violents" du président américain George W. Bush. Ce dernier a averti l'Iran mardi dernier qu'il agirait pour protéger les soldats américains en Irak, qui sont en partie la cible de groupes soutenus selon lui par les Gardiens de la révolution iraniens.
S'en prenant plus généralement aux nations occidentales, le guide suprême a assuré que "l'Iran vaincra ces puissances ivres et arrogantes en utilisant ses moyens habiles et sages".
Téhéran fait l'objet de trois résolutions du Conseil de sécurité, dont les deux dernières comportent des sanctions, à cause de son refus de suspendre son enrichissement d'uranium.
Les Etats-Unis et la France notamment ont indiqué qu'ils chercheraient à obtenir rapidement une nouvelle résolution contre l'Iran s'il persiste dans son refus.
La République islamique s'est engagée auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique à répondre au plus tard d'ici la fin décembre à un ensemble de questions en suspens sur la nature de son programme nucléaire. Le directeur de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, a prévenu samedi que cet engagement représentait peut-être une dernière chance pour l'Iran de prouver sa bonne foi sur le dossier nucléaire.
Téhéran affirme que son programme atomique a un objectif exclusivement civil, alors que de nombreux pays le soupçonnent de chercher à obtenir l'arme nucléaire.