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Le FFS participera «en force» aux prochaines élections locales

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  • Le FFS participera «en force» aux prochaines élections locales

    - Les contestataires ne se sont pas manifestés

    Le Front des forces socialistes (FFS), participera "en force" aux prochaines élections locales, a annoncé vendredi, le porte -parole du 4éme congrès du parti, M. Krim Tabbou, lors d’une conférence de presse animée en marge des travaux du congrès. Il ajoutera que ajoutant que le parti "ne peut s'allier qu'avec des partis et des partenaires crédibles".



    Le quatrième congrès du FFS s’est déroulé ce week-end à la Mutuelle des travailleurs de la construction à Zéralda en présence de son président Hocine Ait Ahmed rentré au pays le 1er septembre après une absence de trois années. Ce regroupement devait se tenir en avril 2004 mais en plus de l’urgence de se retrouver, les militants avaient surtout à cœur de ressouder les rangs. Depuis août dernier, un vent de fronde secouait le parti. Chaque réunion de la direction était perturbée par des sit-in des contestataires.
    Cette fois-ci, la présence du leader semble avoir eu comme premier effet de calmer les esprits. Ceux qui depuis des mois s’en prennent aux méthodes de la direction accusée de violer les statuts du parti ne se sont pas manifestés. Les 1100 délégués dont une centaine de femmes ont pu entamer les travaux dans la sérénité. Nulle présence des «dissidents» aux abords du site n’était visible. Une ovation avait accueilli l’entrée de Hocine Ait Ahmed qui reste incontestablement un symbole pour les militants venus d’une quarantaine de wilayas.
    Dans une allocution de plus d’une heure entrecoupée souvent d’applaudissements et prononcée devant un parterre d’invités où l’on reconnaissait notamment, Mouloud Hamrouche, Abdelhamid Mehri, Chérif Belkacem, Youssef Khatib, M. Ait Ahmed a plaidé pour l’émergence d’une société civile et d’organisations politiques autonomes. «C’est l’unique manière de permettre, dira-t-il, l’émergence d’une société libre et humaine et d’un peuple libre». «Aucune manipulation frondeuse ne fera dévier le parti de sa ligne originelle», a-t-il ajouté. Recensant les blocages d’une société menacée par l’appauvrissement et le rétrécissement du champ des libertés politiques, il a prôné l’ouverture du parti en direction de la société civile. C’est dans cet esprit qu’aucun parti n’a été invité à ces assises. Lors d’un point de presse, le porte-parole du congrès, M. Tabou avait indiqué que «les élections législatives ont montré que ces partis n’ont pas d’assises et aucune crédibilité dans la société». Pour lui, «le FFS ne s’inscrit pas dans les calculs du sérail et a résolument choisi le camp des Algériens qui souffrent et espèrent».
    Hocine Aït Ahmed, ce militant d’une génération qui a vécu avec ferveur le rêve d’union maghrébine, a également proposé la constitution d’un parlement maghrébin. Sous un immense portrait de l’avocat Ali Mecili assassiné en avril 1987 et auquel il avait consacré un livre, a redit avec force ses convictions pour «le changement radical du système qui ne saurait s’accommoder de rafistolages». «Nous devons, tonnera-t-il, travailler pour l’émergence d’une deuxième République par la refonte du système institutionnel». Dans une intervention, M. Mehri a condamné toutes les formes de violence et appelé les militants des partis représentatifs à s’éloigner des querelles internes jugées secondaires par l’ex-responsable du FLN. Le bureau du congrès était présidé par l’expert international et ancien ministre M. Chérifi. Pour ce dernier, «le FFS devra intégrer les objectifs définis en 2000 par les Nations unies dans son programme».
    Le second atelier est, d’ailleurs, réservé à ce thème. Le dernier affinera la réflexion sur la charte de l’élu et l’éthique pour doter les élus du FFS d’une méthode de travail en prévision des prochaines élections auxquelles il devra prendre part. Les travaux devaient s’achever dans la soirée d’hier avec l’élection du président par les congressistes au scrutin majoritaire à deux tours. Selon de nombreux participants aux trois ateliers mis en place dont l’un portant sur la stratégie politique, Hocine Ait Ahmed devra être réélu sans problème. «Son maintien est un vœu exprimé par les militants», nous dira un membre de la fédération d’Alger.
    C’est la composante du nouveau conseil national qui émanera des votes des fédérations qui devra renseigner davantage sur les orientations de la nouvelle équipe.


    Horizon DZ
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement
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