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Terre et l’amour brûle

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  • Terre et l’amour brûle

    Terre et l’amour brûle


    Si étrange tu deviens terre de mes aïeux, que je ne reconnais plus le moindre de tes trait. Je suis perdu reprend moi dans tes yeux, que je puisse retrouver le chemin de la paix.

    Sur mes genoux je tombe sans trahison, pour regarder la couleur de tes racines. C’est quand je reprend le regard vers l’horizon, que je comprend la douleur de tes yeux.

    Ils ont casser ton rêve sur les airs d’une mélodie meurtrière. Il ne reste que des morceaux éparpillés, méconnaissables, que j’en suis incapable de recoller, de recomposer..

    On chante la haut dans les villages sombres l’arrivée de la mort. Les soirs rougis du ciel sans étoiles chantent la peur.. La peur s’emparent des cœurs fragiles d’humbles gens fatigués qui frétillent.. Qui se retirent chacun dans son ombre. Comme si les nuits du colonialisme retombaient, pièce par pièce se rassemblaient, et te replace dans l’histoire sans fin et la fin de toute histoire.

    La lassitude de vivre envahie tes foyers. Les enfants n’ont plus le droit de rêvé. Le rêve n’a plus le droit d’être cité. Dans un puit gouffre noir chaque nuit, toutes les petites filles du village jettent leurs poupées. Oublis les contes et les merveilles du monde, pour écouter les crissements des portes et le silence des nuits mortes.

    Les oiseaux se cachent pour périre, dans les recoins sombres de tes vallées. Les voix tendres se brisent et veillent aux obsèques à coté des morts pâlis.

    Nous cessâmes la marche vers le progrès, car rattrapé par des siècles de barbaries. Nous arrêtâmes l’heure et remontant le temps, pour vivre la saison des temps meurtris. Les hommes et femmes ne s’aiment plus, ne vivent que de bas instincts pour ne pas être exterminé. En ton sein cher pays, l’amour n’a plus de visage, s’étrangle au bout de chaque montage, et se noirci sur les lignes de chaque page !

    Tes paysages sont devenu signe de mocheté. Même qu’on a perdu en nous tout signe de respect et de bonté. La nature est le dernier de nos soucis, la nature est seule témoin de notre cris.

    Ne frétille pas ma terre !. J’en suis convenu à te laisser mourir.. Peut être renaîtra-tu de tes cendres comme le sphinx, et moi je serais là, je te protégerai comme un lynx. Pardonne moi ma lâcheté !. Le courage n’est plus valeur des braves. Je m’en vais avec les ailes des sages, qui te fuient chaque jour pour d’autres rivages, pour d’autres amours, pour d’autres clivages. Là, ou la terre ne les bousculera plus, là ou le ciel ne les maudira plus..

    Toi qui a vu mourir tant de tes enfants de ceux qui écrivent, qui chantent, qui travaillent et te servent. Qui n’ont jamais cédé à l’impasse. Qui n’ont jamais baissé la plume du sacre. Qui n’ont jamais déserté les planches du théâtre. Qui n’ont jamais baisé les mains des tyrans. Mais toi ma terre pas un hommage tu leurs a rendu. Ils ont vécu mort, ils sont mort et vivent à jamais dans tes oublis.

    Mon pays.. Mon très chers pays, terre des braves martyres.. Qu’elle en sera ta réponse dans un hôpital le jour d’une naissance. D’un enfant qui ouvre les yeux dans ton berceau et sous tes cieux. De cet enfant qui commence à marcher et cherche la liberté de respirer. Que lui donneras-tu de tes richesses pour combler ses envies et souhaits. Pour qu’il puisse grandire avec son rêve et regarder les autres enfants du monde d’un autre air ?!

    Ma terre fertile, présage de bonheur. Je sais qu’au fond de toi existe cette lueur. Je sais ton amour pour nous comme des enfants pour chaque mère. Mais j’ai l’âme lassée de croire qu’ils te laisseront un jour exprimé cet amour.. cet amour qui brûle !!
    Dernière modification par postra, 12 septembre 2007, 17h37.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    J’ai posé une question
    Comment ma grande-mère
    Qui a subi les affres du colonialisme
    Qui connu la misère noire et le racisme
    Sur la terre de ses ancêtres
    Voyant son mari se faire torturé
    pour dénoncer les libérateurs du peuple
    Mais qui n’a jamais abdiqué
    Cette femme qui enfanta
    un révolutionnaire de la première heure
    Qui servi le pays à sa mort
    lâchement assassiné par des frères
    à la première lueur de l’indépendance
    Comment ce fait-il Terre..
    Cette veille femme souffre encore
    Dans des montagnes isolée de la civilisation
    Ou il n y’a pas d’eau ni de gaz à la maison ??

    Et comment vous ?
    qui êtes né hier avec vos enfants
    Vous vivez dans des villes et des quartiers chic
    Vous conduisez des voitures accompagné de flic
    Et vous parlez de loisirs et de pique-nique
    L’eau chaude et le gaz de ville à volonté
    Des grands appartements
    De la place pour tous les invités
    Sans dignité vous ne penser jamais
    A ces veilles femmes révolutionnaires
    Qui combattent les maladies de l’oubli..


    ------------------------------
    Tendre pensée à ma grande mère en ce mois de ramadan
    Postr@
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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