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L’imam Amine, prêcheur pour kamikazes

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  • L’imam Amine, prêcheur pour kamikazes

    Il officie depuis des années à la mosquée Appreval (Kouba)

    L’endoctrinement de jeunes adolescents pour servir de chair à canon au GSPC continue de se faire à ciel ouvert par des imams qui officient dans des mosquées aux frais du contribuable.

    L’exemple le plus connu est celui de la mosquée du quartier l’Appreval, le plus huppé de la commune de Kouba, et connu sous le nom de cheikh Amine. De nombreux jeunes ayant été recrutés dans le cadre des filières dites de l’Irak ont reconnu avoir été sensibilisés, pour ne pas dire encouragés à prendre le chemin de la mort, grâce aux prêches et halaqate (des débats) de cheikh Amine.

    Ce dernier, très intelligent et sournois, parle souvent de la guerre en Irak, du djihad contre les occupants de cette terre d’Islam et rarement d’autres sujets qui concernent l’Algérie. Sa mission consiste à chauffer à blanc les jeunes, notamment les adolescents, pour leur inculquer l’idée de prendre part au djihad en Irak et de mourir en martyr aux côtés de la résistance irakienne.

    Une fois les moins avertis et les plus vulnérables pris au piège, c’est un autre personnage qui entre en action. Il les repère, prend attache avec eux et leur refile même des enregistrements vidéo sur CD, montrant des attentats en Irak. Une étape qui peut durer plusieurs semaines, avant que les jeunes ne prennent part au voyage vers l’enfer.

    Les parents de Nabil Belkacemi, kamikaze qui s’est fait exploser à l’intérieur de la caserne des gardes-côtes à Dellys samedi, accusent cheikh Amine d’avoir endoctriné leur enfant de 15 ans au point de lui faire admettre, à son âge, l’idée de servir de bombe humaine. Le jeune Nabil était un adolescent ordinaire, studieux, sérieux et respectueux avant qu’il ne commence à fréquenter la mosquée de l’Appreval et surtout côtoyer cheikh Amine. D’un enfant qui fait la prière à la maison, il se transforma en fervent pratiquant qui ne quittait plus la mosquée au point d’y passer des nuits entières avant de regagner son collège le matin. Il a fallu moins de cinq mois au cheikh Amine pour transformer un enfant en bombe humaine.

    Dans ses discussions par téléphone avec sa famille, Nabil a révélé n’avoir pas regagné le maquis seul, mais avec une dizaine de jeunes adolescents qui fréquentaient la même mosquée et le même imam. Le cas de Nabil n’est pas isolé. Il y a quelques semaines, deux terroristes, l’un repenti et l’autre arrêté par les services de sécurité, ont fait état des mêmes circonstances de recrutement par le GSPC. Le premier, Zoheir Abzar, natif de Mohammadia (Alger), a rejoint les maquis en 2006. Il a expliqué que son engagement aux côtés des Irakiens est né en 2004, mais l’idée d’aller combattre sur le terrain a commencé à prendre forme à la suite des nombreuses et fréquentes halakate de cheikh Amine, de la mosquée El Ouafa Bil Ahd de l’Appreval.

    Un camp de transit à Tizi ouzou

    Avec son ami Abdelhafid T., il fait connaissance d’un certain Amirat, qui a combattu quelque temps en Irak, avant de revenir au pays. Il leur refile des CD montrant des opérations militaires en Irak pour les encourager à rallier la cause. Les deux jeunes sont, quelque temps plus tard, pris en charge pour être déplacés à bord d’un taxi clandestin jusqu’à Tizi Ouzou, dans un camp dit de transit, puis vers un autre, avant d’être affectés à la section El Yamama, composée de 16 terroristes et dirigée par Abou Houdeifa. Là, les trois nouvelles recrues découvrent la vérité amère. Celle qui diffère, disent-ils, de ce qu’ils ont vu sur les CD, puisqu’ils seront soumis à un endoctrinement intense pour les transformer en kamikazes.

    Tout comme Zoheir, Medjbar, le deuxième terroriste, a connu le même chemin. C’est également grâce aux prêches et aux halakate de cheikh Amine qu’il a fini par rejoindre le GSPC, avec douze autres jeunes. Ces derniers ont été affectés au mont Harrour, pour réactiver les attentats à Alger, sous la direction de Soufiane Fassila, alors émir de la zone 2 du Centre.

    Il est important également de relever que sur les quatre kamikazes qui se sont fait exploser à Alger, le 11 avril et juillet derniers ainsi que le 8 septembre, trois sont issus des quartiers de Bachjdjarah et de Bourouba et fréquentaient régulièrement la mosquée de l’Appreval. La famille de Merouane Boudina, dit Maâd Benjabel, un des trois kamikazes qui ont mené les attentats suicide du 11 avril dernier contre le palais du gouvernement et deux commissariats à Bab Ezzouar, a fait état des mêmes témoignages à propos de l’endoctrinement qu’a subi son fils à la mosquée de l’Appreval. Autant de détails qui prouvent que cheikh Amine est le point commun d’une grande partie des jeunes recrutés par le GSPC pour servir de chair à canon.

    « L’idéologue du djihad »


    Jusqu’à quand l’Etat continuera-t-il à rester passif devant des prêcheurs de la mort, payés aux frais du contribuable, après avoir vécu une décennie de terrorisme sauvage au nom de la religion ? De nombreuses plaintes ont été pourtant déposées contre cet imam par les riverains de la mosquée, sans que des suites soient données. Plus grave, les familles de jeunes ayant pris le maquis, ainsi que plusieurs repentis l’ont accusé d’avoir été l’idéologue du djihad sans qu’il soit nullement inquiété.

    Salima Tlemçani

    Pour El Watan du 12-09-07.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Jusqu’à quand l’Etat continuera-t-il à rester passif devant des prêcheurs de la mort, payés aux frais du contribuable, après avoir vécu une décennie de terrorisme sauvage au nom de la religion ? De nombreuses plaintes ont été pourtant déposées contre cet imam par les riverains de la mosquée, sans que des suites soient données. Plus grave, les familles de jeunes ayant pris le maquis, ainsi que plusieurs repentis l’ont accusé d’avoir été l’idéologue du djihad sans qu’il soit nullement inquiété.
    Cela prouve bien que pouvoir s'accomode très bien du terrorisme tant qu'il en garde le contrôle, c'est bien pour cela que cet Assassin n'est pas inquiété.

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    • #3
      Cela prouve bien que pouvoir s'accomode très bien du terrorisme tant qu'il en garde le contrôle, c'est bien pour cela que cet Assassin n'est pas inquiété.
      C'est quand même curieux cette histoire!!! Je me rappelle un temps où le simple fait d'avoir un cd ou une publication islamiste vous occasionnait les foudres d'un pouvoir sans pitié!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Sacré coincidence car c'est justement dans ce quartier qu'habite Ali Belhadj et precisemment la mosquée où il allait ainsi que son fils. C'est d'ailleurs après avoir quitté cette mosquée que le fils Belhadj a "disparu". C'est aussi devant cette mosquée qu'il y a eu une tuerie en 1995 faisant 6 morts.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          L’exemple le plus connu est celui de la mosquée du quartier l’Appreval, le plus huppé de la commune de Kouba, et connu sous le nom de cheikh Amine
          je me demande combien de Amines existent-ils en Algérie!!!

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          • #6
            faut leur coupé les coucouniette a ses personnes....

            Saha ramdankom a ts.....mangez pas trop pensez au pauvre

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