Concernant les préparatifs de ce rendez-vous littéraire incontournable, M. Boucenna qu’ils sont «très largement avancés et nous anticipons, avec une grande confiance, ce qui est devenu au fil des ans l’un des plus grands événements culturels du Bassin méditerranéen».
Si les couacs survenus au niveau organisationnel lors des précédentes éditions a valu au comité d’organisation bien des critiques, M. Boucenna avouera que des enseignements ont été tirés de ces erreurs, ce qui a permis, cette année «d’introduire des améliorations organisationnelles qui faciliteront encore plus le processus de participation ; tout en répondant davantage aux besoins que nous ont exprimés les visiteurs du SILA» et d’ajouter qu’»il s’agit principalement de nouvelles règles de participation des éditeurs. Des règles destinées à renforcer le caractère culturel du SILA.
Ainsi, à partir de cette année, les participants sont-ils tenus de limiter à 50 exemplaires le nombre de titres exposés. En outre, les ouvrages devront avoir été édités depuis moins de cinq ans. De cette façon, les visiteurs du SILA pourront avoir accès à une plus grande variété des œuvres exposées, choisies parmi les productions les plus récentes.
Par ailleurs, avant toute expédition d’ouvrages vers Alger, les éditeurs devront avoir reçu l’accord préalable de la Commission présidée par le ministère de la Culture ; ce qui évitera les difficultés rencontrées les années précédentes, sources de malentendus qui ont parfois provoqué des contestations au niveau des procédures de dédouanement.
Ces nouvelles dispositions ont été incluses dans le nouveau règlement du SILA, qui a été diffusé dès le début de l’année 2007 à l’ensemble des participants intéressés».
Concernant le nombre de participants ayant déjà confirmé leur participation, le président du comité d’organisation révèlera : «nous avons déjà enregistré 510 maisons d’éditions (dont 130 algériennes) qui seront présentes au 12e SILA. En outre, cette année, pas moins de 27 pays seront représentés parmi lesquels des pays qui viennent pour la première fois à Alger, le Pérou et d’autres pays de l’Amérique latine… Ce qui dénote de la notoriété de plus en plus grande du SILA sur le marché de l’édition littéraire mondiale».
Placé sous le thème générique «Libertés & Imaginaire», le XIIe Salon international du livre mettra en lumière «les forces libératrices qui sont à l’œuvre dans la littérature arabe contemporaine», dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», expliquera M. Boucenna. «Le 12e SILA accordera-t-il une place de choix aux écrivains arabes qui dans leurs œuvres ont célébré la liberté de la pensée et le besoin d’affranchissement des sociétés arabes.
Ainsi, à travers la manifestation «Dix romans, dix voix féminines», allons-nous accueillir des femmes écrivains parmi les plus marquantes de la littérature arabe d’aujourd’hui».
Ahmed Boucenna révèlera que de grands écrivains arabes seront les invités de prestige de ce rendez-vous livresque, tels que Alaa El Aswany, l’auteur du best-seller l’Immeuble Yacoubian ou encore le grand poète marocain Abdelatif Laâbi. L’occasion sera aussi offerte pour «revisiter les écrivains algériens qui ont montré une grande inventivité dans leur expression romanesque, comme Tahar Ouettar et Rachid Boudjedra». Yasmina Khadra sera également présent. D’éminents penseurs arabes dont Mohamed Arkoun ou El Boti, seront également présents, ce qui, selon Boucenna «donnera aux visiteurs du 12e SILA la possibilité de découvrir, ou de redécouvrir, des richesses exceptionnelles de la production littéraire et intellectuelle de l’Algérie et du Monde arabe».
Carrefour intellectuel, le SILA sera, comme chaque année animé. Conférences, cafés littéraires, hommages égrèneront cette décade que les organisateurs espèrent très riche. A ce titre, le P-DG de l’ANEP annoncera que de grandes personnalités ont d’ores et déjà accepté du Comité d’organisation dont Gisèle Halimi, maître Jacques Vergès et d’autres encore.
La jeunesse ne sera pas en reste car «investir dans la jeunesse, l’orienter davantage vers la lecture est le meilleur moyen d’encourager des vocations pour la création littéraire, intellectuelle et artistique», déclarera encore Ahmed Boucenna.
Par la Nouvelle République
Si les couacs survenus au niveau organisationnel lors des précédentes éditions a valu au comité d’organisation bien des critiques, M. Boucenna avouera que des enseignements ont été tirés de ces erreurs, ce qui a permis, cette année «d’introduire des améliorations organisationnelles qui faciliteront encore plus le processus de participation ; tout en répondant davantage aux besoins que nous ont exprimés les visiteurs du SILA» et d’ajouter qu’»il s’agit principalement de nouvelles règles de participation des éditeurs. Des règles destinées à renforcer le caractère culturel du SILA.
Ainsi, à partir de cette année, les participants sont-ils tenus de limiter à 50 exemplaires le nombre de titres exposés. En outre, les ouvrages devront avoir été édités depuis moins de cinq ans. De cette façon, les visiteurs du SILA pourront avoir accès à une plus grande variété des œuvres exposées, choisies parmi les productions les plus récentes.
Par ailleurs, avant toute expédition d’ouvrages vers Alger, les éditeurs devront avoir reçu l’accord préalable de la Commission présidée par le ministère de la Culture ; ce qui évitera les difficultés rencontrées les années précédentes, sources de malentendus qui ont parfois provoqué des contestations au niveau des procédures de dédouanement.
Ces nouvelles dispositions ont été incluses dans le nouveau règlement du SILA, qui a été diffusé dès le début de l’année 2007 à l’ensemble des participants intéressés».
Concernant le nombre de participants ayant déjà confirmé leur participation, le président du comité d’organisation révèlera : «nous avons déjà enregistré 510 maisons d’éditions (dont 130 algériennes) qui seront présentes au 12e SILA. En outre, cette année, pas moins de 27 pays seront représentés parmi lesquels des pays qui viennent pour la première fois à Alger, le Pérou et d’autres pays de l’Amérique latine… Ce qui dénote de la notoriété de plus en plus grande du SILA sur le marché de l’édition littéraire mondiale».
Placé sous le thème générique «Libertés & Imaginaire», le XIIe Salon international du livre mettra en lumière «les forces libératrices qui sont à l’œuvre dans la littérature arabe contemporaine», dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», expliquera M. Boucenna. «Le 12e SILA accordera-t-il une place de choix aux écrivains arabes qui dans leurs œuvres ont célébré la liberté de la pensée et le besoin d’affranchissement des sociétés arabes.
Ainsi, à travers la manifestation «Dix romans, dix voix féminines», allons-nous accueillir des femmes écrivains parmi les plus marquantes de la littérature arabe d’aujourd’hui».
Ahmed Boucenna révèlera que de grands écrivains arabes seront les invités de prestige de ce rendez-vous livresque, tels que Alaa El Aswany, l’auteur du best-seller l’Immeuble Yacoubian ou encore le grand poète marocain Abdelatif Laâbi. L’occasion sera aussi offerte pour «revisiter les écrivains algériens qui ont montré une grande inventivité dans leur expression romanesque, comme Tahar Ouettar et Rachid Boudjedra». Yasmina Khadra sera également présent. D’éminents penseurs arabes dont Mohamed Arkoun ou El Boti, seront également présents, ce qui, selon Boucenna «donnera aux visiteurs du 12e SILA la possibilité de découvrir, ou de redécouvrir, des richesses exceptionnelles de la production littéraire et intellectuelle de l’Algérie et du Monde arabe».
Carrefour intellectuel, le SILA sera, comme chaque année animé. Conférences, cafés littéraires, hommages égrèneront cette décade que les organisateurs espèrent très riche. A ce titre, le P-DG de l’ANEP annoncera que de grandes personnalités ont d’ores et déjà accepté du Comité d’organisation dont Gisèle Halimi, maître Jacques Vergès et d’autres encore.
La jeunesse ne sera pas en reste car «investir dans la jeunesse, l’orienter davantage vers la lecture est le meilleur moyen d’encourager des vocations pour la création littéraire, intellectuelle et artistique», déclarera encore Ahmed Boucenna.
Par la Nouvelle République
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