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Différents antibiotiques, un mécanisme de destruction identique

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  • Différents antibiotiques, un mécanisme de destruction identique

    Ils ont beau avoir différentes façons de s’attaquer aux bactéries, les antibiotiques utilisent tous le même mécanisme pour en finir avec leur cible : ils produisent de délétères radicaux libres.

    Telle est l’étonnante découverte réalisée par James Collins (Boston University, USA) et ses collègues, qui avaient déjà constaté que certains antibiotiques stimulaient la production de radicaux hydroxyles dans les cellules des bactéries. Les hydroxyles sont très réactifs, autant dire qu’il s’agit de radicaux libres de la pire espèce qui provoquent de gros dégâts dans l’ADN, les protéines et les membranes.

    Les antibiotiques sont classés en fonction de leur mode d’action. Il en existe trois principaux : ceux qui s’attaquent à la paroi ou à la membrane cytoplasmique des cellules de bactéries, ceux qui entravent la synthèse des protéines et ceux qui s’en prennent à la synthèse de l’ADN. Collins et ses collègues ont testé ces différents antibiotiques sur la bactérie Escherichia coli. Ils ont aussi comparé l’action des antibiotiques destinés à tuer les bactéries et celle des antibiotiques bactériostatiques qui bloquent leur prolifération.

    Tous les antibiotiques ‘’tueurs’’ entraînent une augmentation de la concentration de radicaux hydroxyles dans les cellules des bactéries, ce qui n’est pas le cas des bactériostatiques. De plus, lorsque les chercheurs ont bloqué la formation des radicaux libres, les bactéries ont survécu plus longtemps.

    La production de radicaux hydroxyles est donc bien une arme utilisée par les antibiotiques dans la mise à mort des bactéries, expliquent les chercheurs dans la revue Cell publiée le 6 septembre. Ces résultats coïncident avec de précédentes études qui ont montré que les mécanismes de résistance des bactéries étaient souvent liés à la capacité de réparation des dommages de l’ADN.

    Le fait que les antibiotiques possèdent une arme commune ne remet pas en cause la pertinence des catégories déjà établies. En revanche cela permet d’imaginer de nouveaux moyens de lutter contre les bactéries résistantes en stimulant la production de radicaux libres ou en bloquant la réparation de l’ADN chez la bactérie.

    Par Science et Avenir

  • #2
    Les radicaux libres ça peut être cancérigène je crois, non ?

    Commentaire


    • #3
      -Morjane et les nouvelles nouvelle vision antibiotique

      Un grand Bravo pour Morjane+REMERCIEMENTS

      Bravo Mr James Collins, cette pércée est une trés grande découvértE pour la concéption de nouveaux antibiotiques.
      "Oui les bactéries pathogènes produisent donc de l'ALCOOL ,MAIS A L INTERIEUR DE LEUR PROPRES ORGANISMES,grace aux antibiotiques.
      Cela nous rappelle un peu que les LEVURES QUI produisent de l'ALCOOL mais à l'éxtérieur de leur organsime..-
      J aimerai bien connaitre comment qu il dose cet alcOol intra cellulaire.
      Probapbement aprés Lyse des cellules avec des machines ultrasons,
      avant et Apres ingurgitation Forcée de doses antibiotiques.

      Ce n'est pas trop te demander si tu connaissais l email de la source.
      Encore Bravo Mo.
      Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

      Commentaire

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