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Depuis qu'Unilever avait dévoilé début août un énième plan de restructuration drastique, portant sur quelque 20.000 suppressions de postes en 4 ans (11% des effectifs mondiaux), les syndicats se perdaient en conjecture sur l'ampleur des dégâts sociaux dans telle ou telle zone.
Mardi, pratiquement un mois jour pour jour après l'annonce faite par le géant anglo-néerlandais, la cible principale aurait été identifiée : ce sera l'Europe. Et ce dans les grandes largeurs. Unilever devrait en effet y supprimer entre 10 et 12.000 emplois, a-t-on appris de source syndicale à l'issue d'un Comité d'entreprise européen.
Une prochaine réunion a d'ores et déjà été fixée au 24 septembre. Les détails ultimes et la ventilation par pays sera connue vraisemblablement d'ici la fin de l'année. A Amsterdam, l'action du groupe avançait de 0,6%.
En somme, les bastions européens d'Unilever concentreront à eux seuls plus de 50% des efforts du groupe. Ceci devrait signifier la réorganisation voire la fermeture pure et simple de 20 à 25 usines ainsi que la cession de la marque de fromage Boursin. Sur les 44.000 salariés européens du n°2 mondial de la grande consommation, le quart sera donc touché.
On se souvient que la filiale française (Skip, Boursin, Cornetto, Alsa, Eléphant, Amora-Maille...) avait devancé le mouvement en annonçant fin mai qu'elle allait rayer 200 postes sur son siège social de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.
A l'instar d'un Danone qui a abandonné dernièrement ses biscuits pour investir dans la nutrition infantile avec le rachat de Numico, Unilever poursuit là son recentrage sur les segments les plus porteurs, tels la diététique, la vitalité et les soins du corps (comme les boissons Knorr Vie ou le yaourt Frusi), amorcé au tournant du siècle.
En parallèle, le propriétaire des marques Dove, Lipton, Magnum ou Cif a entrepris de se délester de ses activités devenues non stratégiques parce que moins rentables, telles ses lessives aux Etats-Unis (Wisk et All). Depuis 2000, le groupe néerlandais a supprimé 53.000 postes et fermé 130 usines. Son portefeuille de marques a lui aussi fondu, passant de 1600 à 400.
Par l'expansion
Mardi, pratiquement un mois jour pour jour après l'annonce faite par le géant anglo-néerlandais, la cible principale aurait été identifiée : ce sera l'Europe. Et ce dans les grandes largeurs. Unilever devrait en effet y supprimer entre 10 et 12.000 emplois, a-t-on appris de source syndicale à l'issue d'un Comité d'entreprise européen.
Une prochaine réunion a d'ores et déjà été fixée au 24 septembre. Les détails ultimes et la ventilation par pays sera connue vraisemblablement d'ici la fin de l'année. A Amsterdam, l'action du groupe avançait de 0,6%.
En somme, les bastions européens d'Unilever concentreront à eux seuls plus de 50% des efforts du groupe. Ceci devrait signifier la réorganisation voire la fermeture pure et simple de 20 à 25 usines ainsi que la cession de la marque de fromage Boursin. Sur les 44.000 salariés européens du n°2 mondial de la grande consommation, le quart sera donc touché.
On se souvient que la filiale française (Skip, Boursin, Cornetto, Alsa, Eléphant, Amora-Maille...) avait devancé le mouvement en annonçant fin mai qu'elle allait rayer 200 postes sur son siège social de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.
A l'instar d'un Danone qui a abandonné dernièrement ses biscuits pour investir dans la nutrition infantile avec le rachat de Numico, Unilever poursuit là son recentrage sur les segments les plus porteurs, tels la diététique, la vitalité et les soins du corps (comme les boissons Knorr Vie ou le yaourt Frusi), amorcé au tournant du siècle.
En parallèle, le propriétaire des marques Dove, Lipton, Magnum ou Cif a entrepris de se délester de ses activités devenues non stratégiques parce que moins rentables, telles ses lessives aux Etats-Unis (Wisk et All). Depuis 2000, le groupe néerlandais a supprimé 53.000 postes et fermé 130 usines. Son portefeuille de marques a lui aussi fondu, passant de 1600 à 400.
Par l'expansion