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Le Festival d'Automne est lié à la personnalité d'un homme, Michel Guy, et de son insatiable curiosité. Depuis, Alain Crombecque, secondé par Marie Collin et Joséphine Markovits, maintient le cap et fait de ce festival une fenêtre ouverte sur tout ce qui se crée dans le domaine musical, théâtral, chorégraphique et des arts plastiques.
Chaque édition a son style. Cette année, il est beaucoup question du Moyen-Orient et d'une production artistique dans laquelle l'Histoire s'invite.
Spectacle phare de cette initiative, Looking at Tazieh d'Abbas Kiarostami, au Centre Pompidou. Le cinéaste, Palme d'or à Cannes pour Le Goût de la cerise a filmé une représentation de Tazieh, tragédie traditionnelle du monde musulman. Associant trois points de vue différents, diffusés simultanément sur trois écrans, la cérémonie éclaire l'Iran d'aujourd'hui.
Onze compositeurs venus d'Égypte, d'Israël, de Jordanie, de Palestine, du Koweït, d'Iran, de Syrie, tous nés entre 1965 et 1973, à l'exception de la Koweïtienne Rashidah Ibrahim et de Nouri Iskandar, témoignent de leur pays qui n'a cessé de changer sur le plan territorial, une géographie nouvelle qui ne cesse de les obséder. L'amphithéâtre de l'Opéra Bastille les invite les 13 et 14 octobre avec trois programmations différentes. Tabous de la vie quotidienne en Égypte, histoires d'amour inabouties en Iran, documentaire en Israël, témoignages individuels sur la guerre au Liban, autant d'images qui tentent d'évoquer les préoccupations communes aux artistes qui travaillent dans un état d'urgence, et projetées au musée du Jeu de paume.
Lieux prestigieux ou novateurs
L'Amérique, par ses créateurs hors du commun, tient une place de premier plan. Merce Cunningham, 88 ans, n'en finit pas d'inventer. Une fois encore, il sera l'un des invités vedettes, avec une création EyeSpace qui utilise l'iPod. Chaque spectateur est invité à intervenir sur le contexte musical. L'opéra de Morton Feldman, Neither, donné en version de concert, ouvrira les festivités à la Cité de la musique. Enfin, on retrouvera des metteurs en scène et des musiciens avec lesquels le festival a noué des liens de fidélité, Claude Régy, Christoph Marthaler, Pierre Boulez, Luc Bondy, Tg Stan...
D'autre part, des artistes émergents, le chorégraphe Emanuel Gat, les metteurs en scène Rodolphe Dana, Mélanie Leray, Pierre Maillet dialoguent avec les anciens et donnent à ce festival sa couleur. Ici fleurit une création sans frontières, accueillie dans des lieux aussi différents que le Centre Pompidou, l'Hôtel de Soubise, les Opéras de Paris, ou la Ferme du Buisson, lieux prestigieux de la capitale ou novateurs en périphérie.
Par Le figaro
Chaque édition a son style. Cette année, il est beaucoup question du Moyen-Orient et d'une production artistique dans laquelle l'Histoire s'invite.
Spectacle phare de cette initiative, Looking at Tazieh d'Abbas Kiarostami, au Centre Pompidou. Le cinéaste, Palme d'or à Cannes pour Le Goût de la cerise a filmé une représentation de Tazieh, tragédie traditionnelle du monde musulman. Associant trois points de vue différents, diffusés simultanément sur trois écrans, la cérémonie éclaire l'Iran d'aujourd'hui.
Onze compositeurs venus d'Égypte, d'Israël, de Jordanie, de Palestine, du Koweït, d'Iran, de Syrie, tous nés entre 1965 et 1973, à l'exception de la Koweïtienne Rashidah Ibrahim et de Nouri Iskandar, témoignent de leur pays qui n'a cessé de changer sur le plan territorial, une géographie nouvelle qui ne cesse de les obséder. L'amphithéâtre de l'Opéra Bastille les invite les 13 et 14 octobre avec trois programmations différentes. Tabous de la vie quotidienne en Égypte, histoires d'amour inabouties en Iran, documentaire en Israël, témoignages individuels sur la guerre au Liban, autant d'images qui tentent d'évoquer les préoccupations communes aux artistes qui travaillent dans un état d'urgence, et projetées au musée du Jeu de paume.
Lieux prestigieux ou novateurs
L'Amérique, par ses créateurs hors du commun, tient une place de premier plan. Merce Cunningham, 88 ans, n'en finit pas d'inventer. Une fois encore, il sera l'un des invités vedettes, avec une création EyeSpace qui utilise l'iPod. Chaque spectateur est invité à intervenir sur le contexte musical. L'opéra de Morton Feldman, Neither, donné en version de concert, ouvrira les festivités à la Cité de la musique. Enfin, on retrouvera des metteurs en scène et des musiciens avec lesquels le festival a noué des liens de fidélité, Claude Régy, Christoph Marthaler, Pierre Boulez, Luc Bondy, Tg Stan...
D'autre part, des artistes émergents, le chorégraphe Emanuel Gat, les metteurs en scène Rodolphe Dana, Mélanie Leray, Pierre Maillet dialoguent avec les anciens et donnent à ce festival sa couleur. Ici fleurit une création sans frontières, accueillie dans des lieux aussi différents que le Centre Pompidou, l'Hôtel de Soubise, les Opéras de Paris, ou la Ferme du Buisson, lieux prestigieux de la capitale ou novateurs en périphérie.
Par Le figaro