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En Algérie, les commerçants bénissent les «zmagra»

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  • En Algérie, les commerçants bénissent les «zmagra»

    Pour des raisons pratiques, la plupart des émigrés ont opté pour le bateau, à partir de Marseille ou d’Alicante, où environ 70 000 personnes ont pu traverser la Méditerranée à bord de l’un des bateaux de l’ENTMV ou de la SNCM. Mais ceux qui voulaient coûte que coûte retourner en France avant la rentrée ont, été priés de patienter au moins jusqu’au 7 septembre.

    L’ENTVM ainsi qu’Air Algérie, Air France et Aigle Azur ont renforcé leurs capacités pour pouvoir faire face à la forte demande. Selon des cadres du secteur, les cinq destinations les plus sollicitées sont Paris, Toulouse, Lille et les ports de Marseille et d’Alicante.

    En outre, ceux qui sont passés par ce port ibérique se sont plaints des conditions imposées lors de l’aller. Ils sont repartis avec la même crainte, surtout que leurs véhicules sont pleins à craquer. La tendance à faire ses emplettes au bled s’est renforcée avec un dinar à bon marché et des prix plus bas qu’en Europe.

    Pour les émigrés, l’Algérie est devenue désormais un marché compétitif pour l’acquisition de certains biens, notamment les tenues décontractées telles que blues jeans pour enfants, espadrilles et tee-shirts. Dans ce sens, les commerçants de Mdina Jdida peuvent apporter des témoignages édifiants.

    Lors de la deuxième quinzaine du mois dernier, des centaines, voire des milliers de femmes «de là-bas», reconnaissables à leur accoutrement et surtout à leur accent, ont envahi les commerces de cette partie de la ville pour faire leurs courses.

    L’électroménager est aussi un domaine très convoité, surtout pour les démodulateurs numériques qui permettent de décrypter certains bouquets étrangers. Grâce à une abondante production locale et à une totale ouverture du marché aux produits chinois, le rapport qualité prix est plus attrayant ici que «là-bas».

    Après l’habillement et l’électroménager, c’est la vaisselle et les ustensiles de cuisine qui viennent en troisième position. Sur ce plan, un commerçant nous indique que les émigrés n’hésitent pas à se payer des services de luxe que les ménagères oranaises peinent à approcher.

    La parité de l’euro par rapport au dinar explique ce pouvoir d’achat, selon notre interlocuteur. D’ailleurs, on nous assure que certains émigrés vont jusqu’à régler leurs achats carrément en euros, sur la base de 100 DA l’euro, quand ils sont à court de dinars.

    En outre, les marchands de CD et DVD et autres produits audiovisuels ont eu leur part du gâteau grâce à la frénésie des jeunes émigrés pour les tubes qui rappellent le pays. Contrairement au Maroc et à la Tunisie où le système bancaire est performant et le change plus libre, on ignore combien nos émigrés ont dépensé lors des deux derniers mois dans une wilaya comme Oran.

    La raison est simple et logique : les émigrés préfèrent le change parallèle, 1 pour 100, au lieu du marché officiel qui n’offre que 92 DA pour un euro. En plus, les «cambistes» sont plus souples et n’exigent ni pièce d’identité ni formulaire à remplir.

    Se lançant dans une sorte de découverte du nouveau marché algérien, inondé de produits en provenance des quatre coins du monde, certains émigrés ont même acheté des… matériaux de construction tels que faïence, carrelage et lavabos.

    Par ailleurs, cette année, tous ceux qui ont côtoyé de près nos émigrés ont relevé la grande disposition des jeunes de la nouvelle génération à fréquenter les locaux. Autrement dit, les blocages linguistiques et psychologiques n’empêchent plus les jeunes, dont la plupart sont porteurs de la double nationalité, d’établir des liens avec les jeunes de la ville, de chercher à s’informer sur l’histoire de la ville...

    Ce qui fera dire à un gérant de cybercafé, installé dans un quartier périphérique et qui a vu défiler des émigrés dans son établissement : «Ces gens sont intelligents, ils ont vite compris que le temps de la frime est révolu.»

    Par Le Jeune Indépendant

  • #2
    tous ceux qui ont côtoyé de près nos émigrés ont relevé la grande disposition des jeunes de la nouvelle génération à fréquenter les locaux. Autrement dit, les blocages linguistiques et psychologiques n’empêchent plus les jeunes, dont la plupart sont porteurs de la double nationalité, d’établir des liens avec les jeunes de la ville, de chercher à s’informer sur l’histoire de la ville...
    Il y a vraiment des blocages ? Différences de mentalité, de mode de vie, de mode de pensée, ... mais enrichissement mutuel les uns par les autres
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #3
      Bonjour,

      En Algérie, les commerçants bénissent les «zmagra»

      Je dirais aussi : les «zmagra» bénissent les commerçants en Algérie

      Je les ai vu à El Eulma, ils achètent tout (malhoufine ), on dirait qu'ils n'ont jamais vu ces marchandises qui leur sont proposées

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      • #4
        Que nos commerçants bénissent d'abord notre marché "informel".
        ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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        • #5
          J'adore nos commerçants...
          Les plus honnêtes commerçants avec les touristes...
          en plus d'être drôles....

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