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Révelation de la généalogie du "tueur" de dinosaures

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  • Révelation de la généalogie du "tueur" de dinosaures

    C'est un cataclysme cosmique survenu entre Mars et Jupiter, il y a 160 millions d'années, qui serait à l'origine de la disparition des célèbres dinosaures à la fin du crétacé. William Bottke et David Vokrouhlicky du Southwest Research Institute de Boulder (États-Unis) ainsi que David Nesvorny de l'Institut d'astronomie de Prague (République tchèque) expliquent aujourd'hui dans la revue scientifique Nature, comment ils ont retracé la « généalogie » de l'énorme astéroïde qui a percuté la Terre il y a 65 millions d'années, anéantissant plus de 70 % des espèces vivantes dont les vedettes de Jurassic Park.

    D'après leurs calculs, ce bolide d'une dizaine de kilomètres de diamètre proviendrait de la désintégration d'un corps céleste encore plus volumineux, dont ils estiment le diamètre à environ 170 kilomètres. L'événement, provoqué par une collision avec un autre astéroïde, se serait produit 95 millions d'années plus tôt, dans la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Il aurait donné naissance à une multitude de petits fragments rocheux suffisamment massifs pour se réagréger par la suite et former, ce que les spécialistes appellent une « famille » d'astéroïdes, dont l'un des éléments a fini par croiser l'orbite de la Terre.

    « Grâce aux télescopes et aux moyens informatiques de plus en plus puissants dont ils disposent, les scientifiques sont capables aujourd'hui d'identifier des familles d'astéroïdes suffisamment jeunes pour suivre leur évolution depuis la collision originelle et notamment leur trajectoire », explique Patrick Michel, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur/CNRS, à Nice.

    Si le flux d'astéroïdes patrouillant au voisinage de la Terre est globalement constant depuis environ 3 milliards d'années, l'étude des cratères lunaires montre que la fréquence des impacts provoqués par des corps célestes de plus d'un kilomètre de diamètre a doublé depuis cent millions d'années. Partant de ce constat, William Bottke et ses collègues ont établi, à l'aide de modèles de simulation numérique que les astéroïdes de la famille Baptistina, dont ils ont étudié à la loupe les dynamiques orbitales, étaient à l'origine de ce regain d'activité météoritique. Selon eux, la probabilité que l'un des membres de cette redoutable famille soit entré en collision avec la Terre à la fin du crétacé, creusant le fameux cratère de Chicxulub au large du Yucatan (Mexique), est supérieure à 90 %. Mais ce n'est pas tout : un autre de ces « géocroiseurs » aurait creusé le cratère Tycho sur la Lune (85 km de diamètre) sans oublier Mars et Venus frappées elles aussi d'autres représentants de cette famille de vagabonds de l'espace au cours des cent derniers millions d'années. Enfin, une part des astéroïdes qui gravitent actuellement non loin de la Terre appartient à la famille Baptistina et dérive donc de la même collision survenue il y a 160 millions d'années.

    À bout de souffle


    S'il juge le travail de ses collègues « très convaincant », Patrick Michel émet toutefois une réserve sur l'estimation de la taille du corps parent de la famille Baptistina, à savoir 170 km de diamètre. Selon lui le modèle utilisé pour simuler la destruction s'applique difficilement à ce type d'astéroïde riche en carbone dont la porosité, en absorbant mieux l'onde de choc, permettrait notamment de mieux résister à l'impact.

    Quoi qu'il en soit cette étude renforce un peu plus la thèse dominante sur l'origine catastrophique de la disparition des dinosaures. Après la découverte d'iridium (un élément abondant dans les météorites) sur la plupart des gisements datant de la limite crétacé/tertiaire et celle du cratère de Chicxulub datant à peu près de la même époque, il est aujourd'hui certain qu'un bolide céleste a frappé notre planète il y a 65 millions d'années. Même si selon, certains paléontologues, les dinosaures étaient à bout de souffle au moment de la catastrophe, les profonds bouleversements écologiques générés par l'impact (obscurité, incendies...) leur ont vraisemblablement apporté le coup de grâce final, laissant le champ libre aux mammifères qui, eux, ont survécu.

    Par Le figaro

  • #2
    C'est l"une des permières hypothéses de la disparition des dynosaures.

    D'autres hypothèses se ssont succedées depuis. La plus en vogue actuellement qui est bien terrestre c'est celle du changement climatique.

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    • #3
      Ah bon ? ils n'ont pas été exterminés par des extraterrestes ?

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