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Les groupes énergétiques français Suez et Gaz de France (GDF) ont fusionné pour constituer un nouveau poids lourd mondial de l'énergie. Le mariage intervient au terme d'âpres négociations, dans lesquelles le président Nicolas Sarkozy a directement pesé.
Les deux sociétés, l'une privé et l'autre publique, ont officialisé un accord approuvé la veille par leurs conseils d'administration. GDF Suez devient ainsi le deuxième producteur français d'électricité derrière EDF, le premier groupe gazier en Europe. Il figure également parmi les trois premières "utilities" (groupes d'énergie ou d'eau) cotées dans le monde. Son chiffre d'affaires avoisinne les 72 milliards d'euros (119 milliards de francs).
La fusion débouchera sur la création en 2008 d'un groupe baptisé "GDF Suez". Elle entraîne de facto la privatisation de GDF, mais l'Etat français disposera d'une minorité de blocage en détenant directement plus de 35% du capital du nouvel ensemble.
Le projet doit encore être approuvé par les actionnaires et la Commission européenne devra confirmer son accord.
La fusion a été vivement critiquée lundi par l'opposition socialiste en France et les syndicats. En bourse, le titre Suez perdait en fin de matinée 3,2% et l'action GDF cédait 2,7% euros dans un marché stable.
source : ATS
Les deux sociétés, l'une privé et l'autre publique, ont officialisé un accord approuvé la veille par leurs conseils d'administration. GDF Suez devient ainsi le deuxième producteur français d'électricité derrière EDF, le premier groupe gazier en Europe. Il figure également parmi les trois premières "utilities" (groupes d'énergie ou d'eau) cotées dans le monde. Son chiffre d'affaires avoisinne les 72 milliards d'euros (119 milliards de francs).
La fusion débouchera sur la création en 2008 d'un groupe baptisé "GDF Suez". Elle entraîne de facto la privatisation de GDF, mais l'Etat français disposera d'une minorité de blocage en détenant directement plus de 35% du capital du nouvel ensemble.
Le projet doit encore être approuvé par les actionnaires et la Commission européenne devra confirmer son accord.
La fusion a été vivement critiquée lundi par l'opposition socialiste en France et les syndicats. En bourse, le titre Suez perdait en fin de matinée 3,2% et l'action GDF cédait 2,7% euros dans un marché stable.
source : ATS