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Les énigmes de Shéhérazade

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  • Les énigmes de Shéhérazade

    " Refuser tout critère normatif
    ordonner le monde librement selon ses différences
    ouvrir largement le champ de l'imaginaire
    aux saisons
    à l'abstraction
    à l'azur
    pour que la femme et l'homme épousent une autre vision
    du monde
    pour que fusent de nouvelles formes
    pour que reflue l'angoisse. "

    -Bachir Hadj Ali

    ________________


    Ô Souverain, pardonnez l'impudence de vôtre jeune frère. Pardonnez l'insolence de vous donner conseil, mais les temps sont graves: ne faites jamais confiance aux femmes, elles ne feront qu'abuser de vôtre bienveillance. Ne fiez-vous point à leurs voeux. De vôtre royaume grands sont les enjeux. Elles ne vous offrent que fausses affections, leur plaisir et déplaisir dépendant de leurs seules passions. Méfiez-vous, Ô Souverain, des ardeurs qu'elles ravivent en vous. Leurs serouals dorés et leurs caftans brodés, leur haleine à l'ambre gris parfumée, leur voix au boulboul empruntée, ne sont que ruses et pavanes. Leur perfidie vous guette de sous leur parure. Prenez soin que ne vous envoûte leur cambrure, et restez maitre de vos royales ceintures. Par le rêve de Yusuf soyez averti, et contre leurs stratagèmes soyez prémuni. N'est-il pas vrai qu'Ibliss, sans le concours des femmes, de l'Eden n'aurait jamais pu chasser Beni Adam?

    ... ainsi parla Shahzaman, le Roi du Temps, à son retour de Tartarie... Shahriyar écouta pensivement, lissant la barbe...et c'est ainsi que commencèrent la folie des hommes et le calvaire des filles nubiles du royaume des Sassanides.

    (...)
    Dernière modification par Sidi Noun, 09 septembre 2007, 17h07. Motif: orthographe...
    ¬((P(A)1)¬A)

  • #2
    Shéhérazade, assourdie par les hurlements des jeunes filles vendues au palais, n'eut d'autre recours que d'y mettre fin elle-même. Galland raconta que, durant mille et une nuits, Shéhérazade amusa le roi Shahriyar avec des contes fantastiques... mille et une nuits vécues la nuque sous le couperet royal, et avec la hantise de l'échafaud populaire. Mais ce Galland, se prenant pour Andersen, s'autorisa des libertés et leur donna une fin heureuse: Shahriyar, rassasié, épargna Shéhérazade.

    Qu'en fut-il vraiment? Quel en a été le vrai dénouement?
    Selon la thèse de S******n, ce bouffon de Galland avait tout faux... Shahriyar, vautré sur son trône, le visage bouffi, le front huileux et les mains grasses, exigea d'être amusé encore et encore... Shahriyar, enfant gâté, gouffre émotionnel, ne connaissait pas la satiété...
    à l'aube de la mille et unième nuit, pendant que le roi dormait, Shéhérazade, en compagnie de Dinarzade, la soeur qui ne quittait jamais ses côtés, voyagea sur son tapis volant, à travers l'espace et le temps, jusqu'au 19ème siècle occidental: Shérazade, ayant tout donné, était à bout d'inspiration. Elle s'en fut quérir de nouveaux contes, en Frangistan et en Amérique...
    Poe, sous l'effet du laudanum, lui inventa le huitième et dernier voyage de Sindbad. Gautier, quant à lui, par une chaude après-midi, lui conta une histoire parfumée à l'attar gul, celle de Mahmoud et de son amour pour la péri Badr el Boudour.

    (...)
    ¬((P(A)1)¬A)

    Commentaire


    • #3
      bonsoir sidi noun,

      Galland raconta que, durant mille et une nuits, Shéhérazade amusa le roi Shahriyar avec des contes fantastiques... mille et une nuits vécues la nuque sous le couperet royal,

      pourquoi ne pas nous raconter tous les jours un de ses contes, ils sont romatiques, sages et amusant par dessus tout.

      veux tu le faire??

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      • #4
        Moi j'aime ta version, continue !
        stp

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        • #5
          pourquoi ne pas nous raconter tous les jours un de ses contes, ils sont romatiques, sages et amusant par dessus tout.

          veux tu le faire??
          merci pour votre intérêt, mais raconter n'est pas mon fort... je me consacre à l'humble besogne d'essayer de remettre quelques pendules à l'heure...

          Moi j'aime ta version, continue !
          stp
          "ma version"? je ne fais que tisser et rapporter... merci quand même et à vos ordres...
          ¬((P(A)1)¬A)

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          • #6
            Mais ces nouveaux contes ne pouvaient lui procurer qu'un sursis de quelques nuits... Ce qu'on tut, ce qu'on n'a jamais osé dire, injustice à peine voilée, peut-être parce qu'elle était femme, ou peut-être pas assez, est que Shéhérazade, outre la littérature et les arts, la philosophie, l'histoire, était bien versée dans l'art de la mathématique et de la logique. Tour à tour elle fut disciple de grands penseurs: Mo Zi lui enseigna la logique chinoise, ainsi que les nobles valeurs de la justice sociale. Zenon, le scepticisme. Khayyam, les quadratiques et la libre pensée. Cantor lui conta les mystères du continuum et Gödel l'incomplétude axiomatique. Shéhérazade était une femme de la renaissance, une femme d'à travers le temps, porteuse d'un bout de paradis et dernier rempart contre la folie des hommes...

            (...)
            ¬((P(A)1)¬A)

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            • #7
              un peu en avance peut être ...

              Shéhérazade, en compagnie de Dinarzade, la soeur qui ne quittait jamais ses côtés, voyagea sur son tapis volant, à travers l'espace et le temps, jusqu'au 19ème siècle occidental: Shérazade, ayant tout donné, était à bout d'inspiration. Elle s'en fut quérir de nouveaux contes, en Frangistan et en Amérique...
              là elles firent connaissance avec la princesse Leila qui était la reine de coeur de Dark vador ..
              Sa surprise fut extrême...
              comment vivre et comprendre une créature qui respire avec un tuyau de poële ?
              Leila, princesse des mille et trois nuits, lui donna le secret de sa recette :C'était..

              archmmmmmmmmmmmm pourquoi suis je censurée ?:22:

              Commentaire


              • #8
                Tu as oublié ce que lui enseigna Heisenberg: l'incertitude du mouvement.
                Mais bon, Einstein, lui désenseigna cela.

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                • #9
                  Einstein a finalement accepté les arguments d'Heisenberg Bachi.
                  Quant à Shéhérazad, je dois dire que c'est mon prénom préféré (une oeuvre de Rimski-Korsakov porte ce nom).

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                  • #10
                    Bonjour tout le monde

                    Bonjour sidi noun

                    J'aime bien te lire

                    N'est-il pas vrai qu'Ibliss, sans le concours des femmes, de l'Eden n'aurait jamais pu chasser Beni Adam?
                    Ben ca c'est dans la tradition chrétienne Dans le coran, Il est nullement mentionné qu'Ève soit la responsable.

                    Boujour Janna

                    là elles firent connaissance avec la princesse Leila qui était la reine de coeur de Dark vador ..
                    Sa surprise fut extrême...
                    comment vivre et comprendre une créature qui respire avec un tuyau de poële ?
                    MDR !

                    À +

                    Commentaire


                    • #11
                      Algerienne1977

                      Ben ca c'est dans la tradition chrétienne Dans le coran, Il est nullement mentionné qu'Ève soit la responsable.
                      je n'ai parlé ni d'Ève ni d'Adam... ceci n'a rien à voir avec la religion...

                      Cheers!
                      ¬((P(A)1)¬A)

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                      • #12
                        Sid noun

                        Ce n'était qu'une petite parenthèse !


                        N'est-il pas vrai qu'Ibliss, sans le concours des femmes, de l'Eden n'aurait jamais pu chasser Beni Adam?
                        Si par Eden, tu ne fais pas référence au paradis, si par ibliss, tu ne parles pas du diable, si par "sans concours des femmes" tu ne fais pas référence à Ève, si par "beni Adam" tu ne parles pas d'adam et si tout cela ne veut pas dire qu'à cause D'Ève (une femme) les "beni adam" ont été chassés du paradis, ...Alors je dois aller me reposer



                        Bonne soirée tout le monde

                        À ce soir peut être.

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                        • #13
                          Ayant épuisé tous les contes, Shéhérazade, ingénieuse et à l’imagination féconde, divertit Shahriyar avec des problèmes logiques, puzzles et autres curiosités mathématiques. Chaque nuit elle lui en inventa un, et chaque nuit Shahriyar, n’étant pas très doué, ne trouva pas… Et chaque fois, elle ne lui dévoila la solution qu’à la nuit suivante. Ainsi, Shéhérazade put prolonger sa vie de plusieurs jours… jusqu’à cette nuit fatidique, où elle eut le malheur de concevoir l’énigme fatale: un problème de logique qui, jusqu’à nos jours, reste le plus dur à résoudre.

                          (...)
                          ¬((P(A)1)¬A)

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                          • #14
                            La quadrature du cercle ou les équations des cordes?

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                            • #15
                              patience, Bachi... pause-café...

                              Hadj Ali encore:

                              NUIT
                              De la suavité du basilic
                              Sur nos terrasses dégradées
                              Quelles en sont les traces
                              sinon ce hurlement
                              Silencieux
                              Des filles nubiles vendues
                              ¬((P(A)1)¬A)

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