En choisissant d'invertir au Maroc, Renault a mécontenté l’Algérie. L'annonce samedi 1er septembre par le groupe français de sa décision de construire une usine de montage de voitures à Tanger au Maroc a été mal accueillie par les Algériens. La presse a critiqué ce choix de Renault et pointé du doigt le manque d’attractivité de l'économie algérienne, moins favorable aux investisseurs étrangers que celle du voisin marocain.
La nouvelle a également provoqué l'ire des autorités algériennes. « Comment peut-on continuer à discuter avec les Français sur les investissements dans l'automobile alors que Renault a choisi le Maroc ? Ce n'est pas sérieux », commente-t-on à Alger.
Dans ce contexte, selon nos informations, le gouvernement algérien vient de demander via les canaux diplomatiques des explications au gouvernement français et à Renault. La direction de Renault n’était pas en mesure de répondre.
Mais cette affaire est embarrassante pour les Français. Elle intervient en effet alors que les préparatifs pour la visite d'État du président français Nicolas Sarkozy en Algérie s'accélèrent. Et la construction automobile est l'un des trois secteurs définis par les deux pays pour développer leur coopération économique, aux côtés du médicament et de l'agroalimentaire.
Les Algériens, qui viennent de sanctionner quatre grands groupes espagnols en moins d’une semaine, s'interrogent en fait sur l'utilité de garder le volet industrie automobile dans cette coopération puisque Renault a choisi le Maroc pour implanter son usine. L'autre argument avancé par Alger est basé sur l'importance du marché algérien de la voiture neuve, le plus important du Maghreb. Renault est régulièrement classé premier constructeur en Algérie par les ventes
La nouvelle a également provoqué l'ire des autorités algériennes. « Comment peut-on continuer à discuter avec les Français sur les investissements dans l'automobile alors que Renault a choisi le Maroc ? Ce n'est pas sérieux », commente-t-on à Alger.
Dans ce contexte, selon nos informations, le gouvernement algérien vient de demander via les canaux diplomatiques des explications au gouvernement français et à Renault. La direction de Renault n’était pas en mesure de répondre.
Mais cette affaire est embarrassante pour les Français. Elle intervient en effet alors que les préparatifs pour la visite d'État du président français Nicolas Sarkozy en Algérie s'accélèrent. Et la construction automobile est l'un des trois secteurs définis par les deux pays pour développer leur coopération économique, aux côtés du médicament et de l'agroalimentaire.
Les Algériens, qui viennent de sanctionner quatre grands groupes espagnols en moins d’une semaine, s'interrogent en fait sur l'utilité de garder le volet industrie automobile dans cette coopération puisque Renault a choisi le Maroc pour implanter son usine. L'autre argument avancé par Alger est basé sur l'importance du marché algérien de la voiture neuve, le plus important du Maghreb. Renault est régulièrement classé premier constructeur en Algérie par les ventes
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