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La banque centrale européenne vient d'annoncer qu'elle laissait inchangé son principal taux directeur, à 4%. Face à la crise financière qui touche les marchés financiers, la BCE a donc opté pour le statu quo. Pour son président, Jean-Claude Trichet, la décision était délicate. Une hausse des taux aurait certes été bienvenue pour contenir les risques inflationnistes et contrer la hausse des prix du pétrole mais elle aurait risqué de déstabiliser encore un peu plus les marchés financiers et monétaires.
La crise du "subprime", atténuée en abreuvant les marchés de liquidités, reste en effet dans les mémoires. La neutralité de la Banque centrale pourrait aider les marchés à retrouver leur calme après une chute de près de 10%. Un point de vue partagé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a rendu son rapport hier.
Début août pourtant, Jean-Claude Trichet laissait clairement entendre une augmentation de 4% à 4.25% du principal taux directeur. Depuis, les marchés mondiaux ont cédé à la panique du crédit immobilier américain. Leur santé demeure fragile, augmenter les taux d'intérêt serait revenu à leur planter un couteau dans le dos.
Par AFP
La crise du "subprime", atténuée en abreuvant les marchés de liquidités, reste en effet dans les mémoires. La neutralité de la Banque centrale pourrait aider les marchés à retrouver leur calme après une chute de près de 10%. Un point de vue partagé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a rendu son rapport hier.
Début août pourtant, Jean-Claude Trichet laissait clairement entendre une augmentation de 4% à 4.25% du principal taux directeur. Depuis, les marchés mondiaux ont cédé à la panique du crédit immobilier américain. Leur santé demeure fragile, augmenter les taux d'intérêt serait revenu à leur planter un couteau dans le dos.
Par AFP