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Des avions de chasse israéliens violent l’espace aerien syrien
La tension entre la Syrie et Israël est montée d’un cran, après la violation de
l’espace aérien syrien par des avions de chasse israéliens.
La DCA syrienne a ouvert le feu sur les agresseurs.
La tension est brutalement montée, hier, entre la Syrie et l’Etat hébreu après le survol de l’espace aérien syrien par les avions de chasse israéliens dans une action de provocation délibérée. Damas a affirmé avoir ouvert le feu pour repousser ces avions. Israël s’est contenté d’un mutisme circonspect sur cette nouvelle agression. De son côté, Damas a fait valoir son droit de riposte. L’incident ravive de nouveau les craintes, toujours d’actualité, d’une guerre entre la Syrie et Israël. «L’aviation ennemie a pénétré dans l’espace aérien syrien à partir des frontières Nord», a déclaré un porte-parole de l’armée syrienne. «La défense antiaérienne est entrée en action obligeant les avions israéliens à rebrousser chemin, après qu’ils eurent lâché des munitions.» Mais, selon les médias de l’Etat hébreu, l’aviation survole occasionnellement la Syrie, pour des missions de renseignement, notamment avec des drones, les fameux avions sans pilote.
l’espace aérien syrien par des avions de chasse israéliens.
La DCA syrienne a ouvert le feu sur les agresseurs.
La tension est brutalement montée, hier, entre la Syrie et l’Etat hébreu après le survol de l’espace aérien syrien par les avions de chasse israéliens dans une action de provocation délibérée. Damas a affirmé avoir ouvert le feu pour repousser ces avions. Israël s’est contenté d’un mutisme circonspect sur cette nouvelle agression. De son côté, Damas a fait valoir son droit de riposte. L’incident ravive de nouveau les craintes, toujours d’actualité, d’une guerre entre la Syrie et Israël. «L’aviation ennemie a pénétré dans l’espace aérien syrien à partir des frontières Nord», a déclaré un porte-parole de l’armée syrienne. «La défense antiaérienne est entrée en action obligeant les avions israéliens à rebrousser chemin, après qu’ils eurent lâché des munitions.» Mais, selon les médias de l’Etat hébreu, l’aviation survole occasionnellement la Syrie, pour des missions de renseignement, notamment avec des drones, les fameux avions sans pilote.
Israël n’en est pas à sa première provocation contre la Syrie. Le 28 juin 2006, quatre avions militaires israéliens avaient, dans un geste de belligérance, survolé le palais du président syrien, Bachar Al Assad.
La Syrie avait dénoncé alors comme une «agression» le survol de son territoire par des avions ennemis. En 2003, l’aviation israélienne avait aussi bombardé un camp palestinien sur les terres syriennes, suscitant la désapprobation générale du Monde arabe.
Pourtant, ces dernières semaines, le climat a semblé légèrement décrispé entre Damas et Tel-Aviv, après plusieurs mois de tension à la frontière Nord, qui avaient fait craindre une nouvelle guerre. Israël, dont l’armée a été ridiculisée durant sa confrontation avec le Hezbollah libanais après l’agression de l’été 2006, semble tenir en joue Damas. La restitution du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967, semble devenir une véritable hantise pour l’Etat hébreu.
Pour la Syrie, il est désormais clair qu’Israël, à travers ses multiples provocations, cherche une confrontation afin de «remporter une victoire facile pour laver son honneur» outragé au Liban. Pour certains analystes, un tel survol ne pourrait que traduire une «volonté d’intimidation» du voisin syrien dans le collimateur de Washington également. Le ministre de l’Information syrien, Moshen Bilal, a averti que «la direction syrienne étudie avec sérieux la nature de sa riposte à l’agression israélienne». La Syrie et l’Etat hébreu sont formellement en état de guerre depuis 1948 quoique signataires d’accords d’armistice ou de cessez-le-feu plutôt précaires.
La Syrie avait dénoncé alors comme une «agression» le survol de son territoire par des avions ennemis. En 2003, l’aviation israélienne avait aussi bombardé un camp palestinien sur les terres syriennes, suscitant la désapprobation générale du Monde arabe.
Pourtant, ces dernières semaines, le climat a semblé légèrement décrispé entre Damas et Tel-Aviv, après plusieurs mois de tension à la frontière Nord, qui avaient fait craindre une nouvelle guerre. Israël, dont l’armée a été ridiculisée durant sa confrontation avec le Hezbollah libanais après l’agression de l’été 2006, semble tenir en joue Damas. La restitution du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967, semble devenir une véritable hantise pour l’Etat hébreu.
Pour la Syrie, il est désormais clair qu’Israël, à travers ses multiples provocations, cherche une confrontation afin de «remporter une victoire facile pour laver son honneur» outragé au Liban. Pour certains analystes, un tel survol ne pourrait que traduire une «volonté d’intimidation» du voisin syrien dans le collimateur de Washington également. Le ministre de l’Information syrien, Moshen Bilal, a averti que «la direction syrienne étudie avec sérieux la nature de sa riposte à l’agression israélienne». La Syrie et l’Etat hébreu sont formellement en état de guerre depuis 1948 quoique signataires d’accords d’armistice ou de cessez-le-feu plutôt précaires.
M. B.
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