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mauvaises réminiscences

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  • mauvaises réminiscences

    La justice algérienne demande l’extradition de deux hommes de main de Abdelmoumène Khalifa, dont son oncle et «égérie», et aussitôt le parquet de Paris parle de dossier «bidouillé».

    Au delà de cette passe d’armes judiciaire, le scandale financier du siècle s’invite dans le débat, encore ouvert, sur un procès qualifié de «simulacre» par une partie de l’opinion en Algérie.

    L’homme de la rue n’est pas tout à fait convaincu – et c’est un euphémisme ! – sur les conclusions du procès de Blida d’où étaient absents le principal inculpé – la caricature de golden boy à la sauce locale – mais, aussi et surtout ses présumés mentors que la rumeur localise à un «haut niveau» de décision.

    Un vieux serpent de mer... Une armée de lampistes, dont le seul tort fut souvent d’obéir aux injonctions d’un patron vorace et indélicat, croupit en prison pendant que le cerveau de l’affaire – les observateurs au fait des mœurs du sérail lui dénient cette stature, fait le yoyo entre Londres et Paris dans une inextricable bataille procédurale.

    Rafik Khalifa répondra d’abord de ses méfaits en France et la justice algérienne devra patienter avant de voir aboutir la demande d’extradition le concernant. Si telle est sa réelle volonté puisqu’on dit en nos contrées – une simple rumeur ? - que le milliardaire, au parcours fulgurant mais éphémère, détiendrait des secrets qui risqueraient de faire voler en éclats l’unanimisme de façade du pouvoir algérien.

    La conduite chaotique du procès Khalifa, entre approximation et précipitation, accrédite la thèse de l’étouffement d’un scandale qui dépasserait le cadre étriqué d’une escroquerie commise, à grande échelle, à l’encontre d’une foule innombrable de petits déposants. Désormais brisés et ruinés à vie.

    Contre de minables privilèges – un séjour en thalasso ou un billet d’avion ! – des dirigeants d’organismes publics purgent de longues peines de prison sans que nous ne sachions qui a vraiment donné l’ordre «verbal» - le régime survit grâce à la bonne vieille tradition orale – d’irriguer abondamment les caisses de Khalifa Bank. Un véritable tonneau des Danaïdes qui a englouti à jamais des milliards de dinars.

    Peut-on faire mine de s’offusquer alors devant le scepticisme d’un avocat général français parlant ouvertement de «bidouillage» à la réception d’une demande d’extradition de deux grands absents du procès de Blida ?

  • #2
    Même pas je m'offusque, je souris car celui là n'etant pas dans leurs mains ils ne pourront le faire taire indefiniment......
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      franchement al-khalifa aumoins a obserbé le chomage,

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