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Le président George Bush a ordonné jeudi une réduction limitée des effectifs américains en Irak, mais il s'est refusé à tout infléchissement radical en affirmant que la présence américaine dans ce pays se poursuivrait au-delà de son mandat.
Tentant de gagner du temps pour laisser à sa stratégie une chance de porter ses fruits, Bush a déclaré dans une allocution télévisée qu'il faisait sienne la proposition du général David Petraeus, chef des forces américaines en Irak, de retirer environ 20.000 hommes d'ici juillet.
Mais George Bush a souligné que les Etats-Unis devraient continuer pendant des années de s'impliquer en Irak et il a affirmé que le gouvernement de Bagdad avait besoin d'une "relation durable avec l'Amérique".
"En raison d'un certain succès auquel nous assistons en Irak, nous pouvons commencer à envisager un rapatriement des troupes", a dit Bush.
Le retrait partiel approuvé par Bush devrait ramener les effectifs américains en Irak de leur niveau actuel de 169.000 hommes à celui qu'ils atteignaient avant que le président ordonne l'envoi de renforts, en janvier.
Des hommes politiques démocrates y ont dénoncé une tentative de faire croire aux Américains que le président tient compte de leur hostilité croissante à la guerre alors qu'en fait il ne modifie pas fondamentalement sa politique.
Avant même que Bush prononce son discours, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré qu'il annonçait une "stratégie du sur place qui nous prépare dix ans de guerre en Irak".
RAPATRIEMENT D'UNE BRIGADE D'ICI DECEMBRE
Bush a endossé la proposition de Petraeus de rapatrier 2.200 "marines" ce mois-ci ainsi qu'une brigade d'ici décembre, ce qui constituerait un retrait total de 5.700 hommes d'ici Noël.
Il a aussi accepté la proposition de retirer d'ici la mi-2008 cinq des 20 brigades américaines actuellement déployées en Irak.
L'envoi de renforts au cours des huit derniers mois a impliqué le déploiement d'environ 21.500 hommes supplémentaires.
Bush, qui affirme que l'envoi de renforts a permis d'améliorer la sécurité, a souligné que l'ampleur du retrait dépendrait de la poursuite des progrès dans le domaine de la sécurité.
"Plus nous réussirons, plus les troupes américaines pourront rentrer à la maison", a-t-il dit.
"Cette vision d'une présence américaine réduite a aussi le soutien des dirigeants irakiens de toutes les communautés", a assuré Bush.
Il a par ailleurs souligné qu'il est dans l'intérêt des voisins de l'Irak d'avoir un gouvernement solide à Bagdad. "Et cela signifie que les efforts de l'Iran et de la Syrie en vue de déstabiliser ce gouvernement doivent cesser", a-t-il dit, réitérant des accusations que Téhéran et Damas ont rejetées.
source : Reuters
Tentant de gagner du temps pour laisser à sa stratégie une chance de porter ses fruits, Bush a déclaré dans une allocution télévisée qu'il faisait sienne la proposition du général David Petraeus, chef des forces américaines en Irak, de retirer environ 20.000 hommes d'ici juillet.
Mais George Bush a souligné que les Etats-Unis devraient continuer pendant des années de s'impliquer en Irak et il a affirmé que le gouvernement de Bagdad avait besoin d'une "relation durable avec l'Amérique".
"En raison d'un certain succès auquel nous assistons en Irak, nous pouvons commencer à envisager un rapatriement des troupes", a dit Bush.
Le retrait partiel approuvé par Bush devrait ramener les effectifs américains en Irak de leur niveau actuel de 169.000 hommes à celui qu'ils atteignaient avant que le président ordonne l'envoi de renforts, en janvier.
Des hommes politiques démocrates y ont dénoncé une tentative de faire croire aux Américains que le président tient compte de leur hostilité croissante à la guerre alors qu'en fait il ne modifie pas fondamentalement sa politique.
Avant même que Bush prononce son discours, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré qu'il annonçait une "stratégie du sur place qui nous prépare dix ans de guerre en Irak".
RAPATRIEMENT D'UNE BRIGADE D'ICI DECEMBRE
Bush a endossé la proposition de Petraeus de rapatrier 2.200 "marines" ce mois-ci ainsi qu'une brigade d'ici décembre, ce qui constituerait un retrait total de 5.700 hommes d'ici Noël.
Il a aussi accepté la proposition de retirer d'ici la mi-2008 cinq des 20 brigades américaines actuellement déployées en Irak.
L'envoi de renforts au cours des huit derniers mois a impliqué le déploiement d'environ 21.500 hommes supplémentaires.
Bush, qui affirme que l'envoi de renforts a permis d'améliorer la sécurité, a souligné que l'ampleur du retrait dépendrait de la poursuite des progrès dans le domaine de la sécurité.
"Plus nous réussirons, plus les troupes américaines pourront rentrer à la maison", a-t-il dit.
"Cette vision d'une présence américaine réduite a aussi le soutien des dirigeants irakiens de toutes les communautés", a assuré Bush.
Il a par ailleurs souligné qu'il est dans l'intérêt des voisins de l'Irak d'avoir un gouvernement solide à Bagdad. "Et cela signifie que les efforts de l'Iran et de la Syrie en vue de déstabiliser ce gouvernement doivent cesser", a-t-il dit, réitérant des accusations que Téhéran et Damas ont rejetées.
source : Reuters