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cette usine portera à combien la production nationale?
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Source : liberté
Un projet de 538 millions de dollars
Une dizaine de banques publiques et privées se sont associées pour le financement d’une usine de production de ciment appartenant à Orascom.
La convention a été signée hier au Sofitel par la Société ciment blanc d’Algérie holding (Ciba), entité de droit algérien dont le capital est détenu dans sa totalité par le groupe Orascom Construction ainsi que les représentants du consortium de banques piloté conjointement par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et Citibank. Le projet en question consiste en la réalisation de deux lignes de production de ciments blanc et gris basées dans la région d’Oggaz, près de Mascara. Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). Le pool bancaire en financera plus de la moitié (61% plus exactement), soit quelque 23 milliards de dinars. Dans le détail, le Crédit populaire algérien (CPA) financera près de 7,78 milliards de dinars, la Banque nationale d’Algérie (BNA) octroiera 2,917 milliards de dinars, la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep) accordera 2,91 milliards de dinars, la Banque de développement local (BDL) concédera 1,45 milliard de dinars, la Banque d’agriculture et de développement rural (Badr) participera à hauteur de 972 millions de dinars et l’Arab Bank donnera près de 503 millions de dinars. Les banques privées étrangères, à l’exemple de Citibank, Société générale et Bnp Paribas, ont, elles, préféré garantir une partie du prêt bancaire. L’américaine Citibank accordera ainsi 862 millions de dinars (sans couverture) et plus de 1,43 milliard de dinars avec une garantie. Société générale octroiera, quant à elle, 719,4 millions de dinars (sans couverture) et 359,7 millions de dinars avec garantie. Bnp Paribas concédera 287,5 millions de dinars (sans couverture) et plus de 2,8 milliards de dinars avec garantie. Une agence danoise, Eksport Kredit Fonden (équivalent de l’agence française Coface), s’est portée garante au nom d’Orascom. Initialement prévu en grande partie sous forme de crédit extérieur, ce financement a été concrétisé en totalité en monnaie locale. La part d’autofinancement, soit 39%, est apportée par Orascom construction industries (OCI), sponsor de la société en charge du projet. Le remboursement, nous a-t-on expliqué, s’étalera sur sept années avec en prime une année de grâce. Les directeurs de banques se sont, en revanche, montrés très discrets sur les taux d’intérêt. Ces usines « Ciba » seront dotées d’une capacité de production de 550 000 t/an de ciment blanc et 2,5 millions de t/an de ciment gris. Une partie de la production sera destinée aux besoins du marché local et une autre à l’exportation. Le projet, souligne-t-on, permettra la création de plus de 1500 emplois durant la phase de construction et emploiera un effectif permanent de 796 employés en phase d’exploitation.
Amel B.
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Source : liberté
Un projet de 538 millions de dollars
Une dizaine de banques publiques et privées se sont associées pour le financement d’une usine de production de ciment appartenant à Orascom.
La convention a été signée hier au Sofitel par la Société ciment blanc d’Algérie holding (Ciba), entité de droit algérien dont le capital est détenu dans sa totalité par le groupe Orascom Construction ainsi que les représentants du consortium de banques piloté conjointement par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et Citibank. Le projet en question consiste en la réalisation de deux lignes de production de ciments blanc et gris basées dans la région d’Oggaz, près de Mascara. Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). Le pool bancaire en financera plus de la moitié (61% plus exactement), soit quelque 23 milliards de dinars. Dans le détail, le Crédit populaire algérien (CPA) financera près de 7,78 milliards de dinars, la Banque nationale d’Algérie (BNA) octroiera 2,917 milliards de dinars, la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep) accordera 2,91 milliards de dinars, la Banque de développement local (BDL) concédera 1,45 milliard de dinars, la Banque d’agriculture et de développement rural (Badr) participera à hauteur de 972 millions de dinars et l’Arab Bank donnera près de 503 millions de dinars. Les banques privées étrangères, à l’exemple de Citibank, Société générale et Bnp Paribas, ont, elles, préféré garantir une partie du prêt bancaire. L’américaine Citibank accordera ainsi 862 millions de dinars (sans couverture) et plus de 1,43 milliard de dinars avec une garantie. Société générale octroiera, quant à elle, 719,4 millions de dinars (sans couverture) et 359,7 millions de dinars avec garantie. Bnp Paribas concédera 287,5 millions de dinars (sans couverture) et plus de 2,8 milliards de dinars avec garantie. Une agence danoise, Eksport Kredit Fonden (équivalent de l’agence française Coface), s’est portée garante au nom d’Orascom. Initialement prévu en grande partie sous forme de crédit extérieur, ce financement a été concrétisé en totalité en monnaie locale. La part d’autofinancement, soit 39%, est apportée par Orascom construction industries (OCI), sponsor de la société en charge du projet. Le remboursement, nous a-t-on expliqué, s’étalera sur sept années avec en prime une année de grâce. Les directeurs de banques se sont, en revanche, montrés très discrets sur les taux d’intérêt. Ces usines « Ciba » seront dotées d’une capacité de production de 550 000 t/an de ciment blanc et 2,5 millions de t/an de ciment gris. Une partie de la production sera destinée aux besoins du marché local et une autre à l’exportation. Le projet, souligne-t-on, permettra la création de plus de 1500 emplois durant la phase de construction et emploiera un effectif permanent de 796 employés en phase d’exploitation.
Amel B.
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