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L'Algérie importera 10 mille tonnes de viande brésilienne

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  • L'Algérie importera 10 mille tonnes de viande brésilienne

    A une semaine du mois de ramadhan en Algérie, les pouvoirs publics ont mis les bouchées doubles pour assurer l’approvisionnement régulier des marchés locaux en viande rouge. Coïncidant cette année avec une période d’intersaison qui est marquée par le manque de certains produits alimentaire, les autorités publiques ainsi que les importateurs de viande ont pris toutes les précautions nécessaires, notamment l’importation des viandes. Rien que pour ce mois-ci, près de 10 000 tonnes de viande rouge, venues des pays d’Amérique latine, notamment du Brésil et des pays d’Océanie, sont prévues pour être commercialisées durant le Ramadhan.

    Figurant parmi les 80 pays importateurs de viande bovine brésilienne, l’Algérie est devenue un marché très prisé pour le Brésil qui assure le tiers des exportations de ce produit alimentaire à l’échelle mondiale. C’est dans ce cadre qu’une délégation de l’Association brésilienne des industries exportatrices de viande de bœuf (ABIEC), qui regroupe 69 entreprises et qui est basée à Sao Paulo, a effectué une visite à Alger ces deux derniers jours. Conduite par son directeur exécutif, M. Antonio Jorge Camardelli, et composée des représentants du Centre brésilien d’aliments halal (Cibal) et de la Fédération des associations musulmanes du Brésil (Fambras), la délégation a fait, hier, devant un parterre de journalistes réunis à l’hôtel Sheraton, la promotion de son produit en Algérie. “1 kilo sur 3 de viande de bœuf importée dans le monde est brésilien. Nous pratiquons les coûts de production les plus bas entre les principaux exportateurs de viande bovine, il est à raison de 0,90 à 1 dollar américain le kilo”, annonce M. Antonio Jorge Camardelli.

    Plusieurs réunions ont eu lieu avec les différents secteurs, notamment le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère du Commerce, l’Entreprise portuaire d’Alger et aussi les importateurs de viande de bœuf congelée pour aborder toutes les questions liées à l’abattage des animaux, à la qualité de la viande importée, aux procédures d’exportation et aussi à l’authenticité du certificat halal. À ce propos, le représentant de Centre brésilien d’aliments halal a assuré que l’abatage du bétail brésilien destiné à la consommation dans les pays arabes est conforme. “Nous sommes responsables de tous les musulmans qui consomment nos viandes. Nous prenons aucun risque, l’abatage se fait par des experts musulmans et selon les rites de l’islam”, précise-t-il. Alors que les délais de conservation et d’exportation sont de 90 jours pour la viande fraîche conservée sous vide, les autorités locales ont exigé de la délégation que la conservation et l’exportation se fassent en 30 jours pour les consommateurs algériens.

    La venue de cette délégation en cette période de l’année n’est pas fortuite puisqu’elle coïncide avec l’approche du mois sacré du Ramadhan. Un mois qui généralement connaît une forte demande en matière de viande fraîche et congelée et qui constitue également une occasion propice aux spéculateurs de faire monter les enchères et créer la crise sur le marché, comme cela a été le cas en 2003. Le prix de la viande fraîche avait atteint 1 200 DA. Pour réguler le marché, l’État a décidé donc de recourir à l’importation de ce produit et de casser ainsi les prix. C’est ainsi que l’Algérie, après une rupture d’importation due à l’épidémie de la fièvre aphteuse, a repris l’importation de ce produit du Brésil au mois de mars 2006. Elle est classée à la troisième position parmi les pays arabes importateurs de viande après l’Égypte et l’Arabie Saoudite. Pour se faire une place sur le marché mondial, le Brésil a développé l’élevage du cheptel au point où ce dernier représente, actuellement, 19% du cheptel mondial, soit 204 millions de têtes. L’Algérie et le Brésil sont signataires d’un protocole d’entente de cinq ans relatif à la sécurité sanitaire et phytosanitaire de produits d’origine animale et végétale. L’ambassadeur du Brésil a souhaité approfondir les relations algéro-brésiliennes dans le domaine de l’agriculture, notamment l’élevage du bétail. Il faut savoir que cette année (de janvier à juillet 2007), l’Algérie a importé près de 33 071 tonnes de viande bovine, réfrigérée et surgelée, du Brésil. Un peu moins que l’année précédente qui affiche un chiffre de 47 329 tonnes de viande bovine du même pays.

    source : Liberté

  • #2
    Nassim,

    ............................
    Nous pratiquons les coûts de production les plus bas entre les principaux exportateurs de viande bovine, il est à raison de 0,90 à 1 dollar américain le kilo”, annonce M. Antonio Jorge Camardelli.
    ....................
    A ce prix là, en toute logique, on devrait avoir de la viande congelée à moins de 250 da le kilo au prix de détail.

    Espérant que Sonelgaz, avec tous les autres intermédiaires, sauront être à la hauteur pour ne pas briser la chaine du froid.

    Quant à notre ami Augustin qui voulait nous ridiculiser en nous parlant de viande pour animaux de ZOO parce que j'avais donné un prix bas de 3€ ( 300 da ) le kilo de viande rouge bovine, il doit savoir maintenant ce qui lui reste à faire.

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    • #3
      Qu'en est'il du projet émiratie pour l'immense ferme du côté de Chlef ?
      Ce complexe avec 10 000 vaches fera énormément de bien au pays ! Je suis par contre écoeuré que ce ne soit pas un projet 100% algérien ! Pourquoi Rebrab ou un autre algérien ne s'est'il pas lancé dans un tel projet ? Sachant qu'il y a pénurie de lait et de viande... un investissement dans ce secteur ne peut qu'être porteur !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        DZmes Bond,

        Qu'en est'il du projet émiratie pour l'immense ferme du côté de Chlef ?
        Ce complexe avec 10 000 vaches fera énormément de bien au pays ! Je suis par contre écoeuré que ce ne soit pas un projet 100% algérien ! Pourquoi Rebrab ou un autre algérien ne s'est'il pas lancé dans un tel projet ? Sachant qu'il y a pénurie de lait et de viande... un investissement dans ce secteur ne peut qu'être porteur !
        Hi,

        Y'a-t-il au moins de quoi nourrir ces vaches ou faut-il importer aussi leur nourriture ( aliment pour bétail ) ?

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        • #5
          Ca serait bien s'il nous importe aussi 10 000 Bresiliennes, ca nous fera un peu bouger sous la Samba..... et peut etre dans une generation, on poura avoir un Ronaldinio algerien.... a force d'avoir des Bourahli incapable, peeut etre que c genetique non.

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          • #6
            Dès que le Ramadhan approche on se souvient qu’il y a un problème de viande en Algérie. Que fait-on entre temps pour développer l’élevage bovin et ovin et assurer une autosuffisance aux algériens ?

            L’importation ne règlera pas le problème. Mais bon, comme toujours c’est la politique de gestion des crises qui prédomine chez nous.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Shadoc, ce n'est pas un probleme de quantité, mais d'organisation et de controle.

              le cheptel algérien nourrit actuellemnt 6 pays.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Salut Akouvli : Il est clair que l'aliment pour bétail doit être pris en compte, tout comme l'aquisition du matériel pour la chaine du froid, pour l'empaquetage, la transformation, la distrribution, etc... Ca créerait tellement d'emplois indirects !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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