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Sonatrach à l’assaut de ses concurrents

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  • Sonatrach à l’assaut de ses concurrents

    Au lieu de se confiner à encaisser les coups, rôle indigne de son rang, Sonatrach a décidé de porter l’affaire du chantier de Gassi Touil devant une juridiction internationale. Cela intervient au moment où Bouteflika signale des infiltrations d’eau au complexe hydraulique de Beni Haroun qui compromet l’existence de cet ouvrage de plusieurs milliards de dollars.

    Curieuse coïncidence : la réalisation des deux projets défaillants a été confiée à des entreprises espagnoles ! L’Espagne a, certes, accepté de coopérer avec l'Algérie au plus fort moment de l’embargo imposé aux Algériens pour cause d’instabilité sécuritaire, mais a-t-elle vendu la bonne technologie et son meilleur savoir-faire ? Pour «services rendus», devrait-on passer l’éponge sur toutes les «bavures» espagnoles ? Sujet propice au débat…

    L’intervention présidentielle vient conforter notre première entreprise publique dans sa double démarche : défendre ses intérêts dans le dossier relatif aux manquements de Repsol et Gas Natural puis, dans un second temps, tenter de racheter Cepsa, la deuxième entreprise pétrolière espagnole.

    Quelles chances pour Sonatrach de remporter l’un ou l’autre – ou les deux à la fois ! – de ces défis ? Les compagnies européennes laisseront-elles la voie libre à une entrée de Sonatrach dans leur capital ?

    La stratégie adoptée par Sonatrach peut s’avérer payante à long terme si elle réussit à acheter, en totalité ou en partie, des sociétés pétrolières du Vieux continent. Cela lui permettrait notamment de commencer à mettre en œuvre un projet qui lui est cher : distribuer directement le gaz algérien dans les contrées d’Europe ! Au moment où ce marché s’ouvre à la concurrence, Sonatrach aurait là une belle carte à jouer dans l’objectif de diversifier ses champs d’intervention.

    Sur un autre plan, une partie de la manne pétrolière serait «visible» puisque les placements de Sonatrach, dans des entreprises cotées en Bourse, échapperaient ainsi à la tendance, fâcheuse, du financement occulte préjudiciable à l’équilibre financier de notre pays.

    L’argent du pétrole ne devrait-il servir qu’à financer des projets forts coûteux et foireux ? Ne pourrait-il pas servir à assurer une bonne transition pour l’après-pétrole ? L’exemple vient des émirats du Golfe où les placements boursiers et la prise de capitaux à l’étranger génèreront, à terme et selon les prévisions des économistes, des revenus du même niveau que les recettes pétrolières ! Pour tous les succès à venir, disons bon vent à Sonatrach !

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