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L'économie des paradoxes

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  • L'économie des paradoxes

    Riad Hafsi

    A l'exception des secteurs de l'énergie, des mines et carrières, des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques, du liège, des bois et papier, qui affichent des performances satisfaisantes, les autres branches d'activité connaissent une décadence si avancée, qu'il est craint pour leur survie.

    Pourtant tous les espoirs étaient permis lorsque le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, avait organisé les assises nationales de l'industrie, prélude de la mise en place d'une nouvelle stratégie industrielle. Il était question d'organiser les activités économiques en conglomérats industriels, implantés judicieusement à travers les différentes régions du pays, pour une juste répartition de l'emploi et des richesses nationales, promoteurs du développement local. L'Algérie a les moyens d'une ambitieuse et fructueuse politique économique, mais ne désespère pas pour autant, d'une installation en masse, des investisseurs étrangers pour relancer l'industrie nationale.

    En attendant, la maison Algérie, est en danger. Le spectre d'une récession économique n'est pas à écarter avec une industrie algérienne qui périclite. Première conséquence, alors que la croissance économique s'était stabilisée autour de 5 %, ces trois dernières années et que l'Exécutif l'avait escomptée à entre 7 et 8 %, à fin 2 008, des experts l'ont révisée à la baisse ; - 3 % de croissance économique en 2007, le plus faible taux de ces 5 dernières années.

    Une croissance plus faible que celle de nos voisins, le Maroc et la Tunisie.

    Une Algérie malade de son économie, bien qu'affichant une insolente aisance financière, sans précédent ; 78 milliards de dollars de réserves de change, soit l'équivalent de 39 mois d'importation 54,6 milliards de dollars d'exportation en 2006, avec un excédent de la balance commerciale de l'ordre de 24 milliards de dollars, une inflation maîtrisée à 3% et une dette extérieure en phase d'extinction. Autant dire que l'Algérie économique est bien le lieu des paradoxes…


    Source: Le point économique -06-09-2007
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
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