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Aïn El Hammam: l'accouchement, un parcours du combattant

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  • Aïn El Hammam: l'accouchement, un parcours du combattant

    Personne ne se souvient exactement du départ du dernier gynécologue en poste à l’hôpital de Ain El Hammam. Mais, tous s’accordent à dire que cela fait environ 17 ans. On ne peut nier l’importance que revêt la présence d’un tel spécialiste pour la protection de l’enfant et de la mère.

    En ce moment, il n’est pas recommandé aux femmes enceintes, proches de la délivrance, de se trouver dans les environs d’Ain El Hammam, d’Iferhounène ou des Ouacifs, des daïrate dont la couverture sanitaire est assurée par le secteur sanitaire d’Aïn El Hammam. Une dizaine de communes se trouvent sans gynécologue dont la présence au moment de l’accouchement est plus que nécessaire pour que les sages-femmes puissent procéder à la délivrance des parturientes. L’absence du spécialiste ne laisse guère de choix aux femmes à risque, dont la grossesse est arrivée à terme, que de se préparer pour un long voyage qui les mènera jusqu’à la clinique Sebihi de Tizi Ouzou.

    On ne peut, de ce fait, goûter à la joie de voir arriver le nouveau-né qu’après un périple de 50 kilomètres ou beaucoup plus, si l’on vient d’Illiten ou d’Iferhounène.

    La distance ne paraît pas énorme mais ceux qui connaissent le relief de la Haute Kabylie, comprendront aisément ce que peut endurer un malade ou comme c’est le cas, une femme sur le point d’accoucher. Abderrahmane, un quinquagénaire résidant à Ouaghzen, nous a raconté sa mésaventure d’il y a quinze jours, alors qu’il avait accompagné sa belle-fille sur le point d’accoucher, qui se rendait à l’hôpital.

    Orientée vers Tizi Ouzou, elle s’est présentée à la clinique où “elle avait été admise”, dit-il, mais non prise en charge immédiatement, vu que le médecin n’était pas encore rentré. Devant le laisser-aller constaté, et craignant pour sa vie et celle de son enfant, la malade décide d’appeler les siens qui l’ont dirigée contre avis médical, vers une clinique privée où l’enfant verra enfin le jour. Nous savons que dans ces structures privées, les prix pratiqués pur un simple acte médical ne sont pas à la portée des petites bourses. Si la dame a les moyens financiers de se rendre dans ce lieu, il n’en est pas de même pour la plupart des Algériens qui aimeraient éviter tous ces tracas.

    Dès lors une question se pose. A quoi sert, donc, le service de maternité s’il ne peut pas remplir entièrement la fonction qui lui est dévolue ? “On pourra toujours répondre que l’affectation d’un spécialiste dépend de la DSP ou du ministère qu’on ne cessera pas de se plaindre”, nous dit un employé de l’hôpital qui n’arrive pas à expliquer cette carence qui dure depuis tant d’années.

    On ne peut imaginer une structure de santé de l’envergure d’un hôpital fonctionner sans un gynécologue. De nombreuses femmes ont dû souffrir le martyr, en silence. Il n’est pas rare des femmes accouchent en cours de route. Cette situation ne doit pas durer. Le problème des spécialistes au niveau de l’hôpital de l’ex-Michelet ne date pas d’aujourd’hui. Pour des raisons de logements ou autres commodités ceux qui s’y sont présentés sont vite repartis. Faut-il pour autant priver de soins de qualité, toute une population ? L’inévitable qui serait assimilé à une forme de non assistance à personne en danger, risque d’arriver un jour.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    réponse

    bonjour
    je suis medecin spécialiste en gynécologie obstétrique et je ne cherche qu'à travailler dans mon pays natal michelet
    mais selon des condition bien précise
    c'est le ministére qui doit formuler la demande de m'affecter là-bas .
    merci

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    • #3
      il y a des milliers d'annes des femmes accouchees sans l'aide d'aide medical quelquonque .pourquoi faudrait il que cela change aujourd'hui?

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      • #4
        Lilou

        Il faut que ça change car il y a des années, des bébés mourraient faute de soins medicaux ou de connaissances mediacles pour pratiquer correctement un accouchement. Tu voudrais que des femmes meurent encore des suites d'un accouchement alors qu'ailleurs des services obstétriques à la pointe du progrès existent ?
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          avec une hygienne appropriees et un examen echographique en fin du 3 eme trimestre il n'y a pas besoin de plus , elles mourraient fautes d'hygienne et quand la position du bebe etait delicate et d'hemorragie de la delivrance du placenta de nos jours en france des milliers de femmes meureurent chaque anees d"hemorragie etre enceinte n'est pas une maladie ,au contraire on est arriver a ce que ce fait naturel devienne un acte medical il y a 30 000 cesariennes par mois en france c'est enorme!

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          • #6
            Bonjour!

            Le secteur sanitaire d'Aïn El Hammam est l'otage des politicards de la région, la médiocrité qui y règne est sans égale, la gestion est catastrophique , le seul gestionnaire digne de ce nom qui était passé par là et qui avait commencé à faire son travail a été accusé de la manière la plus "lâche" qui puisse être faite par ceux qui avaient pour habitude de fournirent leurs domiciles des fonds du secteur sanitaire.

            L'actuel gestionnaire est à l'image de ceux qui résident à El Mouradia, un secteur sanitaire n'ayant pas à sa disposition " gynécologie obstétrique" ce ne sont pas les postulants qui font défauts l'hôpital dispose même des logements de fonction.

            L'hôpital est un héritage du colon français, il était parmi les meilleurs et avait à son actif des spécialistes de renommé mondiale, seulement quand un bien public est considéré comme une propriété au servis de personnes "intéressées" il y a de quoi avoir des doutes sur la souveraineté du peuple.

            Le nombre de femmes évacuées vers les cliniques privées est hallucinant, j'ai en mémoire une connaissance à moi qui n'avait aucune problème pour mener à terme sa grossesse et qui devait mettre au monde son nouveau né au niveau du secteur sanitaire, qui s'est retrouvée dans une clinique privée au chef lieu de la wilaya "Tizi Ouzou" sis à 50 Km de l'hôpital pour des raisons qu'elle ignore jusqu'à cette date.

            Il faut juste précisé au passage que la grande partie des médecins qui pratiquent au niveau du secteur sanitaire d'Aïn El Hammam son engagés avec les dites cliniques.

            Le manque d'hygiène est voulu afin de faire vivre le marchandage qui est fait autour des patientes, phénomène qui fait peur.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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