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L'Allemagne soutient l'étude des cellules souches non-embryonnaires

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  • L'Allemagne soutient l'étude des cellules souches non-embryonnaires

    Le gouvernement allemand annonce que cinq millions d'euros seront alloués en trois ans à la recherche sur des cellules souches non-embryonnaires

    "Nous soutiendrons davantage ces projets de recherche qui visent à remplacer (...) les cellules souches embryonnaires par des cellules souches (...) produites à partir de cellules non-embryonnaires", a fait savoir lundi par voie de communiqué la ministre allemande de la Recherche, Annette Schavan.

    Les cellules souches sont susceptibles de se transformer en cellules de plusieurs sortes, comme des globules sanguins, des cellules nerveuses, musculaires ou encore osseuses.

    Selon les scientifiques, elles sont une piste prometteuse dans la recherche de traitements contre des maladies telles que le diabète ou la maladie de Parkinson et pourraient permettre de régénérer des tissus ou organes endommagés.

    Les cellules extraites d'embryons âgés de quelques jours semblent être les plus prometteuses, mais la mort inévitable de l'embryon soulève des problèmes éthiques, notamment en Allemagne où le souvenir des expériences eugénistes du régime nazi est encore présent.

    L'étude des cellules souches est sévèrement encadrée en Allemagne, où il est interdit de produire des cellules embryonnaires à partir de cellules souches créées avant 2002.

    Les travaux sur des lignées de cellules créées après le 1er janvier 2002 sont interdits, afin d'éviter l'importation en Allemagne de cellules produites dans des laboratoires étrangers.

    En juillet, un organisme chargé de conseiller le gouvernement allemand sur les questions éthiques avait recommandé un allègement de ces restrictions.

    Selon le parti d'opposition des libéraux (FDP, centre-droit), ces restrictions handicapent les chercheurs allemands face à leurs concurrents internationaux.

    En Grande-Bretagne, où les lois sont plus souples à ce sujet, les chercheurs ont été autorisés début septembre à créer des embryons hybrides humains-animaux, ou chimères.

    Ces embryons, qui seraient à 99,9% humains et à 0,1% animaux, devront être détruits au plus tard 14 jours après leur création.

    Une telle opération est interdite dans la plupart des pays, mais pourrait faciliter la production de cellules souches.

    Par Reuters
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