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Le Ramadhan 2007 en Algérie est placé sous haute sécurité. Et pour cause ! Il a été entamé alors que la scène sécuritaire connaît une recrudescence des attentats à la bombe. Les attentats de Batna et de Dellys ont poussé les autorités à renforcer davantage le dispositif spécial mois de Ramadhan par d’autres mesures à même de parer aux intentions criminelles du GSPC. À la même période, chaque année, les services de sécurité, police, gendarmerie, mais aussi ANP, mettent en place un dispositif particulier pour sécuriser particulièrement des sites précis dans les villes et les grands axes vers les agglomérations.
La survenue des deux attentats à proximité de la date du Ramadhan est symptomatique des intentions des terroristes de démontrer leurs capacités de nuisance pour démentir toutes les informations sur leur déconfiture, leurs échecs et déboires dans les maquis. Tout au moins continuer à entretenir l’illusion d’être dépositaires de la franchise Al-Qaïda ; ce qui serait synonyme d’une force de frappe retrouvée. D’où d’ailleurs les menaces proférées contre l’Occident ayant induit un tour de vis supplémentaire pour prévenir et anticiper les actes barbares de ces sanguinaires. Une autre donne risque de chambouler les lectures et hypothèses. Le retour annoncé de Hassan Hattab au GSPC. En trêve depuis des années, depuis son éjection de la tête du GSPC qu’il avait fondé, son sort est resté problématique. Tantôt il est donné sur le retour dans la vie civile, tantôt en stand-by avec ses acolytes en attendant une solution à son cas, et le voilà semble-t-il revenu à ses activités de nuisance.
L’on suppose que les attentats de Batna et Dellys portent sa signature, comme un signe de son changement après des années d’attente à l’ombre. Mais rien n’indique jusque-là qu’il a repris les armes. La question reste quand même posée. Dans l’affirmative, acceptera-t-il le rôle de mercenaire sous la coupe de Droudkel, l’héritier de son poste ? Invraisemblable. S’il revient, c’est certainement pour reprendre en main le GSPC et lui imprimer une autre orientation, différente de celle imposée par Droudkel dont l’affiliation “virtuelle” à Al-Qaïda. Cette hypothèse ne signifie nullement cependant une reconversion du GSPC en association caritative. Il restera un groupe terroriste qu’il faut traiter et combattre comme tel.
source : Liberté
La survenue des deux attentats à proximité de la date du Ramadhan est symptomatique des intentions des terroristes de démontrer leurs capacités de nuisance pour démentir toutes les informations sur leur déconfiture, leurs échecs et déboires dans les maquis. Tout au moins continuer à entretenir l’illusion d’être dépositaires de la franchise Al-Qaïda ; ce qui serait synonyme d’une force de frappe retrouvée. D’où d’ailleurs les menaces proférées contre l’Occident ayant induit un tour de vis supplémentaire pour prévenir et anticiper les actes barbares de ces sanguinaires. Une autre donne risque de chambouler les lectures et hypothèses. Le retour annoncé de Hassan Hattab au GSPC. En trêve depuis des années, depuis son éjection de la tête du GSPC qu’il avait fondé, son sort est resté problématique. Tantôt il est donné sur le retour dans la vie civile, tantôt en stand-by avec ses acolytes en attendant une solution à son cas, et le voilà semble-t-il revenu à ses activités de nuisance.
L’on suppose que les attentats de Batna et Dellys portent sa signature, comme un signe de son changement après des années d’attente à l’ombre. Mais rien n’indique jusque-là qu’il a repris les armes. La question reste quand même posée. Dans l’affirmative, acceptera-t-il le rôle de mercenaire sous la coupe de Droudkel, l’héritier de son poste ? Invraisemblable. S’il revient, c’est certainement pour reprendre en main le GSPC et lui imprimer une autre orientation, différente de celle imposée par Droudkel dont l’affiliation “virtuelle” à Al-Qaïda. Cette hypothèse ne signifie nullement cependant une reconversion du GSPC en association caritative. Il restera un groupe terroriste qu’il faut traiter et combattre comme tel.
source : Liberté