Algérie: 4e congrès à Alger du Front des forces socialistes avec Aït Ahmed
Il y a 1 heure
ALGER (AFP) — Le Front des forces socialistes (FFS, opposition) a ouvert jeudi à Zéralda (côte ouest d'Alger) son quatrième congrès national, sous la présidence de son chef historique, Hocine Aït Ahmed, et en présence de plus d'un millier de participants.
M. Aït Ahmed, 81 ans, qui réside en Suisse depuis plus de quarante ans, est rentré samedi à Alger pour présider ces assises.
A la veille du congrès, il avait multiplié les réunions avec les militants et responsables du FFS pour ressouder leurs rangs à la suite de dissensions internes.
Dans un discours de plus d'une heure en français, M. Aït Ahmed a appelé à "édifier une deuxième république démocratique et sociale" en Algérie, précisant qu'il était "disponible et prêt à servir" pour un changement de régime dont il a qualifié le bilan de "calamiteux".
"J'exploite toute issue pacifique possible", a-t-il lancé, jugeant "le statu quo" actuel "intolérable" et appelant les Algériens à "se rassembler, s'organiser, et mener des luttes aux objectifs clairs".
"Il faut bannir les pratiques d'intimidation, de torture, de violence", s'est écrié le président du FFS, appelant les Algériens à être "contre la guerre civile, la guerre contre les civils, contre toute violence".
Evoquant la question du Maghreb arabe, M. Aït Ahmed a appelé à "l'élection d'un parlement maghrébin au suffrage universel" car, a-t-il estimé, "il y a urgence" à édifier au Maghreb "une société civile et démocratique".
Des personnalités politiques, comme l'ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche et l'ancien chef du Front de libération nationale (FLN, nationaliste), Abdelhamid Mehri, étaient présents au premier rang.
En novembre 2004 à Alger MM. Aït Ahmed, Mehri et Hamrouche avaient exprimé leur déception sur l'Algérie indépendante, estimant que "le droit à l'autodétermination a été confisqué" à l'indépendance du pays en 1962.
M. Aït Ahmed avait estimé que le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA), durant la guerre d'Algérie (1954-1962), avait été "le seul Etat ayant le plein soutien de toutes les couches du peuple", lors d'une conférence à l'occasion du cinquantième anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance, le 1er novembre 1954.
Des représentants de partis maghrébins et asiatiques étaient également dans la salle mais, selon les organisateurs, les délégations des Partis socialistes français et suisse n'ont pu venir faute de visa.
Il y a 1 heure
ALGER (AFP) — Le Front des forces socialistes (FFS, opposition) a ouvert jeudi à Zéralda (côte ouest d'Alger) son quatrième congrès national, sous la présidence de son chef historique, Hocine Aït Ahmed, et en présence de plus d'un millier de participants.
M. Aït Ahmed, 81 ans, qui réside en Suisse depuis plus de quarante ans, est rentré samedi à Alger pour présider ces assises.
A la veille du congrès, il avait multiplié les réunions avec les militants et responsables du FFS pour ressouder leurs rangs à la suite de dissensions internes.
Dans un discours de plus d'une heure en français, M. Aït Ahmed a appelé à "édifier une deuxième république démocratique et sociale" en Algérie, précisant qu'il était "disponible et prêt à servir" pour un changement de régime dont il a qualifié le bilan de "calamiteux".
"J'exploite toute issue pacifique possible", a-t-il lancé, jugeant "le statu quo" actuel "intolérable" et appelant les Algériens à "se rassembler, s'organiser, et mener des luttes aux objectifs clairs".
"Il faut bannir les pratiques d'intimidation, de torture, de violence", s'est écrié le président du FFS, appelant les Algériens à être "contre la guerre civile, la guerre contre les civils, contre toute violence".
Evoquant la question du Maghreb arabe, M. Aït Ahmed a appelé à "l'élection d'un parlement maghrébin au suffrage universel" car, a-t-il estimé, "il y a urgence" à édifier au Maghreb "une société civile et démocratique".
Des personnalités politiques, comme l'ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche et l'ancien chef du Front de libération nationale (FLN, nationaliste), Abdelhamid Mehri, étaient présents au premier rang.
En novembre 2004 à Alger MM. Aït Ahmed, Mehri et Hamrouche avaient exprimé leur déception sur l'Algérie indépendante, estimant que "le droit à l'autodétermination a été confisqué" à l'indépendance du pays en 1962.
M. Aït Ahmed avait estimé que le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA), durant la guerre d'Algérie (1954-1962), avait été "le seul Etat ayant le plein soutien de toutes les couches du peuple", lors d'une conférence à l'occasion du cinquantième anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance, le 1er novembre 1954.
Des représentants de partis maghrébins et asiatiques étaient également dans la salle mais, selon les organisateurs, les délégations des Partis socialistes français et suisse n'ont pu venir faute de visa.
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