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C'est incroyable la résistance des paysans palestiniens pour conserver leur terre.
Quelle conviction dans leur combat. Chapeau bas messieurs vous qui vous affrontaient à un ennemi impitoyable depuis cent ans.
La justice israélienne modifie le tracé du "mur" à la demande d'un village palestinien
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.09.07
La Cour suprême israélienne a donné raison aux habitants du village palestinien de Bilin, mardi 4 septembre, en ordonnant la modification du mur qui sépare Jérusalem de la Cisjordanie, qui devait initialement traverser les champs du village. La plus haute instance judiciaire de l'Etat juif a estimé que le tracé décidé par le gouvernement israélien "porte un préjudice considérable aux habitants" et devait en conséquence être rectifié.
"POURSUIVRE JUSQU'À L'ÉLIMINATION DU MUR"
"Le préjudice résulte de la saisie de terres en vue de la construction de la barrière, et de l'arrachage d'arbres se trouvant sur son tracé", a précisé la Cour dans son arrêt. Elle réexaminait un jugement d'appel datant de deux ans à la demande d'Ahmed Issa Abdallah Yassin, maire de Bilin. Celui-ci s'est félicité d'une "victoire" et a dit vouloir "poursuivre [son] action jusqu'à l'élimination du mur".
Le village de Bilin est devenu le symbole de la lutte contre la clôture, dont la construction a démarré en 2002. Chaque vendredi, un rassemblement y réunit des participants israéliens et étrangers manifestant contre ce projet. Elle est qualifiée de "barrière de protection antiterroriste" par ses défenseurs et de "mur de l'apartheid" par ses opposants.
Un récent rapport des Nations unies, qui a condamné l'existence du mur après que la Cour internationale de justice a jugé illégale sa construction, a estimé qu'il mesurera à terme 720 km.
Quelle conviction dans leur combat. Chapeau bas messieurs vous qui vous affrontaient à un ennemi impitoyable depuis cent ans.
La justice israélienne modifie le tracé du "mur" à la demande d'un village palestinien
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.09.07
La Cour suprême israélienne a donné raison aux habitants du village palestinien de Bilin, mardi 4 septembre, en ordonnant la modification du mur qui sépare Jérusalem de la Cisjordanie, qui devait initialement traverser les champs du village. La plus haute instance judiciaire de l'Etat juif a estimé que le tracé décidé par le gouvernement israélien "porte un préjudice considérable aux habitants" et devait en conséquence être rectifié.
"POURSUIVRE JUSQU'À L'ÉLIMINATION DU MUR"
"Le préjudice résulte de la saisie de terres en vue de la construction de la barrière, et de l'arrachage d'arbres se trouvant sur son tracé", a précisé la Cour dans son arrêt. Elle réexaminait un jugement d'appel datant de deux ans à la demande d'Ahmed Issa Abdallah Yassin, maire de Bilin. Celui-ci s'est félicité d'une "victoire" et a dit vouloir "poursuivre [son] action jusqu'à l'élimination du mur".
Le village de Bilin est devenu le symbole de la lutte contre la clôture, dont la construction a démarré en 2002. Chaque vendredi, un rassemblement y réunit des participants israéliens et étrangers manifestant contre ce projet. Elle est qualifiée de "barrière de protection antiterroriste" par ses défenseurs et de "mur de l'apartheid" par ses opposants.
Un récent rapport des Nations unies, qui a condamné l'existence du mur après que la Cour internationale de justice a jugé illégale sa construction, a estimé qu'il mesurera à terme 720 km.