L’installation en Algérie des deux hôpitaux cubains interviendra à moyenne, voire courte échéance. Dans les prochains mois, selon le ministre de la Communication, qui, à la demande de Belkhadem, assume «bénévolement» la fonction de porte-parole du gouvernement. Boukerzaza, cependant, s’est retenu de livrer la moindre autre précision à propos de cet investissement que, donc, les Cubains comptent opérer en Algérie. L’intérêt manifeste des Cubains et d’autres pays à prendre place dans le secteur hospitalier national aurait fait effet d’incitateur pour l’ouverture du secteur hospitalier à l’investissement privé national et étranger.
Le Conseil du gouvernement a, en effet, examiné et endossé mardi un décret exécutif fixant les modalités de création des hôpitaux privés les conditions d’exercice de cette activité. Une direction de contrôle et de suivi, rattachée au ministère de la Santé sera instituée à cet effet.
L’ouverture du secteur hospitalier à l’investissement privé n’aura pas pour corrélation, devait insister Boukerzaza, une privatisation des hôpitaux publics. «La privatisation des hôpitaux publics n’est pas à l’ordre du jour.
Faut-il encore souligner que le médicament, quel que soit son prix, sera toujours gratuitement administré aux patients qui y seraient admis», a-t-il soutenu. Le ministre, cette ouverture du secteur hospitalier au privé désormais juridiquement possible, ne fait pas peur au ministre quant à l’émergence d’un système de santé à deux vitesses. Pour lui, il n’y a point de raison de s’alarmer à propos, puisque l’Etat prend grand soin des hôpitaux publics et veille constamment à l’amélioration de la qualité des soins dispensés. L’Etat, par ailleurs, se préoccupe du marché du médicament et du matériel médical. Le Conseil du gouvernement a avalisé, lors de sa dernière session en date, la création d’une instance de régulation du marché. Celle-ci sera dirigée par un secrétaire général et aura à assumer une multitude de missions, telles que veiller à la bonne qualité des produits pharmaceutiques, définir les marges bénéficiaires et prendre en charge la délivrance des agréments pour les importateurs.
L’instance de régulation participera également à l’élaboration de la nomenclature des médicaments remboursables par la Sécurité sociale. Et, en termes d’attendus, le ministre de la Communication évoque la disponibilité du médicament sur le marché national mais aussi la disparition des monopoles qui se sont érigés en matière d’importation du médicament.
Plus clairement, le ministre a expliqué qu’avec la mise sur pied de cette instance, la liste des médicaments autorisés à l’importation sera élaborée et aucun importateur n’aura à exercer un monopole sur un tel ou tel produit. Il y a lieu de noter que jusque-là les monopoles ont eu la peau dure et l’exercice de l’activité pharmaceutique n’a pas été légion en termes de conformité avec la loi. Ce que Boukerzaza a dû reconnaître.
En attendant cette régulation du marché, l’Algérien poursuivra à consommer des médicaments génériques. Il le fait déjà à hauteur de 35%.
Par Le soir
Le Conseil du gouvernement a, en effet, examiné et endossé mardi un décret exécutif fixant les modalités de création des hôpitaux privés les conditions d’exercice de cette activité. Une direction de contrôle et de suivi, rattachée au ministère de la Santé sera instituée à cet effet.
L’ouverture du secteur hospitalier à l’investissement privé n’aura pas pour corrélation, devait insister Boukerzaza, une privatisation des hôpitaux publics. «La privatisation des hôpitaux publics n’est pas à l’ordre du jour.
Faut-il encore souligner que le médicament, quel que soit son prix, sera toujours gratuitement administré aux patients qui y seraient admis», a-t-il soutenu. Le ministre, cette ouverture du secteur hospitalier au privé désormais juridiquement possible, ne fait pas peur au ministre quant à l’émergence d’un système de santé à deux vitesses. Pour lui, il n’y a point de raison de s’alarmer à propos, puisque l’Etat prend grand soin des hôpitaux publics et veille constamment à l’amélioration de la qualité des soins dispensés. L’Etat, par ailleurs, se préoccupe du marché du médicament et du matériel médical. Le Conseil du gouvernement a avalisé, lors de sa dernière session en date, la création d’une instance de régulation du marché. Celle-ci sera dirigée par un secrétaire général et aura à assumer une multitude de missions, telles que veiller à la bonne qualité des produits pharmaceutiques, définir les marges bénéficiaires et prendre en charge la délivrance des agréments pour les importateurs.
L’instance de régulation participera également à l’élaboration de la nomenclature des médicaments remboursables par la Sécurité sociale. Et, en termes d’attendus, le ministre de la Communication évoque la disponibilité du médicament sur le marché national mais aussi la disparition des monopoles qui se sont érigés en matière d’importation du médicament.
Plus clairement, le ministre a expliqué qu’avec la mise sur pied de cette instance, la liste des médicaments autorisés à l’importation sera élaborée et aucun importateur n’aura à exercer un monopole sur un tel ou tel produit. Il y a lieu de noter que jusque-là les monopoles ont eu la peau dure et l’exercice de l’activité pharmaceutique n’a pas été légion en termes de conformité avec la loi. Ce que Boukerzaza a dû reconnaître.
En attendant cette régulation du marché, l’Algérien poursuivra à consommer des médicaments génériques. Il le fait déjà à hauteur de 35%.
Par Le soir
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