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Le terrorisme à la solde d'interêts étrangers

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  • Le terrorisme à la solde d'interêts étrangers

    En tentant de frapper le cortège présidentiel dans la cité des Aurès, le terrorisme a agi avec la détermination propre aux desperados qui ne reculent devant aucune abomination pourvu que le but recherché -une médiatisation la plus forte possible- soit atteint. En réalité, c’est l’effet contraire qui s’est produit à Batna puisque l’attentat a été unanimement condamné, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, et a surtout généré un sursaut d’indignation et des appels à la vigilance, fort utiles à la veille du Ramadhan.
    L’Algérie qui a traversé une longue décennie de deuils et de destructions a vaincu, grâce à la détermination de son peuple et de ses forces vives, des groupes terroristes agissant sous la bannière des GIA, du GSPC et autres factions, tour à tour éliminés. Au moment où elle a transcendé les défis, s’engageant fermement dans la voie de la réconciliation nationale et de la relance du développement, elle fait face à un nouveau mode de terrorisme, affublé des oripeaux de la nébuleuse internationale Al Qaïda. Faisant fi de la volonté exprimée par le peuple algérien qui a entériné par référendum la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le GSPC, devenu Al Qaïda au Maghreb, tente méthodiquement de saper les efforts entrepris dans le cadre d’une politique de relance sociale et économique qui dérange, à l’évidence, bon nombre d’intérêts internes et extérieurs.
    C’est dans ce contexte que se situe l’intervention du président Bouteflika devant les moudjahidine aurésiens : «Ces actes profitent à des intérêts étrangers, des capitales étrangères et des dirigeants étrangers. De tels actes constituent pour nous une violation de la souveraineté algérienne.». Lourde de sens et de conséquences, cette phrase constitue une nouveauté dans le discours politique des dernières années. Il est, en effet, inéluctable que le retour d’une Algérie apaisée et entreprenante dans le concert des nations où elle a retrouvé sa place et son ambition irrite, voire inquiète, tous ceux qui ont, à un moment ou un autre, nourri l’espoir de son effondrement, sinon de sa partition.
    Ces «intérêts étrangers, ces capitales étrangères, ces dirigeants étrangers» n’ont jamais pardonné à notre pays son rôle et son action au bénéfice des causes palestinienne et, plus largement, arabes, non plus que son soutien sans faille à toutes les luttes de libération nationale, en Afrique et dans certaines autres régions du monde.
    En cherchant à atteindre le symbole névralgique de l’Etat et de ses institutions, le terrorisme démontre qu’il cible au premier chef la stabilité et la solidité du pays. Même affaibli, même acculé, il ne désespère pas d’asséner des coups à chaque occasion caractérisée par un relâchement de la vigilance et de la mobilisation des forces de sécurité. Souvent imparables, ses coups sont portés selon des méthodes et des techniques que même les pays les mieux armés dans le monde ne parviennent pas à contrecarrer. Les exemples en abondent. Cela dit, la politique tracée et appliquée avec constance est une résultante de la volonté consensuelle des Algériennes et des Algériens, convaincus que «le développement, l’investissement et le progrès ne sauraient avoir lieu en l’absence de la sécurité».
    C’est pourquoi l’Algérie offre aujourd’hui l’image d’un peuple et d’un Etat qui conjuguent la mobilisation déterminée contre le fléau transfrontalier qu’est le terrorisme à la réhabilitation des grandes espérances qui ont toujours nourri les entreprises de la nation, malgré toutes les lacunes, les insuffisances, les injustices et les atteintes qui minent, çà et là, les efforts des hommes de bonne volonté.

    A. C.

    http://www.latribune-online.com/
    Dernière modification par manuman, 08 septembre 2007, 01h28.

  • #2
    Commanditaires.

    Ces accusations prennent tout leur sens, particulièrement, si l’on admet que l’Algérie aujourd’hui constitue une donne à même de gêner d’une manière significative des intérêts étrangers d’ordre politique, économique eténergétique dans larégion. Sil’on a à spéculer sur l’identité de ces capitales étrangères et dirigeants étrangers mis enaccusation parle premier magistrat du pays, avouons qu’on a un plateau de choix rien que dans l’actualité.

    Les propos tenus par le président de la République Abdelaziz Bouteflika juste après l’attentat criminel de Batna, ce jeudi, peuvent avoir l’effet d’une bombe. En effet, les déclarations du chef de l’État tranchent singulièrement avec la littérature officielle développée autour des évènements tragiques qui émaillent une scène nationale résolument tournée vers une paix où les tenants d’un islamisme politique violent n’ont plus de place. Aujourd’hui, si “la main étrangère” est mise en cause, dans le discours du président, elle prend des contours précis.
    D’autant mieux que cette sortie de Abdelaziz Bouteflika procède manifestement d’une logique qui veut que l’Algérie est en train de bousculer, par sa réémergence sur la scène internationale à la faveur d’une agressivité diplomatique retrouvée, une carte géopolitique dont elle est l’un des enjeux.
    Le président de la République accuse et appelle “un chat par son nom”. “Ces personnes (les auteurs de l’attentat) œuvrent pour le compte de capitales étrangères et de dirigeants étrangers”, devait déclarer Abdelaziz Bouteflika.
    Ces accusations prennent tout leur sens, particulièrement, si l’on admet que l’Algérie aujourd’hui constitue une donne à même de gêner d’une manière significative des intérêts étrangers d’ordre politique, économique et énergétique dans la région. Si l’on a à spéculer sur l’identité de ces capitales étrangères et dirigeants étrangers mis en accusation par le premier magistrat du pays, avouons qu’on a un plateau de choix rien que dans l’actualité. À la faveur de l’accession de Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême, l’Algérie est revenue en force sur la scène internationale. Elle a aujourd’hui des arguments de poids pour dire non ! Elle s’oppose à l’installation de bases américaines sur son sol, elle agrée du bout des lèvres l’ambitieux projet du président français d’une union méditerranéenne. Elle n’hésite pas à dénoncer un contrat gazier qualifié volontiers de “contrat du siècle” avec des géants espagnols dans le secteur énergétique. Elle persiste à défendre le droit d’autodétermination du peuple sahraoui. Elle refuse toujours la normalisation des relations avec l’État d’Israël. En somme, elle refuse un ordre établi et se révèle très entreprenante pour le bouleverser. Ce sont donc des raisons, et pas les seules, qui constituent autant de motivations à faire remonter le temps à l’Algérie et faire revivre les années de sang.

    Z. B.

    http://www.liberte-***********/edit.php?id=82778

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    • #3
      Conférence de presse de Zerhouni

      Il y a des intérêts qui ne veulent pas du retour de l’Algérie…”

      Pour le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, le retour de l’Algérie sur la scène internationale grâce à la politique de réconciliation nationale dérange.

      Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourddine Yazid Zerhouni, a animé, jeudi dernier, une conférence de presse tout de suite après l’attentat à la bombe qui a ciblé la ville de Batna. Après une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat, le ministre de l’Intérieur a donné les premiers éléments d’information sur l’engin explosif. “D’après les premières indications, il s’agit d’une personne suspecte qui avait un engin à la main et au moment où un policier l’a interpellée, elle est tombée et la bombe à explosé.” Donnant un premier bilan arrêté à 18h indiquant 6 morts au moment de la déflagration et 8 autres à l’hôpital, ainsi qu’une soixantaine de blessés, Zerhouni a expliqué que la plupart de ces blessés allaient quitter le CHU de Batna dans la nuit.

      Livrant à ce propos son commentaire à chaud, le ministre de l’Intérieur indiquera que cette opération est contraire aux aspirations de notre peuple. “Vous avez remarqué la participation massive des citoyens à la visite du Président à Batna et le programme du Président pour cette wilaya sort de l’ordinaire. L’eau a atteint Barika et même plusieurs autres régions de Batna.”

      Évoquant le barrage de Béni Haroun de la wilaya de Mila, Zerhouni a indiqué qu’”on a rencontré plusieurs difficultés liées à ce projet qui dénote la volonté de notre peuple à vivre mieux”. Revenant au sujet du jour, le membre du gouvernement notera que “cette position de la population est en contradiction avec les objectifs des criminels qui ont tenté de déstabiliser le pays”. “J’ai dit à plusieurs occasions que la bombe est le moyen le plus facile de s’attaquer à la population”, relève encore le ministre tout en expliquant que “cela dénote la faiblesse des groupes terroristes”.

      Son argument est que “ça ne demande pas beaucoup de moyens pour faire ce genre de bombes”. Pour le ministre “avec la volonté, la mobilisation et une position unifiée, on peut mettre en échec ce genre d’opération”.

      À la question de savoir si les services de sécurité disposent de moyens pour détecter et désarmer ce genre d’engins, M. Zerhouni dira que “nous ne sommes pas parfaits, et le matériel utilisé par les terroristes est en constante évolution”. “On n’a jamais dit qu’on était à l’abri de ce genre d’opérations et que le risque zéro n’existe pas.”

      Annonçant la décision du président de la République de passer la nuit de jeudi à Batna en signe de solidarité avec la population de cette wilaya, l’orateur expliquera que le programme de la visite sera maintenu et que “les bains de foule dépendent de la population”. Et de déclarer : “Je pense que les gens de Batna sont courageux !”

      Interrogé sur la possibilité que l’attentat soit l’œuvre d’un kamikaze, M. Zerhouni a répondu que cette hypothèse n’était pas à exclure.

      Sur la question de la gestion de l’information sécuritaire et des commentaires du ministre par rapport à ceux que publient des communiqués du GSPC, M. Zerhouni dira que “la meilleure façon est de jouer la transparence”. “Il reste, dira-t-il, la manière dont les médias traitent et donnent l’information”, tout en notant que “nous donnons l’information brute”. Cependant, dit-il, “nous n’avons pas le droit d’alarmer la population mais plutôt de susciter l’adhésion de la population contre le terrorisme”, dit-il. Questionné sur le fait que le groupe salafiste a déjà annoncé qu’il s’en prendrait au cortège présidentiel dans le cadre d’une stratégie, M. Zerhouni dira que “stratégie est un grand mot, pour moi elle confirme qu’ils ont utilisé des bombes faciles à fabriquer”.

      Et de préciser : “Ma lecture est que leurs moyens sont réduits, chacun d’eux peut utiliser l’attentat à la bombe de plus en plus pour chercher un écho médiatique. Aux médias de ne pas tomber dans le piège”, recommande-t-il.

      À qui profite le crime ?
      “Pas à la population, en tout cas”, dit-il, notant que “ça peut profiter à l’étranger. Plus précis, il dira qu’“il y a des éléments et des intérêts qui ne veulent pas que l’Algérie revienne sur la scène internationale”. Dans le même ordre d’idées, il dira : “Je n’exclus pas que les auteurs des attentats ont un contact avec l’étranger, mais je ne peux pas l’affirmer”.
      Il a lié cela aux rumeurs sur la santé du Président qui, dit-il, “n’a pas dénoncé l’attentat de Batna. L’attentat de Batna peut être exécuté par des éléments de Batna, mais probablement préparé de l’étranger”, dira encore Zerhouni.
      Interrogé à propos de la conduite à tenir par rapport à ces attentats, le ministre dira que “c’est un sujet à débattre et vous en tant que journalistes vous devez nous aider”.
      Questionné à propos de la provenance des explosifs, est-ce des frontières, il dira : “La bombe étant d’une puissance relative, elle est de fabrication artisanale avec des composants vendus partout. Il y a aussi aux frontières des milliers de mines qui datent de l’époque coloniale. 4 mines peuvent servir à fabriquer des bombes de forte puissance”, note M. Zerhouni.
      Sur la lutte antiterroriste, le ministre dira qu’il y a eu une augmentation des ressources humaines pour ce faire. Il s’agit aussi d’adapter les éléments de l’ANP aux nouveaux moyens.

      N. M.

      Dernière modification par manuman, 08 septembre 2007, 01h38.

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      • #4
        «Ces actes profitent à des intérêts étrangers, des capitales étrangères et des dirigeants étrangers. De tels actes constituent pour nous une violation de la souveraineté algérienne.».
        Dixit Bouteflika.
        J'ai vécu toutes les crises du FLN depuis 1957, et je reconnais que des étrangers ont manipulé des algériens dans le but de faire avorter la Révolution.
        Ce fut avec amertume que j'ai appris alors que mes propres frères avaient tué de leur propres frères car il faut le reconnaître ... ils ont été trompés (bleuite et autres complots français)

        Mais à voir ce que je cite je ne peux m'empêcher de faire un retour en arrière et rappeler tous les coups tordus que l'Algérie a souffert aux mains de ses propres dirigeants:
        À l'avènement du FFS ... on a crié au complot étranger
        On a inventé l'attaque à la frontière marocaine... et même invoqué des parachutages d'armes en Kabylie ... en provenance.. du Maroc....!

        Je me rappelle encore la radio nationale qui ne cessait de nous laver le cerveau...

        Ensuite.... la mort de tant de vrais révolutionnaires (surtout ceux qui ont fui vers l'étranger) et la mise en prison de bon nombre de citoyens dont le tort était de dire les 4 vérités à ceux qui détenaient le pouvoir...

        Par la suite, à chaque fois qu'il y a une crise, c'est l'hypocrisie du pouvoir qui refait surface ... on accuse la main de l'étranger!

        Mais pensons-y: Quel pays ou quel étranger avait intérêt à éliminer Krim, Khider, Ben Bella, (attentat manqué?) Boumédiene (attentats manqués?) ... et plus particulièrement Kasdi Merbeh ... et surtout Boudiaf ?

        Oui, j'ai vécu la naissance de mon pays ... un premier Juillet qui nous remplissait d'espoir.... mais je crains que je mourrais sans avoir connu l'indépendance de mon pays.

        Arrêtez, pas à cause des étrangers ... mais de nos propres dirigeants!

        Le peuple des années 1963-63 a été assez ignorant pour tomber dans l'erreur car il croyait que les dirigeants qui venaient de prendre le pouvoir étaient dignes de la Révolution....

        Mais aujourd'hui, dites moi ... est-ce que les dirigeants de l'Algérie croit réellement que DES ÉTRANGERS veulent s'accaparer le pouvoir chez nous ?
        Qui le croirait!

        Pourtant il y a du vrai dans ce que Bouteflika nous dit quand il parle d'étranger.

        Et cela, c'est bien le fait que nos terroristes bien rodés ont acquis une culture étrangère à l'Algérie... et veulent nous l'imposer!

        Mais à qui revient encore la responsabilité ?

        Encore ici je pointe nos dirigeants, car après tout, ce sont eux qui ont fermé les yeux sinon encouragé ces hordes d'algériens qui sont aller
        -lutter en Afghanistan
        -Et même le gouvernement algérien a failli décréter sa participation à la première guerre du Golfe!

        La majorité des citoyens algériens ont été laissés à l'écart du pouvoir.
        Le pouvoir s'en est servi et en a abusé: Remarquez le nombre d'ex ministre qui, une fois non reconduits ... finissent à l'Étranger.
        Pourquoi ?
        Et après on s'étonne que le citoyen moyen ne cherche qu'à quitter le pays.... se rendre à l'Étranger ... vivre parmi ceux que Monsieur Bouteflika veut nous faire croire qu'ils sont responsables de tous les mots qui sévissent en Algérie
        ................
        Pourtant, l'ironie, c'est ce même Monsieur Bouteflika qui inspectait récemment le barrage de Béni Haroun, suggérait qu'on aille chercher l'expertise chinoise russe ou américaine pour soit disant faire du meilleur travail.
        Pathétique, oui c'est tout ce que je peux tirer comme conclusion avant de faire mon baluchon et aller chercher un coin sur la planète ... ou on prend ses responsabilités ... au lieu d'accuser autrui.

        Que le peuple se réveille!
        Qu'on dise assez de nous prendre pour des moutons!
        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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        • #5
          et l'histoire continue
          on evite de regarder ses erreure et on attaque les etranger
          le mal est algerien faut trouver des solution dans l'histoire de ce grand peuple d'algerie..............sinon une autre decenie noir se prepare
          toujour quand un pouvoir est incapable de proteger ses concitoyen........il accuse les autre......c le destin algerien

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          • #6
            bonjour a tous

            Par la suite, à chaque fois qu'il y a une crise, c'est l'hypocrisie du pouvoir qui refait surface ... on accuse la main de l'étranger!

            c'est devenu presque classique.

            parlant d'etrangers je me demande si ce n'est pas eux qui sont etrangers et etrange a l'Algerie tellement les choses vont mal on a l'impression que les forces du mal sont assises a la cime. et ce que explique tout.
            Dernière modification par dahbia, 08 septembre 2007, 08h18.

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            • #7
              Cet attentat vient de l'intérieur, arrêtons d'accuser l'extérieur.

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              • #8
                ET POURQUOI PAS DIRE QUE CE SONT LES ETRANGERS QUI SONT COUPABLES DE TOUS LES MAUX DU TERRORISME.

                Franchement, quand j'entend ce genre d'abérations, je me dis effectivement l'Algérie n'est pas prête de se lever.

                Elle ne sait même pas, se remettre en question, mais rejetter la faute, ca elle sait bien le faire, elle est même excellente.

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                • #9
                  Bonjour

                  Encore du surgelé .

                  A force de chercher des excuses pour les larves les incapables d'El Mouradia se déscribilisent chaque jour un peu plus .

                  Pathétique.
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    C'est très certainement le Mossad qui est derrière ces attentats ...
                    Plus sérieusement je ne crois pas à cette thèse d'une main étrangère.
                    Des éléments étrangers sont certainement intégré les organisations terroristes en Algérie, mais le fond du problème est chez nous : notre pays est empoisonné par des barbares issus de notre terre. C'est horrible.

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                    • #11
                      Bonjour

                      Envoyé par sentenza
                      mais le fond du problème est chez nous
                      Les mammouths !!
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                      • #12
                        Le sepectre de la main étrangère....

                        Bonjour,

                        Admettons que cette main étrangère dont on parle souvent existe, le rôle de nos dirigeants, n'est-il pas de protéger le peuple et n'est-il pas de couper cette main étrangère ?

                        C'est agir qu'il faut et non déblatérer!!!!!!!!!!

                        Commentaire


                        • #13
                          Comment le peuple peut reprendre ce pouvoir et cette souverainté si l'élite politique et les intellectuels continuent á le bombarder de discours mielleux,l'invitant á accepter et le systeme et les islamistes.
                          Ils faut que les algeriens restés libres s'investissent plus et radicalsent leurs combat contre ce systeme neo colonialiste et contre ces forces réactionnaires qui nous prédisents un avenir en gandoura et en turbans reglementaires genre 33 tours minimum.
                          Le combat est celui des étudiants patriotes jaloux de leurs fierté et de leur honneur, le combat est celui des paris politiques nationalistes et democratiques sans aucune complaisances vis ávis des despotes au pouvoir et des islamistes,le combat est celui des hauts officiers de l'armée qui voient leur peuple malmené et qui continuent á dire Allah ghaleb, le combat est de dire haut et fort que nous ne voulons pas de republique maffieuse ou de dewla "islamya".
                          Tant que nous ne dirons pas la vérité et que nous ne donnons pas l'éxemple, le peuple dormira longtemps et fera encore des cauchemards.

                          Commentaire


                          • #14
                            Ya khi ya khi, la "main de l'étranger", la réthorique des régimes autoritaires et des partis uniques. A chaque fois que ça va mal, c'est la faute aux autres, le sacro-saint peuple est biensur, incapable de faire des conneries.

                            Commentaire


                            • #15
                              «Ces actes profitent à des intérêts étrangers, des capitales étrangères et des dirigeants étrangers. De tels actes constituent pour nous une violation de la souveraineté algérienne.».


                              Boutef n'a pas tort lorsqu'il parle de "la main étrangère" même si je trouve l’explication un peu osée de sa part.
                              Il n'a pas tort dans le sens où le terrorisme tel qu’il est vécu maintenant en Algérie n'obéit plus à cette ancienne logique de "guerre interne", à savoir rétablir le choix du peuple comme disait à l'époque le Fis.
                              Cela dépasse le cadre de la nation et je suis persuadé que les gens qui tuent maintenant au nom d’Allah et au nom d'el Qaida –ceux qui font ce qu'on appelle du « terrorisme résiduel »-, le font par conviction d’abord religieuse et ensuite supranationale , tout comme en Irak, en Afghanistan, au soudan…
                              Nous qui ne connaissions pas il y a quelques années les attentats kamikazes, nous voilà en plein dedans.
                              Car si le terroriste devient kamikaze , c'est parce qu' il agit d'abord par conviction religieuse, c'est à dire pour Dieu en ayant la caution de chefs religieux renommés, et après il le fait pour ses convictions politiques, en amalgamant la cause d’Allah aux injustices de la politique mondiale.
                              A partir de là, tant qu’on ne leur coupera pas l’herbe sous le pied, notamment en instaurant la séparation du politique et du religieux.
                              Tant que le gouvernement continuera à encourager l'islamisme politique en instrumentalisant la religion.
                              Tant que ce même gouvernement prendra en otage l'école avec des mentalités et des programmes rétrogrades et d’un autre âge ( on est un des rares pays à ne pas enseigner la théorie de l’évolution dans nos écoles).
                              Tant qu’il confisquera à la société sa liberté et sa force de vie, et à la femme son véritable statut de citoyenne.
                              Tant qu'il se compromettra davantage en entretenant une connivence effrontée avec les intégristes.
                              Et bien le peuple paiera encore et encore de sa chair, et il ne faudra pas s’étonner dès lors, de vivre d’autres Batna…
                              J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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