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Paris et Berlin souhaitent poursuivre leur collaboration en matière nucléaire tout affichant leur volonté de développer les énergies renouvelables.
L'énergie au c“ur du sommet franco-allemand Après l'aéronautique au mois de juillet, c'est au tour de la problématique énergétique d'être au centre des discussions d'une rencontre informelle franco-allemande qui s'est tenu ce lundi à Meseberg en Allemagne. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont prononcés sur la poursuite d'une collaboration nucléaire entre Paris et Berlin. Celle-ci se ferait via la participation de l'allemand Siemens qui détient une participation de 34 % dans le groupe nucléaire français Areva.
« J'aimerais que la France et l'Allemagne aient des ambitions [ndlr: en matière énergétique] qui aillent dans le même sens », a déclaré le président français à la presse. « On ne peut rester en Europe face à une situation où, dans un siècle il n'y aura plus de gaz, où dans 30 ou 40 ans, il n'y aura plus de pétrole. Il n'y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe », a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy s'est toutefois garder de faire pression sur l'Allemagne concernant le choix du nucléaire, ne voulant pas « s'immiscer dans un débat politique intérieur allemand ». Le contrat de la « grande coalition » entre conservateurs et sociaux-démocrates prévoit la sortie du nucléaire à l'horizon 2020.
C'est un sujet de tensions entre le camp d'Angela Merkel qui aurait voulu revenir sur cette décision prise auparavant par le gouvernement social-démocrate et vert de Gerhard Schröder, et les sociaux-démocrates, fermement attachés à l'abandon du nucléaire.
Au-delà du cadre national, le président français souhaite étendre le débat sur les questions énergétiques à l'ensemble de l'Europe. Nicolas Sarkozy a notamment avancé l'hypothèse d'un achat groupé de gaz à l'extérieur du continent des pays européens. Il a de même souligné la nécessité de développer les énergies renouvelables, un dossier chère à la chancelière allemande.
Philippe Roger@ Rédaction L'Usine Nouvelle 10/09/2007
L'énergie au c“ur du sommet franco-allemand Après l'aéronautique au mois de juillet, c'est au tour de la problématique énergétique d'être au centre des discussions d'une rencontre informelle franco-allemande qui s'est tenu ce lundi à Meseberg en Allemagne. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont prononcés sur la poursuite d'une collaboration nucléaire entre Paris et Berlin. Celle-ci se ferait via la participation de l'allemand Siemens qui détient une participation de 34 % dans le groupe nucléaire français Areva.
« J'aimerais que la France et l'Allemagne aient des ambitions [ndlr: en matière énergétique] qui aillent dans le même sens », a déclaré le président français à la presse. « On ne peut rester en Europe face à une situation où, dans un siècle il n'y aura plus de gaz, où dans 30 ou 40 ans, il n'y aura plus de pétrole. Il n'y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe », a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy s'est toutefois garder de faire pression sur l'Allemagne concernant le choix du nucléaire, ne voulant pas « s'immiscer dans un débat politique intérieur allemand ». Le contrat de la « grande coalition » entre conservateurs et sociaux-démocrates prévoit la sortie du nucléaire à l'horizon 2020.
C'est un sujet de tensions entre le camp d'Angela Merkel qui aurait voulu revenir sur cette décision prise auparavant par le gouvernement social-démocrate et vert de Gerhard Schröder, et les sociaux-démocrates, fermement attachés à l'abandon du nucléaire.
Au-delà du cadre national, le président français souhaite étendre le débat sur les questions énergétiques à l'ensemble de l'Europe. Nicolas Sarkozy a notamment avancé l'hypothèse d'un achat groupé de gaz à l'extérieur du continent des pays européens. Il a de même souligné la nécessité de développer les énergies renouvelables, un dossier chère à la chancelière allemande.
Philippe Roger@ Rédaction L'Usine Nouvelle 10/09/2007