Droukkel est mort depuis juin 2004
Enregistré dans : Islamisme et terrorisme — benchicou @ 19:40
Si oui, il ne peut alors s'agir que de son fantôme. Car Abdelmalek Droukdal, alias Abou Mossab Abdelouadoud , est mort entre le 17 et le 19 juin 2004 à Bourbaâtache (El-Kseur) lors d'une vaste opération de ratissage, déclenchée au lendemain de l’assassinat de douze militaires, le 2 juin de la même année. Au cours de cette opération avaient péri Nabil Sahraoui, alias Abou Ibrahim Mustapha, l’“émir” national du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) qui avait remplacé Hassan Hattab, ainsi que son bras droit Okacha le Para.
Selon le communiqué de l’état-major de l’ANP reproduit par Liberté du 21 juin 2004, mais aussi par l'ensemble des autres titres de la presse nationale , le corps de Droudkal figurait bien parmi les cinq qui avaient été identifiés au niveau de la morgue de l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa. Liberté avait écrit ce jour-là : « Les recherches effectuées par les services de sécurité ont également abouti à identifier le sieur Abdelmalek Droukdal, un spécialiste des attentats à la bombe (véhicules piégés…), chargé de l’explosif, il assure aussi la mission de coordinateur entre les “émirs” des différentes phalanges du GSPC. »
Le journal ne parlait pas à la légère : il donnait pour chaque corps identifié, les renseignements crédibles et indiscutables. En plus des cadavres de Nabil Sahraoui, de Okacha El-Para et de Droudkel, tous trois formellement reconnus, il parlait de deux autres terroristes identifiés à la morgue : Mourad Khettab, un autre guide de Sahraoui; et un islamiste tunisien appelé Mounir Tounsi .
Bref, Abdelmalek Droudkel est bien mort en juin 2004. Et pour lever toute équivoque, l’état-major de l’ANP le certifie dans un communiqué du 20 juin ainsi libellé : « Les unités de l’Armée nationale populaire, engagées dans une vaste opération antiterroriste dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa), ont abattu de nombreux criminels. Parmi ces terroristes figurent le criminel Sahraoui Nabil, alias Mustapha Abou Ibrahim, chef du groupe terroriste connu sous l’appellation du GSPC, ainsi que ses principaux adjoints dont Abbi Abdelaziz, alias Okacha El-Para, Khatab Mourad, alias Abdelber Abou Omar, Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud. Des armes, des munitions et des documents ont été récupérés au cours de ces opérations qui se poursuivent toujours. »
Reste alors l'énigme parfaite : si Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud.est mort entre le 17 et le 19 juin 2004 à Bourbaâtache, qui est le personnage qu'on dit chef du GSPC, représentant d'Al-Qaida en Algérie, signataire du dernier communiqué du 28 août et…que le tribunal de Tizi-Ouzou , le 22 mars dernier, a condamné … à mort ?
Bizarre… Vous avez dit bizarre ?
Le Matin, votre journal interdit
http://www.google.fr/search?hl=fr&q=...chercher&meta=
Enregistré dans : Islamisme et terrorisme — benchicou @ 19:40
Le pouvoir combat-il un fantôme ?
Droudkel est mort depuis juin 2004 !
Le chef du GSPC, représentant d'Al-Qaida en Algérie, que le pouvoir dit en train de combattre, existe-t-il vraiment ? Si oui, il ne peut alors s'agir que de son fantôme. Car Abdelmalek Droukdal, alias Abou Mossab Abdelouadoud , est mort entre le 17 et le 19 juin 2004 à Bourbaâtache (El-Kseur) lors d'une vaste opération de ratissage, déclenchée au lendemain de l’assassinat de douze militaires, le 2 juin de la même année. Au cours de cette opération avaient péri Nabil Sahraoui, alias Abou Ibrahim Mustapha, l’“émir” national du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) qui avait remplacé Hassan Hattab, ainsi que son bras droit Okacha le Para.
Selon le communiqué de l’état-major de l’ANP reproduit par Liberté du 21 juin 2004, mais aussi par l'ensemble des autres titres de la presse nationale , le corps de Droudkal figurait bien parmi les cinq qui avaient été identifiés au niveau de la morgue de l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa. Liberté avait écrit ce jour-là : « Les recherches effectuées par les services de sécurité ont également abouti à identifier le sieur Abdelmalek Droukdal, un spécialiste des attentats à la bombe (véhicules piégés…), chargé de l’explosif, il assure aussi la mission de coordinateur entre les “émirs” des différentes phalanges du GSPC. »
Le journal ne parlait pas à la légère : il donnait pour chaque corps identifié, les renseignements crédibles et indiscutables. En plus des cadavres de Nabil Sahraoui, de Okacha El-Para et de Droudkel, tous trois formellement reconnus, il parlait de deux autres terroristes identifiés à la morgue : Mourad Khettab, un autre guide de Sahraoui; et un islamiste tunisien appelé Mounir Tounsi .
Bref, Abdelmalek Droudkel est bien mort en juin 2004. Et pour lever toute équivoque, l’état-major de l’ANP le certifie dans un communiqué du 20 juin ainsi libellé : « Les unités de l’Armée nationale populaire, engagées dans une vaste opération antiterroriste dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa), ont abattu de nombreux criminels. Parmi ces terroristes figurent le criminel Sahraoui Nabil, alias Mustapha Abou Ibrahim, chef du groupe terroriste connu sous l’appellation du GSPC, ainsi que ses principaux adjoints dont Abbi Abdelaziz, alias Okacha El-Para, Khatab Mourad, alias Abdelber Abou Omar, Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud. Des armes, des munitions et des documents ont été récupérés au cours de ces opérations qui se poursuivent toujours. »
Reste alors l'énigme parfaite : si Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud.est mort entre le 17 et le 19 juin 2004 à Bourbaâtache, qui est le personnage qu'on dit chef du GSPC, représentant d'Al-Qaida en Algérie, signataire du dernier communiqué du 28 août et…que le tribunal de Tizi-Ouzou , le 22 mars dernier, a condamné … à mort ?
Bizarre… Vous avez dit bizarre ?
Le Matin, votre journal interdit
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