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Histoire et mémoires : Le colonnel Chaabani

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  • Histoire et mémoires : Le colonnel Chaabani

    Bonjour,

    Si j'ai choisi d'évoquer la mémoire de ce jeune colonnel exécuté à la fleur de l'âge, c'est pour plusieurs raisons.

    La première, est celle de contribuer à la connaissance de notre histoire.

    La deuxième, est celle d'évoquer sa mémoire pour lutter contre l'oubli.

    La troisième, c'est pour susciter un débat pour comprendre ce qui opposait ce jeune colonnel de l'intérieur à Ben-Bella et son clan de l'extérieur.

    La quatrième, est liée à la réouverture de son procès pour sa réhabilitation et la condamnation de ses assassins par le peuple souverain.

    Mais tout d'abord, jetons un coup d'oeil sur le site qui lui est consacré au lien suivant : http://www.colonelchaabani.net/


  • #2
    Ancien élève de l’institut Ben Badis et sincère dans ses convictions idéologiques, Chaabani a été scandalisé par le régime prosoviétique que Ben Bella avait imposé au pays. Et il refusait l'encadrement francophile dont s'était entouré Boumedienne et exigeait l'assainissement de l'armée et la remise en cause de certaines nominations. Au cours du congrès de 1964, il avait demandé l'épuration de la 3ème force envoyée par De Gaulle pour qu'elle prenne en main les affaires militaires et administratives du pays.
    Parmi les accusations retenues à son encontre : Son refus d’exécuter l’ordre de combattre les forces du F.F.S. de Ait Ahmed (Ses frères Moudjahidinnes),
    Ben Bella a pris l'avion accompagné du colonel Zbiri (chef d'état-major) pour rendre compte à son maître Nasser lequel avait dénoncé le mouvement chaâbaniste dans le sud algérien et qualifié les opposants de Ben Bella de «vauriens».
    Le colonel Chaabani a été eliminé surement parce qu'il avait compris que ce nouveau gouvernement n'etait qu'un paravent qui abritait ceux qui ne sont jamais partis d'Algérie. De plus cela confirme que la guerre d'Algérie ne s'est pas arrêté en 1962 comme on essaie de nous le faire croire.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      le colonel Chaabani a rejoint les maquis de la wilaya 1 (Aurès) en 1956, il deviendra l'adjoint du colonel Si El Haouès après le congrès de la Soumamm et la création de la Wilaya 6. Son exécution est une suite de l'éxécution des officiers de la wilaya 1 depuis 58, avec lamise à mort de Colonel Lamouri et du commandant Aouchria

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      • #4
        La quatrième, est liée à la réouverture de son procès pour sa réhabilitation et la condamnation de ses assassins par le peuple souverain.
        Ses assassins ?
        Mais c'est l'état algérien et l'armée algérienne !


        Chaabani est bien connu à Biskra...
        Ca m'étonne beaucoup que cet homme fasse de la politique, fasse autre chose que le militaire...

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        • #5
          Bachi

          Ses assassins ?
          Mais c'est l'état algérien et l'armée algérienne !
          Et voilà le problème.......
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Eliamine,

            ...........
            Son exécution est une suite de l'éxécution des officiers de la wilaya 1 depuis 58, avec lamise à mort de Colonel Lamouri et du commandant Aouchria
            Le colonnel Chaabani a été accusé par Ben-Bella de vouloir s'accaparer le sahara avec la complicité de la France.

            Voilà un tissu de mensonge quand on sait que Ben-Bella était opposé au congrès de la SOUMAM.

            D'après un ancien maquisard, maintenant décédé, Chaabani a été liquidé parce qu'il prônait le fédéralisme à la place du centralisme cher à Ben-Bella et à son entourage.

            Ben-Bella a interprété le fédéralisme à sa façon ( vouloir s'accaparer le sud : wilaya historique VI ).

            :22:

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            • #7
              Bachi,

              .................

              Ses assassins ?
              Mais c'est l'état algérien et l'armée algérienne !

              ..........
              Je ne dirais pas comme toi.

              Pour moi, ses assassins sont ses accusateurs, Ben-Bella en tête, et la cour spéciale qui l'a condamné.

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