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L'attentat de Batna fragilise Bouteflika

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  • L'attentat de Batna fragilise Bouteflika

    LE TEINT BLÊME, la voix cassée, le souffle court, Abdelaziz Bouteflika tente de réconforter les familles des victimes. Dans la mosquée de Batna, qui a accueilli la cérémonie funèbre après la grande prière du vendredi, la mise en scène, retransmise en direct par l'unique chaîne de télévision publique, est réglée dans les moindres détails. Les cercueils, drapés de l'emblème national, sont alignés devant les fidèles pour la prière des morts. Le bilan officiel s'est encore alourdi : 22 morts et 107 blessés.

    En ciblant le chef de l'État dans un climat d'incertitude politique, de grogne sociale et de recrudescence du terrorisme, l'attentat alimente les spéculations sur les inévitables luttes d'influence au sommet de l'État. D'abord feutrée, la guerre de succession qui a suivi la maladie du président Bouteflika, opéré en novembre 2005 au Val de Grâce, prend des proportions alarmantes. Disparu de la scène publique depuis le 6 août 2007, des rumeurs ont maintes fois annoncé sa mort. Il ne réapparaît que le 28 août pour présenter ses condoléances à la famille du général Smaïn Lamari, le puissant patron du contre-espionnage décédé.

    Deux prétendants

    Avec des sorties d'inspection en province, comme celle entamée mardi dernier dans l'Est algérien, le président Bouteflika a réussi à donner le change sur son état de santé. « Les médecins le dopent avec un traitement qui lui permet de tenir trois à quatre jours », révèle un professeur de médecine, sous couvert d'anonymat. Dans cette course contre la montre, il tente d'organiser sa propre succession. « Il veut réviser la Constitution pour porter le mandat présidentiel de 5 à 7 ans, et nommer un vice-président qui terminerait ainsi son mandat en 2011 », explique un haut responsable. Mais il semble avoir perdu la partie. Abdelaziz Belkhadem, premier ministre et chef du FLN, Ahmed Ouyahia, leader du RND et l'islamiste « modéré » du MSP Abou Djerra Soltani, qui composent la majorité présidentielle, sont à couteaux tirés. Si leurs querelles de vizirs ont débordé sur la scène publique, il est peu probable que le futur calife sorte de ce trio.

    Ce sont deux autres prétendants qui cristallisent les paris. Mouloud Hamrouche, ancien premier ministre « réformateur » entre septembre 1989 et juin 1991, peut réaliser un large consensus, dans la classe politique et la société. Jeudi, il a même été ovationné au congrès du Front des forces socialistes de l'opposant Hocine Aït-Ahmed. Mais, s'il a, dit-on, la sympathie des jeunes officiers, il reste sous le coup d'une fatwa des vieux généraux, qui ne lui pardonnent pas son laxisme lors de la grève insurrectionnelle du FIS en mai 1991.

    Plus discret, Ali Benflis multiplie déjà les consultations en coulisse. Directeur de cabinet, puis premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika entre 1999 et 2003, il devient son principal rival lors de la présidentielle d'avril 2004, avec le soutien, disait-on, de l'armée. Après la victoire de Bouteflika au premier tour, il disparaît de la scène publique après avoir été chassé de la direction du FLN.

    Le retour d'Ali Benflis, originaire de Batna, est un signe qui ne trompe pas : le puissant clan de l'Est, marginalisé par Bouteflika, est décidé à reprendre pied et réoccuper les devants de la scène.

    source : le Figaro

  • #2
    Mouloud Hamrouche, ancien premier ministre « réformateur » entre septembre 1989 et juin 1991, peut réaliser un large consensus, dans la classe politique et la société
    Il réalisera rien du tout

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    • #3
      ILs comprenne rien du tout les étrangers! au contraire, lattentat de Batna est une erreur grave des teroriste! la region de batna qui soutenais sans chaleur Boutef va maintenans le soutenir a fond! et les terroristes sont maintenant en grand danger dans la region! ils ont porter atinte à l'honneur de chaouiya en commettans un attentat contre leur invité, c'est foutu pour eux!

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      • #4
        Plus discret, Ali Benflis multiplie déjà les consultations en coulisse. Directeur de cabinet, puis premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika entre 1999 et 2003, il devient son principal rival lors de la présidentielle d'avril 2004, avec le soutien, disait-on, de l'armée.
        si l vous plait pas encore un autre president soutenu par l armee!!!!!


        il faut dissocier l armee de la gerance du pays!

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        • #5
          Ils ont surtout atteint tous les algériens qui commençaient à croire à une paix. Voilà encore de nouveaux attentats, des kamikazes, ça rappel l’Irak..
          ça arrive devant les yeux des responsables des caisses de l’Etat. Un gouvernement qui n’arrête pas de baragouiner sur la réalité du terrorisme mais surtout qui n’a aucune volonté d’en finire avec cette réalité. Tous les discours d’apaisement n’ont qu’un objectif: rassurer les étrangers ! ils croient grave à l’arrivée d’investisseurs étrangers qui vont travailler à notre place pendant qu’ils suppriment les entreprises publiques notre outil de travail.. la misère sociale en Algérie dépasse les bornes, les ministres n’ont aucune fonction, le chef de gouvernement ne connaît pas les problèmes et ne sait même pas parler..
          Dernière modification par postra, 08 septembre 2007, 14h17.
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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          • #6
            L'attentat de Batna fragilise Bouteflika
            Plutôt la couleuvre qui veut faire peau neuve.
            ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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