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Numéro deux mondial du secteur, le pôle eau et déchets du groupe représente 11,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2006. Alors que 65 % de son capital devra être introduit en Bourse prochainement, la société est à l'abri des attaques d'éventuels prétendants.
Suez Environnement, hors de portée de Veolia 11,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 2006, une croissance soutenue de + 5,1 % pour le premier semestre 2007. Suez Environnement avait de quoi séduire des prétendants. Mais le montage choisi pour l'entrée en Bourse d'une partie de ses activités devrait le mettre à l'abri. Dans le cadre de la fusion entre les deux groupes énergétiques Suez et GDF, 65 % du pôle spécialisé dans la gestion des eaux et des déchets du groupe franco-belge devrait être introduit prochainement en Bourse.
Le nouvel ensemble GDF Suez conservera donc 35 % du capital de la branche environnement tandis que près de 12 % resteront aux mains des principaux actionnaires de Suez. Le groupe nouvellement constitué garde donc la minorité de blocage. Pour prendre le contrôle des actifs environnement, un éventuel prétendant devra donc lancer une offre publique d'achat. Stratégie sans garantie de succès mais surtout potentiellement très chère. Pour Veolia Environnement, la perspective d'absorber son concurrent est fortement compromise.
Le numéro un mondial - 28,62 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont 61 % réalisés dans l'eau et la propreté “ avait pourtant fait état à plusieurs reprises, la dernière étant jeudi 30 août, de son intérêt pour les actifs de Suez. « S'il y avait un jour des actifs disponibles concernant notre coeur de métier, il serait de mon devoir de m'y intéresser », a reconnu Henri Proglio, le P-DG de Veolia lors de la présentation des résultats du groupe la semaine dernière.
Héritier de la Lyonnaise des eaux, le pôle environnement représentait 26 % de l'ensemble du groupe Suez. Avec près de 57 500 employés dans le monde, il a généré en 2006 un bénéfice net de 562 millions d'euros (part du groupe) pour un bénéfice d'exploitation de 1 milliard d'euros. Près de 80 % de son chiffre d'affaires est réalisé en Europe. Dans le détail, la filiale a réalisé 5 milliards d'euros de chiffre affaires dans le secteur des déchets en Europe, tandis que la division de gestion de l'eau européenne a généré 3,8 milliards d'euros et est numéro un en France. Degrémont, l'unité d'ingénierie qui conçoit notamment des usines de dessalement de l'eau de mer, a de son côté, réalisé 1 milliard de chiffre d'affaires.
Solène Davesne Usine Nouvelle
Suez Environnement, hors de portée de Veolia 11,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 2006, une croissance soutenue de + 5,1 % pour le premier semestre 2007. Suez Environnement avait de quoi séduire des prétendants. Mais le montage choisi pour l'entrée en Bourse d'une partie de ses activités devrait le mettre à l'abri. Dans le cadre de la fusion entre les deux groupes énergétiques Suez et GDF, 65 % du pôle spécialisé dans la gestion des eaux et des déchets du groupe franco-belge devrait être introduit prochainement en Bourse.
Le nouvel ensemble GDF Suez conservera donc 35 % du capital de la branche environnement tandis que près de 12 % resteront aux mains des principaux actionnaires de Suez. Le groupe nouvellement constitué garde donc la minorité de blocage. Pour prendre le contrôle des actifs environnement, un éventuel prétendant devra donc lancer une offre publique d'achat. Stratégie sans garantie de succès mais surtout potentiellement très chère. Pour Veolia Environnement, la perspective d'absorber son concurrent est fortement compromise.
Le numéro un mondial - 28,62 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont 61 % réalisés dans l'eau et la propreté “ avait pourtant fait état à plusieurs reprises, la dernière étant jeudi 30 août, de son intérêt pour les actifs de Suez. « S'il y avait un jour des actifs disponibles concernant notre coeur de métier, il serait de mon devoir de m'y intéresser », a reconnu Henri Proglio, le P-DG de Veolia lors de la présentation des résultats du groupe la semaine dernière.
Héritier de la Lyonnaise des eaux, le pôle environnement représentait 26 % de l'ensemble du groupe Suez. Avec près de 57 500 employés dans le monde, il a généré en 2006 un bénéfice net de 562 millions d'euros (part du groupe) pour un bénéfice d'exploitation de 1 milliard d'euros. Près de 80 % de son chiffre d'affaires est réalisé en Europe. Dans le détail, la filiale a réalisé 5 milliards d'euros de chiffre affaires dans le secteur des déchets en Europe, tandis que la division de gestion de l'eau européenne a généré 3,8 milliards d'euros et est numéro un en France. Degrémont, l'unité d'ingénierie qui conçoit notamment des usines de dessalement de l'eau de mer, a de son côté, réalisé 1 milliard de chiffre d'affaires.
Solène Davesne Usine Nouvelle