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L'egalité en Islam

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  • L'egalité en Islam

    Extrait du dernier sermon du Prophète
    Ce Sermon fut fait le neuvième jour de Zoul Houja 10A.H. (vers 632 ap.J.C.) dans la vallée Uranah du Mont Arafat.


    "Ô Peuple, écoutez-moi attentivement, car je ne sais pas si, après cette année-ci, je serai encore parmi vous.

    Ô Peuple, tout comme vous considérez ce mois, ce jour, cette cité comme sacrés, considérez aussi la vie et les biens de chque musulman comme sacrés. Retournez à leurs légitimes propriétaires les biens qui vous onté été confiés. Ne blessez personne afin que personne ne puisse vous blesser. Souvenez-vous qu'en vérité vous rencontrerez votre Seigneur et qu'effectivement, il vous demandera comptes de vos actes. Dieu vous a défendu de pratiquer l'usure (de prendre de l'intérêt), donc l'obligation d'intérêt sera dorénavant abolie.

    Ô Peuple, il est vrai que vous avez certains droits à l'égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Si elles se soumettent à vous, alors à elles appartient le droit d'être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires.

    Ô Peuple, écoutez-moi bien, adorez Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes. Jeûnez pendant le mois de Ramadân, et donnez de votre richesse en aumône. Accomplissez le Pélerinage à la Mecque si vous en avez les moyens. Vous savez que chaque musulman est le frère d'un autre musulman.

    Ô Peuple en vérité, votre Seigneur est un, et votre ancêtre est un : vous descendez tous d'Adam, et Adam était créé de terre. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n'est supérieure à une autre, excepté en piété et en bonnes actions. Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et vous répondrait de vos actes. Donc, prenez garde, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort/
    Ô Peuple, aucun prophète ou apôtre ne viendra après ma moi et aucune nouvelle foi ne naîtra. Raisonnez bien, donc, Ô Peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses, Le Coran et mon exemple à travers la sunna. Si vous les suivez, vous ne vous égarerez jamais.

    Que tous ceux qui m'écoutent transmettent ce message à d'autres et ceux-là à d'autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m'écoutent directement.
    Sois témoin Ô Dieu, que j'ai transmis Ton message à ton Peuple."

    http://www.isthme.org/


    Vous en pensez quoi de cette valeur qui est fondamentale en Islam, qui d'ailleurs fait partie de la déclaration universelle des droits de l'Homme ?

    Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
    Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
    Charif Barzouk


  • #2
    " Si elles se soumettent à vous, ...."

    "Vous êtes tous égaux. Aucune personne n'est supérieure à une autre, "


    A première vue, il y a contradiction.
    en égalité, il n'y a pas de soumission...

    Selon moi, il faut creuser un peu pour voir de quelle soumission il s'agit...

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    • #3
      Salut Bachi

      Le conditionnel à été employé dans la traduction de la partie que tu cite. Si quelqu’un pouvait retrouver le texte en arabe pour nous donner son point de vue par rapport à la traduction nous lui en serrons très reconnaissant.

      Sinon je pense qu’il ne faut pas perdre de vue le rapport homme/femme de cette époque, qui je pense traduit un rapport hiérarchique entre eux, donc un rapport de soumission aux mœurs de la société.

      Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
      Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
      Charif Barzouk

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      • #4
        Jalla-a-bad
        Je te remercie beaucoup pur ce topic


        voici pour la version en arabe :

        الحمد لله نحمده ونستعينه ونستغفره ونتوب إليه، ونعوذ بالله من شرور أنفسنا ومن سيئات أعمالنا من يهده الله فلا مضل له ومن يضلل فلا هادي له، وأشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأشهد أن محمداً عبده ورسوله.
        أوصيكم عباد الله بتقوى الله وأحثكم على طاعته وأستفتح بالذي هو خير. أما بعد أيها الناس اسمعوا مني أبين لكم فإني لا أدري لعلى لا ألقاكم بعد عامي هذا في موقفي هذا.
        أيها الناس إن دماءكم وأعراضكم حرام عليكم إلى أن تلقوا ربكم كحرمة يومكم هذا في شهركم هذا في بلدكم هذا – ألا هل بلغت اللهم فاشهد، فمن كانت عنده أمانة فليؤدها إلى من ائتمنه عليها.
        وإن ربا الجاهلية موضوع ولكن لكم رؤوس أموالكم لا تظلمون ولا تظلمون وقضى الله أنه لا ربا. وإن أول ربا أبدأ به عمي العباس بن عبد المطلب.
        وإن دماء الجاهلية موضوعة، وإن أول دم نبدأ به دم عامر بن ربيعة بن الحارث بن عبد المطلب وإن مآثر الجاهلية موضوعة غير السدانة والسقاية والعمد قود وشبه العمد ما قتل بالعصا والحجر وفيه مائة بعير، فمن زاد فهو من أهل الجاهلية – ألا هل بلغت اللهم فاشهد.
        أما بعد أيها الناس إن الشيطان قد يئس أن يعبد في أرضكم هذه، ولكنه قد رضي أن يطاع فيما سوى ذلك مما تحرقون من أعمالكم فاحذروه على دينكم، أيها الناس إنما النسئ زيادة في الكفر يضل به الذين كفروا يحلونه عاماً ويحرمونه عاماً ليوطئوا عدة ما حرم الله فيحلوا ما حرم الله ويحرموا ما أحل الله. وإن الزمان قد استدار كهيئته يوم خلق الله السماوات والأرض، وإن عدة الشهور عند الله اثنا عشر شهراً في كتاب الله يوم خلق الله السماوات والأرض، منها أربعة حرم ثلاثة متواليات وواحد فرد: ذو القعدة وذو الحجة والمحرم ورجب مضر الذي بين جمادى وشعبان – ألا هل بلغت اللهم فاشهد.
        أما بعد أيها الناس إن لنسائكم عليكم حقاً ولكم عليهن حق. لكم أن لا يواطئن فرشهم غيركم، ولا يدخلن أحداً تكرهونه بيوتكم إلا بإذنكم ولا يأتين بفاحشة، فإن فعلن فإن الله قد أذن لكم أن تعضلوهن وتهجروهن في المضاجع وتضربوهن ضرباً غير مبرح، فإن انتهين وأطعنكم فعليكم رزقهن وكسوتهن بالمعروف، واستوصوا بالنساء خيراً، فإنهن عندكم عوان لا يملكن لأنفسهن شيئاً، وإنكم إنما أخذتموهن بأمانة الله واستحللتم فروجهن بكلمة الله فاتقوا الله في النساء واستوصوا بهن خيراً – ألا هل بلغت....اللهم فاشهد.
        أيها الناس إنما المؤمنون إخوة ولا يحل لامرئ مال لأخيه إلا عن طيب نفس منه – ألا هل بلغت اللهم فاشهد.
        فلا ترجعن بعدى كافراً يضرب بعضكم رقاب بعض، فإني قد تركت فيكم ما إن أخذتم به لن تضلوا بعده: كتاب الله وسنة نبيه، ألا هل بلغت ... اللهم فاشهد.
        أيها الناس إن ربكم واحد وإن أباكم واحد كلكم لآدم وآدم من تراب أكرمكم عند الله اتقاكم، وليس لعربي على عجمي فضل إلا بالتقوى – ألا هل بلغت....اللهم فاشهد قالوا نعم – قال فليبلغ الشاهد الغائب.
        أيها الناس إن الله قد قسم لكل وارث نصيبه من الميراث ولا يجوز لوارث وصية، ولا يجوز وصية في أكثر من ثلث، والولد للفراش وللعاهر الحجر. من ادعى إلى غير أبيه أو تولى غير مواليه فعليه لعنة الله والملائكة والناس أجمعين لا يقبل منه صرف ولا عدل. والسلام عليكم.

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        • #5
          Salut les amis



          Je voulais en realité ton point de vue sur la traduction qui en est faite.. Mais merci d'avoir retrouvé le texte et pour ta contribution.

          Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
          Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
          Charif Barzouk

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          • #6
            Ô Peuple en vérité, votre Seigneur est un, et votre ancêtre est un : vous descendez tous d'Adam, et Adam était créé de terre. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n'est supérieure à une autre, excepté en piété et en bonnes actions. Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et vous répondrait de vos actes. Donc, prenez garde, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort
            /

            A qui s'adresse t-il ? A quel peuple ?

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            • #7
              A qui s'adresse t-il ? A quel peuple ?
              A l'humanité cher m'sieur.

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              • #8
                Jalla-a-bad

                ce n'est pas une traduction complete , je pense que c'est un résumé .



                occidental

                il s'adresse au peuple de l'islam , aux croyants !!!

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                • #9
                  Envoyé par Occidental

                  Ô Peuple en vérité, votre Seigneur est un, et votre ancêtre est un : vous descendez tous d'Adam, et Adam était créé de terre. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n'est supérieure à une autre, excepté en piété et en bonnes actions. Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et vous répondrait de vos actes. Donc, prenez garde, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort
                  A qui s'adresse t-il ? A quel peuple ?

                  Et bien je crois que le dernier passage précise bien que parmi les enfants d’Adam, il y a les pieux qui sont ceux que l’on assimile en Islam comme étants ceux qui font de bonnes œuvres. C’est à dire que si supériorité il y a, de fait, c’est Dieu qui en jugera.



                  Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
                  Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
                  Charif Barzouk

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                  • #10
                    Sinon je pense qu’il ne faut pas perdre de vue le rapport homme/femme de cette époque, qui je pense traduit un rapport hiérarchique entre eux, donc un rapport de soumission aux mœurs de la société.
                    oui mais je crains que les hommes d'aujourd'hui n'en fassent une loi définitivement intangible.

                    Aussi, tant que ce n'est pas contextualisé comme discours, je préfère de loin la déclaration universelle des droits de l'homme.
                    Dernière modification par Bachi, 06 septembre 2007, 22h10.

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                    • #11
                      Oui, on est tout à fait d'accord, il faut simplement oublier ou plutôt faire abstraction de la communauté à l'intérieur même d'un seule et même communauté, comme celle décrite par Saadi:

                      Les enfants d'Adam font partie d'un corps
                      Ils sont crées tous d'une même essence
                      Si une peine arrive à un membre du corps
                      Les autres aussi, perdent leur aisance
                      Si, pour la peine des autres, tu n'as pas de souffrance

                      Tu ne meriteras pas d'etre dans ce corps.


                      Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
                      Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
                      Charif Barzouk

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                      • #12
                        Oui, on est tout à fait d'accord, il faut simplement oublier ou plutôt faire abstraction de la communauté à l'intérieur même d'un seule et même communauté, comme celle décrite par Saadi:


                        Citation:
                        Les enfants d'Adam font partie d'un corps
                        Ils sont crées tous d'une même essence
                        Si une peine arrive à un membre du corps
                        Les autres aussi, perdent leur aisance
                        Si, pour la peine des autres, tu n'as pas de souffrance
                        Tu ne meriteras pas d'etre dans ce corps.


                        Mushrif-ud-Din Abdullah

                        __________________
                        décrite par saadi qui s'est apparament inspiré de ce hadith :

                        Al-Nu'man b. Bachir rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu -sur lui la Grace et la Paix- : "Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsque un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre." (B.M)
                        "Il faut avoir bcp de patience pour apprendre à être patient."

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                        • #13
                          Extrait de L'article "Eros et sacré" sur confluence méditerrannée...



                          Le statut de la femme

                          Par Abderrahim Lamchichi


                          Ainsi qu’on l’a dit précédemment, la femme est omniprésente dans la vie du Prophète ; il lui confie ses pensées, ses tourments, ses projets, voire les déploiements mêmes de sa prédication – ce fut le cas en particulier pour la «mère des musulmans» : Khadidja (m. en 619). Du temps du Prophète et de ses Compagnons, les femmes jouaient un rôle – social, spirituel et politique – considérable ; nombre d’entre elles assistaient, par exemple, aux assemblées délibératives des musulmans, y compris du vivant du Prophète ; ce fut une période de grande tolérance entre hommes et femmes, et de mixité, y compris dans les lieux de culte(10).

                          Si le Coran, Livre révélé et sacré, est identique pour tous les musulmans, il a fait l’objet, dès le début – y compris peu de temps après la mort de Muhammad, au moment de sa recension sous le califat de ‘Omar puis sous celui de ‘Uthmân –, et tout au long de l’histoire musulmane, de diverses lectures et interprétations. C’est pourquoi, d’une contrée à l’autre du vaste monde musulman et d’une époque historique à l’autre, la question de la sexualité ou celle du statut de la femme ont été posées de manière fort distinctes.

                          Les aspects obscurantistes (haine de l’érotisme et de l’amour, marginalisation sexiste et juridiquement codifiée des femmes) ne sont apparus que plus tard, notamment avec la fermeture progressive des portes de l’Ijtihâd et l’érection, aux quatre coins du vaste Empire, de Palais somptueux dans lesquels des califes et potentats enfermèrent leurs nombreuses esclaves et concubines (jawârî), organisant bien souvent orgies et saturnales gigantesques, confortant l’imagerie d’une religion faite d’un mélange confus de suavité extrême et de puritanisme absolu. De cette période nous vient, en effet, l’image occidentale, complètement caricaturale, partielle et partiale, d’un monde musulman où le sexe était à la fois enfermé mais triomphant dans la débauche, ce qui évidemment était loin d’être le cas pour l’immense majorité des pauvres, pour lesquels, les soucis matériels aidant, c’était la règle du mariage monogamique qui prédominait, comme aujourd’hui d’ailleurs.

                          Avec la modernité – ses promesses et ses innombrables et traumatisants échecs –, la peur de l’amour et du sexe (ou plutôt leur dévoiement) est à nouveau instrumentalisée, pour se muer invariablement en haine de la femme. Cette stigmatisation de la femme – alliée à la thématique plus générale de dénonciation de la «dilution des mœurs», caractéristique supposée définir la dérive du monde moderne – fait partie de la psychologie profonde du néofondamentaliste. L’intériorisation du sentiment de «menace» explique que les groupes néofondamentalistes – phénomènes que l’on peut évidemment observer dans toutes les religions et sociétés, pas seulement islamiques (militants extrémistes hindous, ultra-orthodoxes juifs, néofondamentalistes américains, intégristes catholiques en Europe, etc.(11)) – soient parfois enclins à embrasser des interprétations pour le moins délirantes : si les valeurs sont à tel point minées, il doit y avoir une «conspiration» étrangère et/ou une «corruption» endogène du corps social. Le véritable facteur responsable de cette déliquescence – en ce qui concerne les sociétés extra-occidentales du moins – est… «l’occidentalisation du monde». On connaît par cœur un tel «diagnostic», au moins depuis le célèbre Jalons sur la Route (Ma‘âlim Fî al-Tarîq) de Sayyed Qotb : l’état de «décadence morale» de la société occidentale s’expliquerait par le fait qu’elle n’est plus dirigée par une vérité normative assurée, ni par un idéal spirituel transcendant. Dans une telle perspective, qu’il s’agisse des fondamentalistes hindous, juifs, protestants, catholiques ou musulmans, tous voient dans l’occidentalisation des élites une des sources principales de la crise de civilisation et du profond malaise identitaire. Prenant acte de la chute morale de la société occidentale et de sa profonde corruption des sociétés islamiques traditionnelles, les islamistes radicaux, eux, la jugent anti-musulmane (kufr). Dans une telle perspective, la femme cristallise les peurs et les ressentiments.

                          Si donc, comme on l’a rappelé, l’éthique coranique et la prédication prophétique insistèrent très souvent sur l’égalité spirituelle des deux sexes, historiquement, ni les théologiens ni les jurisconsultes ni les responsables politiques n’ont majoritairement su inscrire cette égalité dans le droit, encore moins dans les faits. Au contraire, ils mirent l’accent sur la «prééminence de l’homme» et imposèrent une vision étriquée de la «pudeur», de sorte que tout un imaginaire «machiste» et paternaliste – qui, évidemment, existait bien avant l’islam, dans des sociétés à la fois «segmentées», tribales et claniques, et «holistes» – s’est accentué, ouvrant la voie à la plupart des discriminations et humiliations actuelles.



                          Dernière modification par Jallal-a-bad, 05 octobre 2007, 10h52.

                          Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
                          Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
                          Charif Barzouk

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